LUTTE DES CLASSES : COMMUNIQUE DE L'UL CGT LEGITIME DE DOUAI

Publié le par Tourtaux

L’agenda des

manifestations n’est plus d’actualité 26,27, 28, 29 Mai et les jours suivants :

l’heure est à l’action, la grève pour nos revendications !

            L'argent coule à flot pour les uns, alors que la misère se répand chez les salariés, les chômeurs et les retraités, avec la complicité du gouvernement. Ainsi selon la Banque de France, les dossiers de surendettement de mars 2008 à mars 2009 ont augmenté de 30%. Sur le premier trimestre 2009 elle a recensé 58.188 nouveaux dossiers soit 16% de plus que pour la même période pour l’année dernière.

Avec ce constat, une explosion du crédit à la consommation non pas pour s’équiper, mais pour boucler la fin de mois et acheter les produits de premières nécessités. Les banques spéculent et font de l’argent sur le dos des travailleurs en difficultés.

Telle est la réalité à laquelle est confrontée la classe ouvrière, la pauvreté connaît un accroissement sans précédent. Sous prétexte de la crise du système capitaliste, tout est bon pour les patrons pour faire baisser les coûts salariaux, supprimer les acquis, délocaliser, licencier et mettre les travailleurs au chômage.

Le coût du travail n’est qu’un prétexte, car en France le coût unitaire du travail a été réduit de dix points en dix ans et le travailleur de France est l’un des plus productifs au monde.

 
Mais ça n’empêche pas le patronat de casser nos industries pour mieux délocaliser, ainsi selon l’INSEE, ce ne sont pas moins de 320.000 postes en moins au 1er trimestre 2009, avec une destruction de 20.000 à 25.000 emplois industriels chaque mois.La crise ce n’est pas nous, c’est eux : En trente ans ils ont détourné 10% du produit intérieur brut de la masse salariale à leur profit. Tous les spécialistes le disent, ce sont ces trente années de pressions sur les salaires, de destructions d’acquis sociaux, de spéculations boursières et de désindustrialisation qui sont à l’origine de cette situation. Si nous laissons faire plus rien n’arrêtera le patronat et le gouvernement à sa botte !
 
Le temps est venu de s’adresser directement à ceux qui saignent les travailleurs depuis trop d’années et détournent le fruit de leur travail.
 
 
 
 Y EN A MARRE
Ensemble, Public-Privé, il est urgent de dire ça suffit, chacun sur son lieu de travail, de façon appropriée à la situation de l’entreprise, en fonction des revendications spécifiques à celle-ci, chacun doit être porteur de ce message, OUI Y’EN A MARRE !
OUI Y EN A MARRE, de voir que malgré que l’argent existe pour satisfaire nos revendications, que ce soit en matière d’emplois, de pouvoir d’achat, de revalorisation des retraites et prestations sociales, que celles-ci soient balayées d’un revers de main, méprisées, ignorées et comble de tout, de constater que des milliards d’euros de deniers public, sont généreusement distribués aux spéculateurs et aux patrons.
Le total des 500 plus grandes fortunes professionnelles de France est passée en un an de 200 milliards d’euros à 280 milliards d’euros.
 
Les groupes du CAC 40 ont dégagé en 2008 selon une estimation d’experts, près de 85 milliards d’euros et 43 milliards d’euros auraient été versés à leurs actionnaires soit une progression de plus de 7% par rapport à 2005.
 
En 2008, l’argent consacré aux dividendes (en hausse de 14%) a été supérieur au montant des investissements.
 
La loi de finances 2009 offre au patronat 26 milliards d’exonération de cotisations sociales et 85 milliards au titre de l’allégement de la fiscalité (bouclier et niches fiscales)
 
Dans le Nord-Pas de Calais 20% de la population de moins de 65 ans est en situation de pauvreté.
 
Le Nord-Pas de Calais est la 4ème région française en termes de richesse économique alors que son taux de pauvreté est de 5 points supérieur à celle de la  moyenne nationale.
 
Dans le Nord-pas de Calais les salaires sont inférieurs en moyenne de 10% par rapport au niveau national.
 
 

Alors le mardi 26 mai 2009, débrayons massivement 1 H minimum dans l’ensemble des entreprises du Public, comme du Privé et des services publics pour :       

 Le maintien et le développement des emplois.

 Le salaire minimum à 1600€ net déduction faite des cotisations.

 La revalorisation immédiate des salaires et des retraites de 300€.

 La retraite pleine et entière à 55 ans et 50 ans pour les travaux pénibles.

, de la misère, du chômage, de la casse de nos acquis, de nos industries et de nos vies, alors que notre région porte le maillot jaune des inégalités sociales, que les travailleurs, les retraités, les sans emplois n’ont jamais été autant confrontés aux affres de la misère, les patrons avec la complicité du gouvernement en veulent toujours plus.

Source : http://www.ulcgtdouai.com/

Publié dans Lutte des classes

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