AFRIQUE DU SUD : APRES LE MASSACRE DE 34 MINEURS GREVISTES ABATTUS PAR LA POLICE AU SERVICE DU PATRONAT DE LA MINE DE MARIKANA, LE PRESIDENT ZUMA ANNONCE UNE SEMAINE DE DEUIL NATIONAL

Publié le par Tourtaux

Massacre de Marikana : une semaine de deuil national en l'Afrique du Sud

Quarante-quatre personnes ont été tuées en huit jours à la mine de Marikana, dont 34 grévistes abattus par la police.

Le président sud-africain, Jacob Zuma, a annoncé une semaine de deuil national de lundi à dimanche en mémoire des 44 personnes tuées en l'espace de huit jours à la mine de Marikana, dont les 34 grévistes abattus par la police. "La nation est sous le choc et dans la peine", indique un communiqué de la présidence, qui annonce un deuil du lundi 20 août au dimanche 26 août à la mémoire des "44 personnes tuées dans les incidents de Marikana".

Avant le massacre de jeudi, dix personnes avaient trouvé la mort entre le 10 et le 12 août dans des affrontements intersyndicaux à Marikana, dont deux policiers. "Le président a également décrété que jeudi 23 août serait le jour officiel pour les cérémonies commémoratives organisées dans le pays, en signe de deuil et pour promouvoir une société sans violence", indique la présidence.

Les drapeaux seront en berne dans tout le pays pendant une semaine, ainsi que dans les missions sud-africaines à l'étranger. "Cette semaine", dit le président, "nous devons nous unir contre la violence, quelle qu'elle soit. Nous devons réaffirmer notre foi en la paix, la stabilité et l'ordre, et dans la construction d'une société solidaire débarrassée du crime et de la violence". Dans le même communiqué, M. Zuma annonce la nomination d'une commission interministérielle chargée d'enquêter sur la tragédie, présidée par le ministre auprès de la Présidence, Collins Chabane.

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Publié dans Lutte des classes

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T
Pour le gouvernement progressiste de Zuma, la droite refait dangereusement surface. Ces ouvriers mineurs et leurs familles en paient le prix fort, celui de la mort d'êtres chers qui luttaient pour<br /> leur DIGNITE.
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B
La police du patron de la mine va-t-elle encore tuer des mineurs si ce lundi les grévistes ne reprennent pas le travail comme elle leur a ordonné?
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