PAYS BASQUE : NOUS EXIGEONS LA VERITE SUR LA MORT DU MILITANT BASQUE XABIER LOPEZ PENA !

Publié le par Tourtaux

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Des panneaux exigeant la vérité sur le décès de Xabier Lopez Peña ont été déposés aux grilles de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et  devant  

l’Institut Médico Légal de Paris où serait encore Le corps de Xabier Lopez Peña

 

 

NOUS  EXIGEONS  LA  VERITE SUR  LA  MORT  DU   MILITANT  BASQUE XABIER  LOPEZ  PEÑA  !

 

Xabier Lopez Peña, surnommé « Thierry », était militant de l’organisation révolutionnaire basque ETA. Entre 2005 et 2007, il était l’un des négociateurs de son organisation lors des discussions engagées avec le gouvernement espagnol afin de trouver une solution politique au conflit que connaît le Pays basque depuis plusieurs décennies.


Suite à l’échec de ce processus, Xabier est arrêté en mai 2008 par la police française et incarcéré. Il devait être jugé prochainement pour son appartenance à ETA.


Emprisonné à Fleury-Mérogis, il était suivi pour une maladie cardiaque. Le 11 mars 2013, Xabier est hospitalisé à Corbeil-Essonnes pour la mise en place d’un stent. Selon des proches de détenus présents ce jour-là, il est sorti de l’hôpital sur ses deux jambes. Pendant toute une semaine, sa famille ne sait pas où il se trouve ! Ce sont les autres prisonniers politiques basques de Fleury qui font sortir l’information.


Le 19 mars, grâce à l’insistance de leur avocate, la famille de Xabier apprend qu’il a été transféré à la Pitié-Salpêtrière, dans l’aile réservée à l’Administration Pénitentiaire. Un médecin informe la famille que Xabier a fait un AVC. Mais le flou demeure alors que son état s’aggrave.


Dans la nuit de 29 au 30 mars, Xabier décède, la famille ne sera prévenue qu’à 13h. Alors que l’autopsie est pratiquée sans un médecin de confiance, la famille n’a toujours pas le droit de voir le corps de Xabier !


Dans les jours qui suivent, plusieurs conférences et interviews sont données en Pays basque. Dans l’une d’elles, le frère de Xabier rapporte des propos qu’il lui a tenus il y a trois mois : « Je ne vais pas me suicider, maintenant si il m’arrive quelque chose, vous saurez ce qui s’est passé… » Dans une autre conférence, la famille emploie les mots d’ « assassinat politique ».

 

Nous nous rappelons que l’Etat français a été complice du GAL,
complice de la disparition de nombreux militants basques,
complice de la mort de Jon Anza.  

Nous exigeons de connaître la vérité !          

Que s’est-il passé avec Xabier ?

Publié dans Pays Basque

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