LIBAN : POUR SAYED NASRALLAH LE CONFLIT DANS LA REGION N'EST PAS CHIITE-SUNNITE COMME LES USA VEULENT FAIRE CROIRE A NOS PEUPLES

Publié le par Tourtaux

 

 

 

 

 

Sayyed Hassan Nasrallah : le conflit dans la région n’est pas chiite-sunnite

LIBAN :

L’équipe du site


Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah a comme l’année précedente, surpris agréablement son public et ses partisans, la 10eme  nuit du mois de Mouharram, en apparaissant en personne sur l’esplanade du centre de rassemblement des deux martyrs dans la banlieue-sud de Beyrouth.

Dans son discours, qu’il a prononcé devant une foule en délire, son éminence a abordé deux dossiers : le dossier libanais et le dossier régional.

Il a surtout mis en garde contre une mauvaise lecture de la situation conflictuelle qui traverse la région, sachant que toute mauvaise lecture entraine à adopter de mauvaises positions et entrave à trouver les bonnes solutions.

Citant des exemples concrets, Sayyed Hassan Nasrallah a estimé que le conflit régional n’est pas confessionnel ou communautaire, autrement dit chiite-sunnite, comme les Etats-Unis et les centres de recherche occidentaux veulent faire croire à nos peuples...loin de là.  

Les principaux points de son discours :  

 


Le dossier libanais :


Le parlement :

Le mandat du parlement actuel touche à sa fin,  bientôt les délais constitutionnels vont expirer et donc c’est tout l’avenir d’une institution qui est en jeu.

Vous avez trois choix : soit la prolongation, soit la tenue d’élections parlementaires et soit le vide constitutionnel.
 
Pour ce qui est des élections, un dilemme se pose, les sunnites sont contre pour leurs raisons..
Pour ce qui est de la prolongation, les chrétiens également sont réticents.
Alors que faire ? Le vide constitutionnel !!
Notre position au Hezbollah est claire.  Nous avons affirmé à maintes occasions privées ou publiques que nous sommes pour la tenue des élections,  nous sommes prêts.
Concernant la prolongation, nous sommes tout autant prêts, par contre, ce dont nous ne sommes sans aucun doute prêts à accepter c’est le vide constitutionnel.  Alors qu’on nous accuse  de chercher à entrainer le pays dans le vide constitutionnel invoquant qu’une telle situation nous convient !!
Que ce soit clair pour tous, nous refusons catégoriquement le vide constitutionnel.
Nous sommes donc confrontés à une situation périlleuse où une institution étatique est en danger et donc cela exige de la part du président du Parlement  à faire appel à tout son art pour trouver la solution qui convient à tous, et il est de notre devoir de le soutenir par tous les moyens pour sortit de cette crise.
 

Les élections présidentielles


A suivre

 

Source: Spécial notre site

03-11-2014 - 21:06 Dernière mise à jour 03-11-2014 - 21:32

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=200429&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

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