PORCHEVILLE : LES SANOFI-AVENTIS SERAIENT DANS LA HOTTE DU PERE NOEL UMP ESTROSI

Publié le par Tourtaux

 

Porcheville

Les Sanofi-Aventis veulent rencontrer le ministre

Après l’annonce hier par Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, du maintien du site de Sanofi-Aventis à Porcheville, les 200 salariés demandent à le rencontrer.  
 
« J’ai déjà obtenu du PDG de Sanofi France que le site de Porcheville, sur lequel pesaient les plus gros risques, ne ferme Hier, Hier, Christian Estrosi a assuré le maintien du site du groupe pharmaceutique à Porcheville, alors qu’il y a un mois la direction avait évoqué sa cession d’ici à 2013.
Cette annonce a mis du baume au coeur des quelque 200 salariés yvelinois du numéro un européen de l’industrie pharmaceutique.

Ils refusent la vente

« On savait déjà que le site de Porcheville ne fermerait pas. Ce n’est pas une information, explique Bernard Gérin, secrétaire CFDT au comité d’entreprise. En revanche, le ministre n’écarte pas la possibilité que le site reste au sein du groupe. Et c’est une bonne nouvelle, car nous nous battons pour cela. Et nous sommes loin d’avoir renoncé. »
Pour les salariés, le pire des scénarios serait la vente du site, même si le groupe leur assure un repreneur « socialement acceptable avec un projet crédible ». « Le problème est la viabilité de ce repreneur et la pérennité des emplois, souligne Bernard Gérin. La suppression d’emplois ne sera peut-être pas faite par Sanofi, mais par le repreneur. »
Même écho auprès de Thierry Bodin, représentant de la CGT. « L’intervention de Christian Estrosi nous conforte dans l’idée qu’il y a des possibilités pour que le site de Porcheville reste dans le giron du groupe et qu’il nous faut continuer à démontrer l’aberration du projet de restructuration. Le groupe surfe sur la crise pour supprimer des emplois. » Au total, 1 200 emplois sont menacés sur toute la France. Depuis la menace de cette cession, les salariés de Porcheville ont manifesté et interpellé les élus. Ils espèrent à présent « pouvoir rencontrer à la rentrée le ministre », qui selon son entourage est en contact régulier avec la direction du groupe. « Il faut que les pouvoirs publics interviennent, lance Thierry Bodin. Ils ne peuvent plus rester indifférents à la gestion et aux choix stratégiques de Sanofi qui représente tout de même 50 % des chercheurs de l’industrie pharmaceutique en France. » Au deuxième trimestre 2009, le chiffre d’affaires du groupe a atteint 7 milliards d’euros.

 

 

Le Parisien

Publié dans Lutte des classes

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