LES CATERPILLAR ATTENDENT SARKOZORRO SANS SES GARDES DU CORPS !

Publié le par Tourtaux

 Caterpillar: les salariés réclament Sarkozy chez eux
Piquet de grève devant l'usine Caterpillar de grenoble, le 31 mars 2009
Piquet de grève devant l'usine Caterpillar de grenoble, le 31 mars 2009/Jean-Pierre Clatot AFP
EMPLOI - Ils ont refusé l'invitation à rencontrer jeudi à l'Elysée le Président, réclamant que ce dernier se rende sur place...
Le message est simple, c'est au chef de l'Etat de faire le premier pas. «On n'accepte pas de passer pour des voyous. On n'ira pas le voir, il n'a qu'à venir ici», a déclaré à l'AFP le délégué CGT Pierre Piccarreta à l'issue d'un vote à l'unanimité en assemblée générale. Quelque 300 manifestants étaient massés à la mi-journée devant le comité d'entreprise de Caterpillar.
 
La porte reste ouverte
 
Les salariés ont été informés mardi soir qu'ils étaient attendus à l'Elysée jeudi à 16heures. Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a confirmé que les représentants du personnel de l'usine Caterpillar devaient être reçus par le conseiller social du chef de l'Etat Raymond Soubie et pris acte de leur refus de répondre à cette invitation. «La porte du conseiller social du président reste ouverte et nous sommes prêts à jouer un rôle important sur ce dossier», a ajouté Luc Chatel à la presse en rendant compte des travaux du Conseil des ministres.

>> A lire également: Interview: «Vers des conflit très durs au niveau local», ici.
 
La ministre de l'Economie Christine Lagarde «a eu au téléphone le président américain du groupe Caterpillar pour demander la pérennité du site de l'Isère», a poursuivi le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation, «ce qui est vraiment notre objectif». Les salariés de Caterpillar ont critiqué les déclarations de Nicolas Sarkozy, qui a dit mardi qu'il ne «laisserait pas faire» les salariés séquestrant des dirigeants pour dénoncer les plans sociaux. La semaine dernière, quatre cadres de Caterpillar avaient été séquestrés.
 
De 733 à 600 postes supprimés
 
Une dizaine de membres du comité d'entreprise sont retournés à la direction départementale du travail mercredi afin de calculer l'augmentation des primes de licenciement de chaque salarié après la décision de la direction de revoir à la hausse l'enveloppe du plan social, de 48,5 à 50 millions d'euros. En fonction de ce calcul, d'autres actions seront envisagées dans la journée. La direction a aussi proposé mardi «sous conditions» aux syndicats de réduire le nombre de licenciements prévus en France de 733 à 600. Les deux usines de Caterpillar, à Grenoble et Echirolles dans l'Isère, fermées mardi pour raisons de sécurité l'étaient toujours mercredi.

Source : 20 Minutes

Publié dans Lutte des classes

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T
Je suppose qu'il va vouloir montrer ses muscles et se rendre à l'usine sans prévenir avec ses sbires. Il ne connait que l'usage de la force. Les Caterpillar ont décidé à l'unanimité de l'envoyer sur les roses, ce n'est pas pour faire semblant. Le zigotto va devoir tourner sa langue... de bois mensongère avant de l'ouvrir.<br /> <br /> Les paroles balancées en l'air dans l'Est chez les Arcelor vont lui retomber sur la tronche.<br /> Plus personne, à moins d'être le roi des cons, ne croit ce qu'il bonimente. Aux yeux de l'opinion publique, il passe pour ce qu'il est : un loufoque. En effet, rien ne le différencie de son copain américain G. Bush que le peuple tout entier prend pour un dungue.<br /> <br /> Allons-nous conserver jusqu'à la fin de son mandat un tel individu à la tête du pays?<br /> <br /> Jacques Tourtaux
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C
Alors là, ils ont entièrement raison, qu'il vienne les voir, l'autre nain hyperactif....qu'il aille au charbon de temps en temps, il n'y a pas que les voyages au soleil lorsque l'on est président.Mais, s'il vient, attention aux promesses d'élu et aux parole de p...à la gandrange !!!
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