REIMS : LES SALARIES DU CCAS ATTENDAIENT MIEUX DE LA GAUCHE...CAVIAR !

Publié le par Tourtaux

 

Reims  
Le ras-le-bol des salariés du CCAS

Le siège du CCAS était fermé hier matin en raison d'une grève.

Après un premier mouvement en novembre dernier, des salariés du centre communal d'action social étaient à nouveau en grève hier matin bloquant ainsi l'entrée du siège du CCAS, rue Voltaire. « Nous demandons le recrutement de personnel par rapport à la surcharge de travail et le retard qui s'accumulent », expliquent Franck Hoffman, élu au conseil technique paritaire, et Ghislain Jannot, secrétaire général CGT. « Les changements du mode de calcul pour les aides du CCAS sont une bonne chose. Mais qui dit plus de dossiers, dit plus de travail. »
Altercation entre usagers.
Si les revendications ne sont pas récentes, un incident qui s'est déroulé la semaine dernière a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. « Il y a eu une altercation entre usagers qui en avaient marre d'attendre. Des chaises ont volé. Cela a été très très tendu. Tout ça c'est le résultat du manque de temps et de personnel ! Il y a un vrai ras-le-bol »
A cette situation se rajoute d'autres demandes qui tardent à trouver des réponses. « On a demandé que les sièges soient fixés au sol pour éviter ce qui s'est passé la semaine dernière. Rien n'a été fait. On a proposé aussi que les ordinateurs soient équipés d'un système d'alarme commun pour pouvoir prévenir si on a un souci avec un usager. On attend toujours… »
Concernant les revendications matérielles, Stéphane Joly, adjoint en charge du CCAS explique avoir demandé à ses équipes de tout faire pour accélérer la procédure.
Pour ce qui est des moyens humains, les salariés devront attendre. « Ils ont demandé un agent d'ambiance pour assurer la sécurité », indique l'élu. « Je ne suis philosophiquement pas d'accord sur ce point car nous ne sommes pas dans une grande surface. Pour ce qui est du renforcement des équipes, j'ai expliqué aux syndicats que nous ferons un point fin juin. On aura alors une idée réelle des besoins liés à la mise en place du RSA et du reste-à-vivre. En fonction on pourra, à cette période où est voté le budget supplémentaire, envisager ou pas un renforcement des équipes. »

Source : Journal L'Union

Publié dans Lutte des classes

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