CONTINENTAL CLAIROIX : ENTRE PATRONS VOYOUS LES DISCUSSIONS QUI ONT PRIS FIN "D'UN COMMUN ACCORD" POIGNARDENT LES "CONTI" !

Publié le par Tourtaux

 
"L'équipementier automobile allemand Continental a annoncé lundi dans un communiqué la rupture des négociations qu'il menait avec le groupe MAG, basé à Dubaï, sur une reprise éventuelle de l'usine française de pneumatiques de Clairoix (Oise).

Les discussions ont pris fin "d'un commun accord" et sans qu'un terrain d'entente ait été trouvé, précise Continental.

"Les deux parties ont mené des discussions intensives, mais ont finalement constaté qu'il n'était pas possible de trouver de base commune pour des négociations plus avancées", selon le communiqué.

Continental avait annoncé en mars la fermeture de l'usine de Clairoix (1.120 salariés), puis indiqué début mai avoir posé les bases d'une offre très avantageuse au groupe MAG pour une éventuelle reprise du site, en proposant notamment un contrat d'assistance technique pendant au moins dix ans.

Après un conflit social de plusieurs semaines, les syndicats étaient arrivés à un accord mi-juillet avec la direction de Continental, sur un plan de sauvegarde de l'emploi."
Actualité nationale, actualité économique : La République du Centre (5 October 2009)
 

 
Par CGT PHILIPS EGP DREUX

Publié dans Lutte des classes

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T
<br /> Ce n'est hélas pas un cas isolé et cela risque de s'amplifier. C'est la même chose lorsque pour saboter, torpiller un mouvement de grève, les patrons voyous font brûler l'outil de travail des<br /> salariés. Deux exemples :<br /> La grève dure des traminots et chauffeurs de bus lyonnais où, devant le refus de leur direction de discuter sérieusement, les élus syndicaux du personnel ont décidé d'occuper les locaux.<br /> Curieusement, c'est cette nuit-là que 34 bus prirent feu...<br /> Second exemple : A Reims où les ouvriers verriers désespérés allaient tenter le tout pour le tout pour sauver le four n°8 au cas où il y aurait un repreneur et bien la veille, dans la nuit, un<br /> début d'incendie s'est déclenché sur ce four, détruisant à tout jamais les ultimes espoirs qu'il restait de sauver le four. J'appelle ça du sabotage pour briser des travailleurs.<br /> Ce qui vient de se passer chez Continental est du même tonneau et, quels combats de classe les directions syndicales comptent-elles mener pour stopper les agissements honteux des patrons voyous?<br /> <br /> <br />
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C
<br /> C'est un vrai problème. Pour calmer les salariés on les suspend à des négociations avec un éventuel repreneur, négociations dont on peut se demander si elles n'étaient pas vouées à l'échec avant<br /> même de débuter.<br /> <br /> <br />
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