VENEZUELA : NOUVELLES TENTATIVES DE DESTABILISATION DU GOUVERNEMENT PROGRESSISTE ELU DEMOCRATIQUEMENT PAR LE PEUPLE

Publié le par Tourtaux

  Akil Cheikh Hussein

Il est normal pour le régime instauré par Hugo Chavez lorsqu’il a brisé le joug de l’hégémonie étasunienne, adopté des politiques anti-impérialistes, donné la priorité aux intérêts de son peuple, à commencer par ses couches les plus déshéritées, de se trouver aux prises avec toute sorte de pressions et de complots tramés par les appareils étasuniens qui y utilisent des groupes locaux sous le nom d’opposition.

En vérité, le Venezuela ne fut jusqu’en 1998, date de l’accession de Chavez à la présidence, que l’une des républiques bananières croupies dans l’arrière-jardin des Etats-Unis. Avec toutes les conséquences d’une telle situation: Dépendance des politiques extérieures, mainmise sur les potentialités du pays au profit des firmes étasuniennes et des ouailles locaux.

En témoignent, durant les dernières années qui ont précédé l’accès de Chavez auNouvelle tentative pour déstabiliser le Venezuela. pouvoir, les taux de pauvreté qui frappaient 66 % de la population en 1995, et la part de l’individu du produit intérieur qui a chuté à son niveau d’il y a un quart de siècle, alors que les prix enregistraient une augmentation de 100 %.

Nous pouvons nous constituer une idée des avances réalisées par le  Venezuela pendant les deux premières années du règne de Chavez rien qu’en jetant un coup d’œil sur certaines des mesures prises par Pierre Carmona qui s’est autoproclamé président pendant le coup d’Etat tenté en 2001: Annulation des lois visant à permettre au Venezuela d’établir sa totale souveraineté sur ses richesses pétrolières. Suppression des lois du «retour à la terre» en vertu desquelles les terres des grands propriétaires avaient été distribuées aux paysans pauvres.  Abandon du qualificatif «Bolivarienne» du nom officiel de la République du Venezuela...  Des mesures qui n’ont pas été appliquées car le peuple vénézuélien était descendu dans la rue avec l’appui de l’armée et le coup d’Etat était étouffé dans l’œuf.   

Une autre tentative de déstabilisation a eu lieu à la fin de 2002 au milieu d’appels à la désobéissance civile. Des groupes de choc appartenant à l’extrême droite ont détruit ou brulé un grand nombre d’usines, de raffineries et d’oléoducs. Ils ont également bloqué les navires pétroliers destinés à l’exportation du pétrole. Par conséquent, la production du pétrole vénézuélien a chuté de trois millions de barils par jour à moins de 200 mille barils.  C’est alors que le Venezuela a connu pour la première fois un rationnement des combustibles et une hausse vertigineuse des prix de l’eau et des produits de première nécessité.

Cependant, le peuple vénézuélien est descendu dans la rue et a mis le complot en échec. Puis, en réponse à l’opposition qui demandait une réduction de la durée du mandat présidentiel, un scrutin fut organisé en août 2004 et Chavez l’a remporté avec 60 % des voix. Chavez a été réélu pour une deuxième puis pour une troisième fois en 2006 et en 2012.

Après la mort de Chavez, son successeur Nicolas Maduro a été élu président de la république par la même voie démocratique en Avril 2013. Par la suite, le régime Chavez-Maduro a remporté les élections municipales. Ses candidats ont gagné 77 % des municipalités du pays.

Dans les conditions de leurs défaites successives dans les confrontations électorales, lesNouvelle tentative pour déstabiliser le Venezuela. hérauts de la fausse démocratie n’avaient plus d’autres ces arguments que le recours aux sabotages et au terrorisme.

Depuis le début de février, de nouveaux appels à la désobéissance civile ont été lancés sur l’arrière-fond de la grande hausse des prix de beaucoup de produits d’importation. En vérité, la plupart des firmes privées travaillant dans ce domaine et qui profitent de subventions gouvernementales pour assurer ces produits à des prix raisonnables s’investissent plutôt dans la préparation des conditions propices pour la promotion de la contre-révolution. Elles cachent beaucoup de ces produits, ce qui entraine une hausse de leur prix pouvant aller jusqu’à 1000 %.

Il est normal, dans un pareil cas, que la rue réponde positivement aux appels à la protestation et que des manifestations sortent sous les slogans de la démocratie et du printemps vénézuélien pour condamner cette mauvaise situation.

Il est également normal que des manifestations sortent pour soutenir le régime en place après la découverte par les pouvoirs vénézuéliens d’un grand nombre d’entrepôts bourrés de milliers de tonnes de riz, de sucre, de lait, de café, de l’huile et autres produits essentiels à un moment où la machine médiatique internationale dénigrait le régime et l’accusait d’être incapable d’assurer du «papier de toilette» aux citoyens.

Il est normal encore et encore que les groupes terroristes de choc tirent sur les manifestants de l’opposition pour faire passer le canular parlant du «président qui tue son peuple» et pour pousser le pays vers la guerre civile. Mais il est certain que le Venezuela l’emportera, comme toujours, sur les tentatives de déstabilisation menées par les appareils étasuniens.            

Source: French.alahednews

27-02-2014 | 11:35

 

 

Publié dans Venezuela

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article