LES ARDENNES FRAPPEES DE PLEIN FOUET : A REVIN 14 LICENCIEMENTS CHEZ IMPRESSION SA QUI VA FERMER

Publié le par Tourtaux

Revin  
Quatorze licenciements en perspective / Impressions SA va fermer boutique

Les salariés sont écœurés.



 

C'est une bien mauvaise nouvelle que nous avons apprise hier : le tribunal de commerce de Sedan a décidé la liquidation judiciaire de l'entreprise Impressions SA située avenue Danton à Revin. En février dernier, nous avions relaté les difficultés de la société et la mise en œuvre d'un plan social.
Apparemment, Maître Stackler, administrateur judiciaire, n'a pas trouvé, pour Impressions SA, d'autre piste que la fermeture.
Ce sont donc 14 salariés qui vont se retrouver sur le carreau, quatre ayant déjà été licenciés en mars (dont trois préretraites).
« L'entreprise fermera le 24 juillet, nous devons encore finir des commandes, après c'est terminé », explique la déléguée du personnel.
« Nous étions en redressement depuis décembre 2008. On avait du travail, mais je pense qu'il y avait un manque de trésorerie, c'est vraiment malheureux d'en arriver là ».
Depuis un certain temps, l'entreprise n'avait plus de dirigeants. C'était l'administrateur judiciaire qui gérait tout.
Pour les salariés, c'est un coup dur à encaisser : « Moi j'avais mis du temps à trouver un emploi. Cela fait 9 ans que je travaille ici. C'est catastrophique, d'autant qu'on a encore du travail »,

témoigne une salariée. En effet, l'activité d'Impressions SA est divisée en deux : la « panoplie » (la mise sous plastique des notices d'Ardam) et l'imprimerie. Pour la panoplie donc, l'activité est toujours possible. Elle se poursuivra d'ailleurs avec un nouveau prestataire, Xerox.
« Oui mais ce qu'il faut bien dire, c'est que ce nouveau prestataire ne reprendra que les salariés qui l'intéressent, c'est-à-dire les plus performants à son goût, les anciens se retrouveront sur le carreau, ainsi que les personnes handicapées », gronde une salariée. « C'est de la discrimination ! ».
Les 14 salariés qui n'ont pas encore reçu leur lettre de licenciement, ont en moyenne entre 40 et 45 ans.
Maître Stackler que nous avons contacté hier nous a confirmé par le biais de sa secrétaire, la décision du tribunal de commerce de poursuivre l'activité jusqu'au 31 juillet et de faire passer ensuite quelques salariés sous contrat Xerox.
Source L'Union

Publié dans Lutte des classes

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