LES DEPITES SONT-ILS RICHES, DIPLOMES, ouvriers, EXPERTS OU INCLASSABLES ?

Publié le par Tourtaux

 

Dix idées vraies ou fausses sur vos députés

Sont-ils riches, diplômés, experts ou inclassables ? Une étude sur le profil des députés tue les idées reçues

Une étude sur les députés pointe les profils et évolution
Une étude sur les députés pointe les profils et évolution (MAXPPP Christophe Petit Tesson)

«Sud Ouest » publie aujourd'hui les principaux enseignements d'un remarquable travail publié au mois de septembre dernier dans les Cahiers du Cevipof. Signé par Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS, il est consacré à la sociologie politique des 2 857 députés de la Ve République élus entre 1958 et 2007.

Cette étude, menée notamment à partir des données biographiques des parlementaires, constitue une mine d'informations. Mais c'est aussi le tombeau d'un certain nombre d'idées reçues qui accompagnent le discrédit dont souffre la classe politique. Non, la Chambre des députés n'est pas le cénacle de la République des fonctionnaires. Oui, beaucoup de députés, de par leur travail et leur implication dans les travaux de l'Assemblée, donnent du sel à la démocratie. Au point que certains d'entre eux, devenus de véritables experts, pèsent de plus en plus sur les décisions du pouvoir exécutif.

 

L'Assemblée nationale souffre malgré tout d'un handicap majeur révélateur du fossé qui n'en finit pas de se creuser entre le peuple et les élites. Les majorités peuvent bien changer, l'Hémicycle offre une image déformée de la diversité de la France. Si les classes moyennes et les représentants aisés du secteur privé ont pris une place importante, les classes populaires, depuis le recul du Parti communiste, et les femmes sont sous-représentées. Alors que le député de 1958 n'a plus rien à voir avec celui qui sortira des urnes dans quelques semaines, ce décalage ne se résorbe pas. « La crise de confiance dont souffre le personnel politique se nourrit de sa faible représentativité sociale », déplore Luc Rouban.

 

1. Plus riches à droite qu'à gauche

 

On s'en doutait un peu. Les arbres généalogiques des députés de droite et de gauche ne puisent pas leurs racines dans le même terreau. Les classes aisées sont surreprésentées (plus de 40 % en moyenne depuis 1973) au sein de la mouvance gaulliste, chez les centristes et les libéraux. Mais aussi parmi les radicaux de gauche, où les notables se sont toujours taillé la part du lion. Idem pour les rares députés d'extrême droite, FN et autres. Dans leur majorité, ils ne sont pas issus de familles habituées aux fins de mois difficiles. L'histoire de Jean-Marie Le Pen et de la maison au sol en terre battue de son enfance demeure une exception.

À gauche, près de 80 % des élus du Parti communiste ont grandi dans des milieux populaires. Un ancrage resté étonnement stable sous la Ve République. À l'inverse, le PS, souvent qualifié de parti bobo, s'est progressivement embourgeoisé. La proportion de ses députés appartenant aux classes supérieures, à l'image de François Hollande ou de Martine Aubry, atteint désormais 27 %.

Contrairement à une idée reçue, l'appartenance à la sphère de la fonction publique n'est plus un marqueur politique. Certes, un tiers des parlementaires socialistes a un père fonctionnaire. Mais, selon les sensibilités, c'est aussi le cas de 25 à 30 % des élus de droite.

 

2.  Un sur deux est fonctionnaire

 

La France d'en bas n'est toujours pas la bienvenue dans l'Hémicycle. Aujourd'hui comme au début de la Ve République, ouvriers et employés du secteur privé ne représentent que 2 % des députés. La proportion d'agriculteurs, d'industriels et de commerçants a été elle aussi réduite à la portion congrue. Depuis 1978, l'Assemblée nationale est dominée par les cadres du privé et les enseignants. Deux groupes dont la constante augmentation étoffe les bataillons des classes moyennes. Plus de 60 % des parlementaires en sont désormais issus.

50 % des députés élus en 2007 proviennent de la fonction publique, dont 19 % du monde de l'enseignement. Rien d'étonnant, la France étant l'un des rares pays d'Europe où les fonctionnaires investis d'un mandat national ont la certitude de retrouver leur poste si les urnes leur font grise mine. Les députés, dont 17 % seulement sont des femmes, ne sont pas représentatifs de la société française. Aussi bien à gauche, où l'on puise beaucoup trop dans le vivier public, qu'à droite, où, en dépit d'un indéniable recentrage social, la proportion d'élus venus des milieux aisés augmente à nouveau après avoir reculé.

 

 

3. Droit ou Sciences Po

 

Le niveau monte, répètent depuis des années les spécialistes de l'Éducation nationale. Celui des députés aussi. En 1958, 25 % d'entre eux n'avaient pas conduit leurs humanités au-delà du certificat d'études. 80 % des députés sortis des urnes en 2007 affichent un diplôme supérieur au baccalauréat.

Même si l'Assemblée nationale a davantage de diplômés, les formations suivies par les élus de la nation ne varient guère. La filière droit et/ou Sciences Po, dont le succès ne se dément pas, séduit 40 % d'entre eux, contre 20 % pour les cursus scientifiques. Les ingénieurs sont une espèce en voie de disparition.

Malgré tout, le député d'aujourd'hui est de mieux en mieux formé en droit et en économie. Mais pas suffisamment cependant pour tenir la dragée haute aux hauts fonctionnaires des cabinets ministériels. Et contredire les spécialistes recrutés par les différents lobbies pour amender ou vider de leur sens les lois qui les dérangent.

 

4. D'abord la case élu local

 

Le chiffre paraît anachronique. 12 % des 2 857 députés élus entre 1958 et 2007, essentiellement des gaullistes et des communistes, ont fait leur entrée en politique par la Résistance.

L'époque où il suffisait d'avoir lutté contre l'occupant nazi pour voir s'ouvrir les portes du Palais-Bourbon est révolue. Tout comme celle où un passage par un cabinet ministériel permettait de jeter son dévolu sur une circonscription. À la manière de Jacques Chirac en Corrèze et des jeunes loups pompidoliens dans les années 1960.

La proportion des députés élus directement s'est effondrée chez les gaullistes et les centristes à la fin des années 1970. Le phénomène a touché le PS après la fin des années Mitterrand. L'entrée par la vie politique locale constitue aujourd'hui le sas quasi obligé pour prétendre à un mandat national. Près de la moitié des députés de la Ve République ont commencé leur carrière à l'échelon municipal ou départemental. En moyenne à l'âge de 34 ans.

 

 

5. Enfants de la décentralisation

 

Les lois de décentralisation votées dans les années 1980 ont profondément modifié le profil des députés. Les nouveaux venus, qu'ils soient gaullistes ou socialistes, ont désormais une forte implantation territoriale, alors que leurs prédécesseurs avaient beaucoup plus investi les postes de pouvoir au sein des appareils.

Chez les socialistes, c'est la vague rose de 1981 qui a envoyé pléthore d'élus locaux dans l'Hémicycle. L'évolution est encore plus frappante à droite. La nébuleuse centriste s'est toujours distinguée par son appétence pour les mandats locaux, du fait de l'influence de ce courant de pensée en milieu rural où l'on fabrique plus facilement des notables. Pour l'UMP, on peut presque parler de révolution. En 2007, 63 % des députés du parti sarkozyste avaient fait leurs premiers pas à l'échelon local. Ils n'étaient que 36 %, trente ans plus tôt, à l'époque de l'UDR.

Cet enracinement local va souvent de pair avec l'implication dans les instances de leur formation politique. Les trois quarts des députés ont détenu une position dans un appareil partisan avant d'être élus. Pour ce qui est des Verts, du PCF et du Front national, compte tenu de leur petit nombre, l'engagement s'effectue surtout dans les instances nationales. Le siège ou l'intérieur des fédérations départementales constitue pour tous les partis de gouvernement un réservoir d'où émergent en permanence des candidats.

 

 

6. Figure locale, élection nationale

 

Le député reste la figure d'un territoire, mais son élection dépend plus des thématiques nationales que des enjeux locaux. Impossible de ne pas être en phase avec les attentes de son électorat. Une circonscription marquée par un fort taux de chômage des jeunes, l'existence de nombreuses familles monoparentales et une main-d'œuvre peu diplômée sera souvent synonyme d'un vote d'extrême droite important. À l'inverse, la présence de populations de fonctionnaires favorise en règle générale la gauche.

Rien n'est mécanique, mais les logiques sociales pèsent sur les choix politiques. C'est en période de changement qu'elles sont le plus perceptibles. En 2002, la droite a emporté les législatives avec des candidats dont le profil socioprofessionnel incarnait une volonté de rupture. Les circonscriptions qui basculent alors voient souvent un représentant du monde enseignant céder sa place à un entrepreneur ou à un cadre du privé dont le rôle social est valorisé par l'électorat.

 

7. Deux mandats en moyenne

 

La trajectoire d'un personnage comme Henri Emmanuelli, élu quasiment sans discontinuer dans les Landes depuis 1978, est plutôt rare. Seuls des hommes comme Jacques Barrot ou Pierre Méhaignerie, descendants de familles enracinées de longue date dans des villes ou des territoires, atteignent une telle longévité.

En règle générale, les députés sont plutôt assis sur des sièges éjectables. 60 % d'entre eux n'effectuent pas plus de deux mandats. La carrière n'est pas une affaire d'étiquette. Gauche et droite sont logées à la même enseigne. Les dinosaures de la Chambre survivent par la qualité de leur ancrage local et la richesse des relations qu'ils ont su tisser dans leur pré carré. Le fait d'avoir été appelé à un moment ou à un autre pour siéger dans un gouvernement ne fait que les conforter. 14 % des 2 857 députés de la Ve République ont été titulaires d'un portefeuille de ministre ou de secrétaire d'État.

Dans les années 1960 ou 1970, on pouvait être ministre avant d'être catapulté dans une circonscription. Les temps ont changé, les parachutages étant de plus en plus mal vus de l'électorat. Certaines périodes sont plus propices que d'autres à la chasse aux maroquins ministériels.

En 1981, le socialiste Pierre Mauroy avait appelé nombre de députés au gouvernement. Idem pour Jean-Pierre Raffarin en 2002. En 2007, Nicolas Sarkozy, qui n'avait pas la fibre très parlementaire, les avait snobés. L'arrivée de Jean-Marc Ayrault à Matignon marque un retour de balancier.

 

 

8. Professionnalisme conseillé

 

On ne devient pas député par l'opération du Saint-Esprit ou le fait du prince. Le métier de parlementaire a commencé à se professionnaliser au tournant des années 1980.

L'accès au Palais-Bourbon nécessite le respect de certains fondamentaux : conserver le contact avec sa circonscription, garder un pied dans l'appareil de son parti tout en tissant un solide réseau de relations professionnelles et sociales. L'exercice n'est pas toujours aisé. La Chambre des députés n'est plus cette agora où l'on débattait de l'avenir collectif du pays en brassant des idées générales.

Désormais au cœur des questions de société, elle est le lieu de confrontations des idéologies, des groupes de pression et des stratégies politiques. De quoi, parfois, devenir schizophrène au regard du décalage entre les attentes des électeurs et la mission qui incombe à ces représentants du peuple.

Mandat leur a été donné de participer à l'élaboration de la loi commune pour le bien être de tous. Mais, en France, c'est d'abord l'homme ou la femme d'un territoire d'où il tire sa légitimité et dont il défend les intérêts. Quitte à ce que ceux-ci entrent en conflit avec le bien public.

 

 

9. Des militants ou des experts

 

Plusieurs types de parlementaires se dégagent désormais. En constante diminution, les « localistes », qui cumulent les mandats territoriaux et ne voient pas plus loin que les frontières de leur circonscription, représentent encore 22 % des effectifs. On les retrouve surtout chez les centristes. Les « militants » sont aussi nombreux que les localistes. Soucieux de ne jamais déroger à la ligne de leur parti et aux exigences de l'appareil, ils se retrouvent d'abord dans les rangs communistes et dans ceux du Front national.

Enfin, et c'est une bénédiction pour la vivacité de la démocratie, les vingt dernières années ont vu émerger les « experts ». À l'image de René Dosière, qui traque les gabegies au plus haut sommet de l'État, ou de Gérard Bapt, en pointe sur tous les scandales sanitaires. Certains ne sont qu'experts à temps partiel. Mais la proportion d'experts purs ne cesse malgré tout de grimper. Plus de 15 % désormais.

 

 

10. Le tiers qui n'aspire à rien

 

Subsiste enfin la cohorte des « inclassables ». Une population longtemps anecdotique, qui a pris son essor au cœur des années Mitterrand. Ces députés, qui représentent 31 % de l'Hémicycle, n'aspirent à aucun rôle particulier. Comme si siéger au Palais-Bourbon était une fin en soi. L'UDR, le RPR et l'UMP ont accueilli plus de la moitié d'entre eux. La plupart du temps, ils ne s'éternisent pas sur les bancs de l'Assemblée nationale. Un mandat et puis s'en vont.

Fort heureusement, le travail de chaque parlementaire faisant désormais l'objet d'un suivi pointilleux de la part d'observatoires indépendants, l'anonymat qui les protégeait jusqu'alors pourrait ne pas durer autant que les impôts… qui les font vivre !

 

http://www.sudouest.fr/2012/05/27/dix-idees-vraies-ou-fausses-sur-vos-deputes-726571-5150.php#xtor=EPR-260-[Newsletter]-20120527-[zone_info]

Publié dans Politique

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T
J'ai estimé devoir publier ce commentaire sous forme d'article.
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P
à lire<br /> <br /> "Légitimité de nos élus" http://local.attac.org/parisctr/doc/Legitimite_representation.htm<br /> <br /> extrait<br /> <br /> "Notons que les deux grands partis de gauche censés représenter plus particulièrement les ouvriers et les employés voient leurs effectifs de militants ouvriers et employés fondrent régulièrement<br /> depuis les années 70.<br /> <br /> Le parti politique moderne ne serait-il pas d’abord une machine électorale fonctionnant dans le système, au profit des candidats qu’elle sélectionne et pour finir une machine à fabriquer des<br /> oligarchies ?<br /> <br /> Le silence assourdissant de messieurs, Sirven, Tarallo et Loïc-Prigent, dans le procès de Elf, à propos du financement illégal des partis politiques et le silence encore plus étonnant des élus à ce<br /> propos, aucune voix ne s’étant élevée de leur rang pour réclamer la vérité en dit long sur cette dérive.<br /> <br /> <br /> <br /> 5 - Comment rompre cette dérive, comment rompre un système de pensée qui justifie la « classe politique » comme un fait de nature incontournable, comment combattre la loi d’airain de la formation<br /> des oligarchies au sein des organisations ?<br /> <br /> En premier lieu, dénoncer la théorie de l’élite comme fait de nature et l’approbation aveugle de la compétence supposée pour le choix de nos représentants.<br /> <br /> Pour concrétiser citons Engels dans une correspondance avec Sorge :<br /> <br /> « Ce qu’il y a de plus révoltant, c’est que la respectabilité a pénétré dans le sang des ouvriers eux-mêmes. La division de la société en plusieurs couches hiérarchiques, ayant chacune son propre<br /> orgueil et un respect inné pour les supérieurs a des racines tellement anciennes et profondes que les bourgeois réussissent encore de nos jours à séduire par leurs flatteries et leurs louanges,<br /> ceux qui sont en dessous d’eux .Je ne suis pas du tout sûr, par exemple que John Burns ne soit pas plus flatté d’être dans les bonnes grâces du cardinal Manning, du lord Maire et de la bourgeoisie<br /> en général que de jouir de la popularité auprès de sa propre classe.<br /> <br /> Encore aujourd’hui, la domination, y compris symbolique, de la bourgeoisie suscite parmi les ouvriers et autres socialistes un besoin de reconnaissance, de respectabilité qui les rend accessibles<br /> aux avances plus ou moins intéressées des personnes haut placées.<br /> <br /> <br /> <br /> Le rapport de police du 27 février 1864 à Lyon nous suggère une autre approche :<br /> <br /> « les candidatures ouvrières, constate alors la police, gagnent du terrain, on s’en occupe davantage, on discute assez chaudement l’objet et les ouvriers ne veulent pas en démordre que tout ira<br /> bien quand ils seront représentés par les leurs. On a beau leur montré que lorsque qu’ils auront envoyé les leurs à l’Assemblée, ils cesseront d’être ouvriers en devenant députés et ne se<br /> souviendront plus des misères de l’atelier. Ils répondent que si les premiers qu’on enverra se conduisent mal et n’accomplissent pas leurs devoirs, dans cinq ans, on en enverra d’autres et que<br /> d’ici là on fera en sorte de mieux les choisir ».<br /> <br /> <br /> <br /> Voilà une réaction saine sur deux plans :<br /> <br /> - Ne pas douter que, sur le nombre, les prolétaires ne peuvent être mieux représentées que par eux-mêmes.<br /> <br /> - Implicitement, poser que la durée du mandat doit être limitée et qu’il s’agit d’un mandat impératif.<br /> <br /> C’est le bon sens et après tout, nos hommes politiques, dans les moments de grandes difficultés financières en particulier, ne font-ils pas appel à notre bon sens, au modèle simple de la gestion du<br /> ménage par exemple, pour nous persuader, de la rigueur bien sûr, ce qui contredit la pensée dominante que seuls ceux qui disposent d’un capital intellectuel et d’un capital social peuvent gouverner<br /> correctement l’Etat."<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Au nom des ouvriers. Quelle représentation politique des classes populaires ?"<br /> <br /> http://blogs.mediapart.fr/edition/sociologie-politique-des-elections/article/160312/au-nom-des-ouvriers-quelle-representa
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T
Salut Patrice, tu as pu remarquer que dans le titre, j'ai écrit le mot OUVRIER en petit caractère. C'est justement pour montrer avec insistance qu'il n'y a plus d'ouvrier député à l'Assemblée dite<br /> nationale, notamment parmi ceux du PCF. Prochainement, il y aura encore moins d'élus PCF. Ils ne seront plus estampillés du label Rouge PCF mais se planqueront anonymement sous le sigle Front de<br /> gauche, annexe gauchisante du PS qui se marre bien puisqu'il va sortir renforcé de cette élection plus que jamais piège à cons.<br /> L'article ci-dessus est hélas le reflet de ce que nous constatons chaque jour avec une représentation "nationale" qui n'en a que le nom. Tu fais bien de rappeler qu'autrefois, il était de règle<br /> pour les élus du PCF de percevoir de celui-ci un salaire de P1. Je serais curieux moi aussi de savoir combien de ces élus reversent leur salaire au PCF, salaire au pluriel pour ceux qui cumulent.
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P
ah, le mythe de la maison en terre battue des parents de Le Pen.... uniquement pour pouvoir dire que la "lignée" Le Pen est populaire.... Comme la Marion et son appartement à Hénin Beaumont<br /> <br /> Depuis, les Le Pen sont devenus chatelains, et pas avec leur travail !<br /> <br /> <br /> De plus, le père de Le Pen était patron pêcheur. Ses ouvriers étaient donc bien plus pauvres que lui....<br /> <br /> Mais ce journal fait la promotion de la droite et de l'extrême droite, alors, il nous fallait une anecdote savoureuse, dite comme en passant !<br /> <br /> <br /> Ajoutons que le sol de terre était presque une norme de cette époque, y compris chez les artisans.<br /> <br /> <br /> Une norme qui a perduré longtemps pour les ouvriers : les courées de Lille, par exemple, jusque dans les années 80<br /> <br /> <br /> Bien plus intéressant serait de constater qu'il n'y a aucun ouvrier à l'assemblée, pas même au PCF<br /> <br /> <br /> Combien d'ailleurs de députés ou de sénateurs PCF reversent encore leurs indemnités au Parti ?<br /> <br /> <br /> C'était la règle , et le parti leur reversait le salaire d'un ouvrier qualifié
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