CONTI : POUR DEFENDRE LEUR HONNEUR ET LEUR DIGNITE XAVIER MATHIEU ET SES 5 CAMARADES VIENNENT DE FAIRE APPEL CONTRE LA SENTENCE DE CLASSE DONT ILS S'ESTIMENT VICTIMES !

Publié le par Tourtaux

Mardi 8 septembre 2009

Saccage de la préfecture de Compiègne : les «Conti» font appel
Pour Xavier Mathieu, l'un des six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix condamnés pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril, ce procès est «politique». Ces derniers viennent de faire appel du jugement. En première instance, ils avaient écopé d'une peine de trois à cinq mois de prison avec sursis.

Les six ouvriers condamnés pour «destructions en réunion de biens au préjudice de l'Etat», comparaîtront donc une nouvelle fois devant la cour d'appel d'Amiens. Le 21 avril dernier, ils avaient participé au saccage des bureaux de la sous-préfecture de Compiègne, envahie par quelque 200 «Conti» dans le cadre d'une lutte emblématique pour la sauvegarde de leur usine de pneus, dont la fermeture avait été annoncée en mars.

«Ce qui est en jeu, c'est notre fierté», a poursuivi le leader. «On a voulu mettre plus bas que terre les symboles nationaux que sont les Contis». Selon l'avocate des salariés, Marie-Laure Dufresne-Castets, le jugement de première instance «est injuste». «Entre 150 et 300 personnes étaient présentes à la sous-préfecture et on fait porter à six d'entre elles la responsabilité de ce qui s'est passé. C'est contraire aux principes du droit», souligne-t-elle.

Le combat des salariés de Continental s'est conclu en juin par l'obtention d'indemnités de 50.000 euros par salarié licencié. L'entreprise allemande avait invoqué le 11 mars la chute brutale de l'activité automobile en Europe pour justifier la fermeture de l'usine de Clairoix qui employait 1120 salariés.
Source leparisien.fr

Publié dans Lutte des classes

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