AGIR LE 18 JANVIER POUR NE PAS SERVIR DE TREMPLIN ELECTORAL A SARKOZY MAIS SURTOUT POUR CONSTRUIRE LE RAPPORT DE FORCES QUE LES ENJEUX SOCIAUX NECESSITENT ET EXIGENT
| AGIR LE 18 JANVIER Après la journée d’action intersyndicale du 13 Décembre dernier, les confédérations se sont réunies le 19 pour décider d’initiatives futures. La CGT a proposé une journée d'action le 18 janvier, jour ou Sarkozy reçoit les organisations syndicales pour un « sommet social ». Ce « sommet social » est une opération politique visant à obtenir des organisations syndicales la paix sociale avant les élections présidentielles. Même si nous ignorons le contenu précis de cette rencontre, il est évident que le pouvoir capitaliste va poursuivre sa politique en 2012 et qu’il n’y rien à attendre d’une telle rencontre, d’autant qu’elle donne du crédit au « dialogue social » que pouvoir et patronat appellent de leur vœux. La lutte des agents de sécurité des aéroports nous montre quel type de « dialogue social » le capital nous propose. Si « Solidaires » et la FSU semblent d'accord avec la C.G.T, la CFDT oppose une nouvelle fois un refus d'agir. Elle déclare qu’elle n'est pas « sur une logique de mobilisation ». Elle se contentera donc de faire « des propositions d'urgence sur l'emploi » ! Rien de surprenant de la part de Chérèque. La collaboration de classe a ses obligations et ses servitudes. Tant pis pour les salariés et autres victimes du capital qui paient la crise dans notre pays. Mais l'essentiel n'est pas la CFDT. L'unité des travailleurs se construit sur les revendications avec l'action pour les faire avancer. Pas d'illusions sur la hauteur de ce sommet, mais cette journée peut avoir un autre retentissement qu'une rencontre entre « partenaires sociaux ». Seul compte le rapport de force. Ce 18 janvier peut être un tremplin pour porter les exigences au niveau des enjeux sociaux. C’est ce que pensent nombre de salariés et militants d’entreprises. La C.G.T a dû en tenir compte, sa commission exécutive vient de décider de faire du 18 Janvier, une journée interprofessionnelle d’action. C’est la seule voie à suivre, car cette journée peut conduire à la construction d’un mouvement coordonné et déterminé. Pas de trêve électorale !
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