PTPM AY : JUGEMENT ATTENDU DEMAIN SUR LA VALIDITE DE LA PROCEDURE

Publié le par Tourtaux

Ay  
Plan social à la PTPM / Trèves « en expansion » à l'étranger

Les salariés attendent avec impatience le jugement.

C'est demain que le tribunal de grande instance de Reims, rendra sa décision sur la validité de la procédure de plan social engagée par la PTPM.
Les salariés attendent avec impatience le jugement. Ils espèrent la suspension de la procédure et dénoncent la mauvaise foi de Trêves, sur la situation du groupe et ses projets d'expansion, à l'étranger.
« La volonté du groupe, à terme est de quitter la France, et même l'Europe occidentale », estime Dominique Berthelot, secrétaire du CE. En Espagne et au Portugal, des restructurations sont aussi en cours.
« La crise : un pretexte ! »
« La crise est un prétexte aux suppressions d'emplois. Lors de la réunion du CE européen, nous avons appris qu'il y avait des usines où la production augmentait, en Slovaquie, en République Tchèque et en Slovénie ». Trèves recrute au Maroc pour sa filiale Treroc, et se présente dans les offres d'emplois comme un groupe « en forte expansion ». Le groupe envisage aussi d'ouvrir trois nouvelles usines en 2009 en Inde.
« La prime à la casse pour relancer les ventes de voitures, la recapitalisation de 55 millions d'Euros du FMEA (Fonds de modernisation des équipementiers automobiles), ces aides profitent à Trèves, mais pas aux

Français », constate amèrement Alain Hamou, délégué syndical.
Au moment de la constitution du FMEA et de l'attribution des 55 millions à Trèves, l'État n'avait demandé aucun engagement du groupe pour le maintien de l'emploi. Aujourd'hui, par l'intermédiaire de Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie, il semble satisfait d'avoir sauvé Trèves et 1.200 emplois.
Le sous-préfet d'Epernay, Gilles Giuliani, s'était félicité du maintien de l'activité du Cera (centre de recherche), à Reims. « Auparavant, on était plus de 2.000. Alors, oui on a sauvé des emplois, mais dans deux ans ? s'interroge Alain Hamou. Il n'y a pas que la production qui est délocalisée. Trèves recrute aussi des ingénieurs à l'étranger ». La lettre de Dominique Lévêque, maire d'Aÿ, adressée au président de la république Nicolas Sarkozy le 14 avril est restée sans réponse. Il a récidivé il y a quelques jours. 
Source : L'Union  

Publié dans Lutte des classes

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