BRUAY : JACQUES TAILLEUX POUR UN 49ème CONGRES DE LUTTES DE CLASSES

Publié le par Tourtaux

POUR UN 49e CONGRES CAISSE DE RAISONNANCE
Faut-il parler de "rebelles" quand notre seul désir est de revoir une CGT digne de ce qu'elle fut depuis sa création, c'est à dire combative, décidée, solidaire, militante, novatrice ? Faut-il parler de rebelles ceux qui se retrouvent isolés dans leurs combats alors que notre CGT à toujours réagi sana attendre, avec force et détermination partout où les travailleurs défendaient leur beefsteak ? Faut-il parler de rebelles lorsqu'on se sent trahi par des leaders devenus de simples marionnettes du pouvoir et, pire par des défenseurs du capitalisme ? Faut-il parler de rebelles lorsque les bases doutent sur les orientations désastreuses de leurs dirigeants ?
Mon grand père et mon père ont participé à des sabotages dans leur mine pour éviter que le charbon ne parte en Allemagne. Ils ont participé à toutes les grandes grèves, aux plus dures d'ailleurs, face à des cohortes de Gendarmes mobiles et de CRS et je suis fier d'être l'enfant de ces justes, de ces rebelles. Oui, et si c'en est ainsi, rebelle je le suis.
Et dehors les traîtres, dehors les valets d'un monde que nous ne voulons pas.
C'est maintenant qu'il faille que les langues se dénouent. Alors camarades, ouvons les et bien grandes.

Publié dans Lutte des classes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article