LIBYE : LE PREMIER MINISTRE FANTOCHE ENLEVE.....PUIS LIBERE
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Le Premier ministre libyen Ali Zeidan, a été enlevé jeudi à l'aube par un groupe armé et a été «conduit vers une destination inconnue», a annoncé le gouvernement libyen. «Le chef du gouvernement de transition, Ali Zeidan, a été conduit vers une destination inconnue pour des raisons inconnues par un groupe» d'hommes qui seraient des ex-rebelles, a indiqué le gouvernement dans un bref communiqué sur son site internet. Cet enlèvement intervient cinq jours après la capture à Tripoli d'Abou Anas al-Libi, un chef présumé d'Al-Qaïda, par un commando américain. Le gouvernement «soupçonne» deux groupes d'ex-rebelles, la «Chambre des révolutionnaires de Libye» et la «brigade de lutte contre le crime», qui dépendent en théorie des ministères de la Défense et de l'Intérieur, d'être derrière cette opération. Réunion d'urgence Le gouvernement a indiqué que le Conseil des ministres tenait une réunion d'urgence. «Le gouvernement et le Congrès général national (Parlement) vont traiter cette situation», a ajouté le communiqué qui «appelle les citoyens au calme». M. Zeidan a été enlevé de l'hôtel Corinthia où il réside, a précisé une source du bureau du Premier ministre sans autre précision. Le déroulé des faits est encore flou. Des vigiles ont expliqué à la presse avoir cru à une arrestation, et non à un enlèvement. «Un grand nombre d'hommes armés sont entrés dans les lieux très tôt jeudi. Mais nous n'avons rien compris à ce qui se passait», a indiqué un employé de l'hôtel. Contacté par l'AFP, le ministre de la Justice, Salah al-Marghani, a confirmé l'information, sans autre détail. Enlèvement revendiqué Un groupe d'anciens rebelles libyens a revendiqué l'enlèvement, qui «intervient après la déclaration de John Kerry concernant la capture d'Abou Anas al-Libi, après qu'il a dit que le gouvernement libyen était informé de cette opération», explique un porte-parole de la Chambre des révolutionnaires libyens. Le gouvernement avait exprimé sa surprise et avait exigé des explications de Washington quelques heures après la capture de ce leader d’Al-Qaïda. Abou Anas al-Libi, 49 ans, est soupçonné d'avoir commandité les attentats ayant frappé les ambassades américaines du Kenya et de Tanzanie, le 7 août 1998. Ce jour-là, une voiture piégée devant l'ambassade américaine à Nairobi avait fait 213 morts, dont seuls 44 travaillaient à l'ambassade. Simultanément, un camion-citerne piégé avait explosé devant l'ambassade américaine à Dar es-Salaam, en Tanzanie, tuant 11 passants. Source: agences et rédaction | |||||||||||
10-10-2013 | 10:27 |
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