BETHENY (51) : LE TRANSPORTEUR CAILLOT DEMENAGE SON ACTIVITE DE COPACKING EN AUVERGNE

Publié le par Tourtaux

Vendredi 24 février 2012 5 24 /02 /Fév /2012 18:19

Le groupe Caillot, transporteur, basé à Bétheny vient de décider de déplacer son activité rémoise de garnissage et de conditionnement de bocaux de verre «Le Parfait» sur le site de l'ancienne verrerie Sediver de Saint-Yorre.

Implantée sur l'ancien site rémois d'Electrolux, cette activité qui a employé jusqu'à 100 personnes avait été mise en place par le transporteur le 1er janvier 2006 à une époque où l'américain Owens Illinois avait à Reims une division pots et bocaux alimentaires après avoir repris en 2001 les Verreries mécaniques champenoises. On y traitait jusqu'à 30 millions de pièces par an.

Le leader mondial de l'emballage en verre et en plastique ayant décidé en mai 2009 de fermer le site de la VMC pour regrouper son activité bocaux à Puy-Guillaume, entraînant le licenciement de 146 personnes, l'activité de copacking a tout de même continué à Reims.

Le groupe Caillot a décidé de suivre son client dans le Massif Central, et d'investir dès avril un bâtiment de 10 000 m2 sis dans une friche industrielle de Saint-Yorre. À la clef une cinquantaine d'emplois.

Quid du personnel basé à Reims ? «Nous avons développé sur Reims d'autres entrepôts pour le champagne, notamment, afin de recaser le personnel de cette unité de garnissage sur ces nouveaux sites. Plusieurs familles marnaises pourraient aussi s'installer en Auvergne. Nous avons promis aux cinquante CDI que personne ne resterait sur le carreau

Pour les CDD et les intérimaires, c'est une autre histoire.

Avec ce déménagement, c'est une page de l'histoire industrielle de Reims qui se tourne.

 

http://www.lechatnoir51.fr/article-caillot-demenage-son-activite-de-copacking-en-auvergne-100051628.html

Publié dans Lutte des classes

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T
Que ce soit à Reims ou à Saint Yorre, les salariés des verreries risquent tous de choper ce qui vient de tuer leur leader syndical à 53 ans.
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G
SEDIVER St Yvorre, une lutte des salariés (ées) et de la région, qui maleureusement a fini par la fermeture de la boite<br /> c'est encore très présent aujourd'hui... d'autant plus que hier, nous enterrions le leader C.G.T. de ce combat, mort à 53 ans.<br /> déplacer une activité est une chose...<br /> mais pour ceux et celles qui vont rester sur le carreau dans la régions de Reims, ce n'est pas mieux<br /> les salariés ne sont pas du bétail<br /> nous sommes encore toutes et tous, sous le coup après la mise à mort de la boite, et celle de notre Camarade
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