BEZIERS : CE LUNDI 7 JUILLET 7H30 DEVANT LA SOUS PREFECTURE DE BEZIERS VENEZ NOMBREUX EXPRIMER VOTRE SOLIDARITE AVEC AMADOU WOURY BALDE, SOUS LA MENACE D'UNE EXPULSION

Publié le par Tourtaux

 

Bonjour,

Ta participation en soutien est la bienvenue ce lundi 7 juillet 7h30 devant la sous préfecture de Béziers. (voir ci-dessous).

Ce lundi 7 Amadou va déposer sa demande de titre de séjour étudiant, nous voulons qu'il ressorte de la préfecture avec a minima une affirmation écrite qu'il aura un titre de séjour étudiant lui permettant de faire sa thèse

Nous exigons des autorités préfectorales l’annulation de la menace d’expulsion au 6 juillet pesant sur, Monsieur Amadou Woury Balde, et exigeons qu'il obtienne un titre de séjour étudiant.
 Vous trouverez ci-joint la pétition signée par une centaine de collègues d’Henri IV demandant la prolongation de son autorisation de séjour pour l’année scolaire 2014-2015.

Vous trouverez ci-dessous le témoignage de notre collègue  Amadou Woury Balde.

Avec nos sincères salutations.

Contacts :

Amadou Woury BALDE : 06 76 40 62 22

Christophe Benoit (SNES Henri IV) : 06 81 30 61 05

CIMADE Béziers : 06 28 03 39 41

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« Je suis un professeur contractuel de lettres modernes au lycée Henri IV de Béziers depuis le 04 Novembre 2013 et je fais l’objet d’un refus de séjour assorti d’une obligation de quitter le territoire au plus tard le 06 juillet 2014.

En effet, je suis entré en France en septembre 2010 sous couvert d’un visa de long séjour.  Titulaire présentement d’un master de lettres modernes, obtenu en France, et professeur contractuel, j’ai fait une demande de changement de statut (d’étudiant à salarié) auprès de la sous-préfecture de Béziers. Mon titre de séjour était valable jusqu’au 13 décembre 2013 mais le rendez-vous que j’avais pu obtenir sur le site de la sous- préfecture avait lieu 6 jours après l’expiration de ma carte de séjour, c’est-à-dire le 19 décembre 2013. Soucieux du respect des délais de dépôt, je suis passé voir l’agent d’information de la sous-préfecture qui m’a dit que ce léger retard n’était pas grave et qu’on me remettra un récépissé de renouvellement de titre de séjour. Mais lorsque je me suis présenté à mon rendez-vous, le 19 décembre, l’employé de la préfecture a refusé mon dépôt de dossier alléguant que je ne suis plus en situation régulière.  Ensuite j’ai effectué une nouvelle demande qui a été rejetée et une obligation à quitter le territoire m’a été notifiée par un arrêté en date du 13/03/2014. Grâce à la mobilisation des collègues, amis et de mon employeur,  Monsieur le sous préfet annule l'OQTF et me donne un droit au séjour jusqu’au 6 juillet. Il s'avère que ce droit au séjour octroyé pour que je puisse terminer mon contrat ne s'accompagne pas d'une autorisation de travail pourtant obligatoire.

Je saisis un avocat pour contester la dernière décision de la sous-préfecture de Béziers et écris un recours. En réponse à ce recours je reçois un courrier me signifiant que si j'effectue une demande de titre de séjour étudiant celle-ci sera étudiée, or les employés de la sous-préfecture ont refusé de prendre mon dossier de demande de titre de séjour étudiant lors de mon rendez-vous du 24 juin. J’ai un nouveau rendez-vous le 07 juillet, c’es-à-dire au lendemain de l’expiration de mon nouveau droit au séjour et nous exigeons, collègues et amis, de la sous-préfecture l’étude de mon dossier en vue de me délivrer un titre de séjour étudiant.

L’expérience que j’ai eue cette année dans l’enseignement a été passionnante et je trouve que c’est une erreur pédagogique de dissocier les études universitaires de l’acquisition d’une expérience pratique. Les deux sont complémentaires et l’engagement dans le domaine professionnel ne doit nullement être interprété comme une fin des études pour lesquelles j’ai reçu le droit de séjour sur le territoire français.  Ainsi je ne vois pas l’intérêt de me refuser un prolongement de séjour me permettant de mener à terme ma formation puisque j’ai déjà reçu une lettre de confirmation et une attestation de mon inscription en thèse dès septembre 2014. A la fin de cette thèse, je souhaite retourner dans mon pays d’origine pour contribuer à la formation universitaire. »

 

BALDE Amadou Woury

Publié dans Lutte des classes

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