CE JEUDI 6 FEVRIER 2014 TOUTES ET TOUS DANS L'ACTION PAR LA GREVE ET LES MANIFESTATIONS CONTRE LA POLITIQUE D'AUSTERITE DU GOUVERNEMENT SOCIALO FELON

Publié le par Tourtaux

 

Action interprofessionnelle du 6 février

148 manifestations et des actions partout dans les entreprises
lundi 3 février 2014 , par Sabine Ferry

Le 6 février 2014, la CGT appelle l’ensemble des salariés des entreprises du pays à agir pour exprimer leur contestation des choix gouvernementaux et patronaux, pour exiger une autre répartition des richesses créées par leur travail, au service de l’emploi, des salaires, de l’amélioration des conditions de vie et de travail et de la protection sociale.

A quelques jours de cette journée, les éléments portés à la connaissance de la CGT révèlent un fort engagement des militants dans les entreprises.

De nombreuses fédérations CGT appellent à agir à partir des revendications des secteurs professionnels par la grève et par l’organisation d’initiatives dans les entreprises. La fédération de la Construction, du Bois et de l’Ameublement par exemple, organise une journée d’action le 4 février 2014 avec grève et manifestation nationale à Paris, devant le siège de la Fédération française du bâtiment, pour la reconnaissance de la pénibilité dans les professions, pour un départ anticipé à la retraite à 55 ans. Dans un tract du 21 janvier 2014, elle indique que "cette action spécifique constitue un tremplin à la journée nationale d’action du 6 février 2014", à laquelle elle appelle à se joindre.

Des préavis de grève sont déposés dans les industries électrique et gazière, dans la santé et l’action sociale, dans les services publics et dans la fonction publique.

En régions et dans de nombreuses professions, des appels à la grève sont déposés pour faire pression sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) ou pour sauvegarder et développer l’emploi. C’est le cas, par exemple, dans les départements de l’Ariège, des Bouches-du-Rhône, de la Charente Maritime, de la Côte d’Or, de l’Isère et Rhône. Des préavis locaux dans les activités postales et de télécommunication viennent relayer l’appel national de la fédération CGT. Dans le commerce et les services, la CGT Amazon appelle, par exemple, les salariés à se mobiliser pour les salaires, l’emploi et la protection sociale solidaire. Des appels à la grève sont décidés chez Carrefour, dans la prévention sécurité, chez Metro, dans le groupe Casino. A Saint-Gobain, en Meurthe-et-Moselle, les salariés entreront en action à partir du 6 février pour sauver 80 emplois.

A Paris, une manifestation se déroulera à 14h00 de la place de la République à la place de la Nation en présence de Thierry Lepaon. En régions, on dénombre à ce jour 148 manifestations et/ou rassemblements. Manifestations souvent unitaires, et parfois, comme dans les Bouches-du-Rhône, élargies aux composantes du mouvement social dans une démarche initiée en 2013 autour de 14 dossiers industriels du département

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Voir la carte de France des initiatives et mobilisations
Voir notre dossier


http://www.cgt.fr/148-manifestations-et-des-actions.html

 
 

http://cgtpp.reference-syndicale.fr/files/2014/01/animation_cout_du_capital.gif

 

LE 6 FEVRIER 2014, JOURNEE NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE DE MOBILISATION: TOUTES LES RAISONS DE REVENDIQUER

 

72 milliards de déficits publics en 2013… mais, 80 milliards d’évasion fiscale par an ! 200 milliards de cadeaux faits aux entreprises et aux actionnaires... (source: rapport de la Cour des comptes). Comme si cela ne suffisait pas, le MEDEF réuni à Marcq-en-Barœul le 13 janvier dernier, exige 100 milliards supplémentaires pour l’hypothétique création d’un million d’emplois : 100.000 euros pour 1 emploi créé, le jackpot absolu !

 

La campagne sur le « coût du travail » orchestrée par le Medef ne vise qu’à culpabiliser les salariés et à permettre à une minorité d’accaparer les richesses produites par le travail. En 2012, un salarié donne 16,5 jours de son travail pour le seul dividende net des actionnaires… au lieu de 6,4 jours en 1981 !

Pour la CGT, les richesses créées par le travail doivent prioritairement servir à la réponse aux besoins sociaux, à la création d’emplois de qualité, à la revalorisation du SMIC, à la hausse des salaires pour vivre mieux et permettre une relance de la consommation des ménages et de la croissance.

En ouvrant le débat sur le « coût du capital » pour répartir autrement la richesse produite, la CGT veut rétablir la vérité. Elle veut démontrer que ce qui coûte ce n’est pas le travail, c’est le capital.

C’est pourquoi la CGT propose, dans l’unité la plus large, de porter ensemble nos exigences en matière de salaires, d’emplois, de conditions de travail, de protection sociale, de service public, le 6 février 2014.

Le matin, des actions ciblées sont proposées dans les territoires pour converger l’après-midi à la manifestation régionale à Lille – départ  14h30 Porte de Paris. Des prises de parole sont prévues durant le parcours, devant le Conseil régional, à Euralille et devant la Chambre de Commerce.

http://www.lavoixletudiant.com/wp-content/uploads/2012/01/logo_crous-2web.jpg

Défendre les CROUS et leurs personnels 

Pour garantir les droits des étudiants 

Démocratiser l’enseignement supérieur. 

 

Un trop grand nombre d’étudiants dont les familles subissent les conséquences de la crise économique et sociale vivent dans la précarité. Trop d’entre eux malgré les efforts consentis par leurs familles sont en difficultés et ne peuvent vivre dignement. Les inégalités sont renforcées par la difficulté d’accéder aux droits sociaux, de trouver un logement et parfois de se nourrir correctement. 

Les CROUS n’étant plus en capacité de fournir des logements en nombre suffisant sont conduits à proposer eux-mêmes aux étudiants des logements dans des résidences privées. 

Il est temps de remettre les CROUS au cœur d’une politique audacieuse d’offre publique adossée à la solidarité nationale et d’en finir avec la spéculation et les politiques des grandes entreprises de l’immobilier qui profitent du désengagement de l’Etat. 

Les 10 millions d’euros de subvention de fonctionnement en moins pour cette année, contraignent les CROUS à mener une politique d’équilibre budgétaire assis sur l’accroissement du chiffre d’affaire au détriment de leurs missions de service public et des conditions de travail de leurs salariés. 

Les personnels qui travaillent dans des conditions de plus en plus inacceptables sont pourtant en première ligne pour répondre aux demandes des étudiants. 

La FERC CGT est au côté des salariés des CROUS en grève le 4 février pour exiger avec leur syndicat UNCROUS 

 Une grille indiciaire ambitieuse, 

 L’intégration dans un vrai statut de la fonction publique ouvrant de vraies perspectives de carrière, ainsi que des passerelles vers d’autres secteurs dont les salariés sont exclus depuis plus 

 Des subventions de fonctionnement à hauteur des missions de service public, 

 La fin de la PFR et des primes au mérite, 

 La fin des gels de postes et le recrutement de personnel nécessaire au service des étudiants ainsi qu’au bon fonctionnement des unités de gestion et des services centraux, 

 Un dialogue social digne de ce nom dans chacun des CROUS et dans chacune des structures. 

 Le respect des grilles d’emplois dans chaque établissement. 

De plus, l’exonération de 35 Milliards d’Euros de cotisation sur la branche famille pour le patronat pourrait avoir des conséquences gravissimes sur toute l’action sociale. Qui paiera la facture ? Quel financement pour les prestations ? C’est pourquoi la CGT et notre Fédération de l’Education la Recherche et la Culture appellent à la grève et aux manifestations interprofessionnelles le 6 février*. 

 *A Paris, manifestation à 14 h place de la république

 RENAULT DOUAI, STORA, LA REDOUTE, VERRERIE D’ANICHE 

POUR L’EMPLOI, LES CONDITIONS DE TRAVAIL, LES SALAIRES 

MEME COMBAT !


Plus les jours, plus les semaines, plus les mois passent et plus les plans sociaux ne cessent de voir le jour dans toute la France et plus particulièrement dans notre région : le Nord-Pas-de-Calais. 

La désindustrialisation dans notre région n’a de cesse de grandir, laissant derrière elle, des dizaines de milliers d’emplois supprimés et, par la même occasion, un trop grand nombre de famille dans le désarroi le plus complet. 

L’A.N.I et les accords de compétitivité ne sont pas faits pour améliorer les choses bien au contraire, cela va accélérer la dégradation des conditions de travail, les salaires vont être gelés et les plans sociaux sont de plus en plus nombreux. 

Dernier en date, Stora Enzo, où près de 400 travailleurs risquent d’être sur le carreau dans les prochains mois, si aucun repreneur ne se fait savoir. 

Tout ceci est du à la soif des actionnaires qui grandit de plus en plus à cause d’un gouvernement social démocrate qui soutient le patronat ! 

Il est grand temps de changer les choses et d’imposer d’autres choix à notre cher président Hollande. 

Il est vraiment urgent d’imposer une loi sur l’interdiction des licenciements boursiers et de relancer les investissements industriels. 

Notre région est remplie de combats menés comme par exemple :  

- SEVELNORD à Hordain où nous avons obtenu le renouvellement de leurs gammes de véhicules

- RENAULT DOUAI, lancement de la plate forme 15/40, et la victoire au TGI de Versailles contre l’accord de compétitivité qui détériore nos conditions de travail

- La bataille qu’il nous faut gagner pour la plate forme logistique de la gare de Somain, avec la création de 400 emplois 


La solidarité doit être de mise, tous ensemble nous y arriverons !

Pour défendre nos acquis sociaux, nos salaires, nos conditions de travail et nos entreprises

Rejoignez nous, dès cet après midi à Lille,manifestation prévue à partir de 14h30, porte de Paris 

Tous ensemble dans l’action ! 

APPEL A LA MOBILISATION LE 6 FEVRIER - FILPAC CGT Métropole Nord

lundi 3 février 2014

Les motifs d’insatisfaction et les raisons d’exprimer notre mécontentement ne manquent pas. Nul besoin de catalogue pour illustrer les réalités de nos conditions de vie et de travail dégradées. La peur de perdre son emploi et l’angoisse de l’endettement figurent en tête des préoccupations des salariés… Les richesses créées par notre travail doivent prioritairement servir à la réponse aux besoins sociaux, à la création d’emplois de qualité, à la revalorisation du SMIC, à la hausse des salaires pour vivre mieux et permettre une relance de la consommation des ménages et permettre ainsi une relance de la croissance.


RDV LE 6 FEVRIER A 14H30, PORTE DE PARIS, LILLE

Documents joints

 

Fonctionnaires des Préfectures

Une CGT à l’Intérieur
lundi 3 février 2014 , par Frédéric Dayan

La CGT est bel et bien présente au ministère de l’Intérieur, qui n’est pas seulement composé de policiers. Elle y anime même un site internet pour mieux s’adresser aux personnels administratifs, techniques et spécialisés dans les préfectures et les sous-préfectures, en administration centrale, dans les services de police et de gendarmerie, dans les SGAP, les directions régionales et inter-régionales, les DDI, les greffes, les agences et les offices.

Voir le site internet de la CGT IntérieurCette présence de la CGT Intérieur se veut l’outil syndical de tous les agents qui veulent voir défendus leurs emplois, leurs salaires, leurs droits et leur dignité, trop longtemps et encore trop souvent bafoués dans ce ministère qu’on pourrait qualifier de « grande muette » des administrations civiles de l’Etat.
Ces salariés travaillent à l’accueil du public, instruisent des dossiers, font appliquer les réglementations. Ils sont adjoints administratifs, secrétaires, attachés, ouvriers, techniciens, ingénieurs, chauffeurs, assistantes sociales, personnels de résidence, inspecteurs des permis de conduire... Au cours de ces dernières années, comme tous les agents de la fonction publique, il ont vu leurs conditions de travail se dégrader très nettement. De très lourds risques psycho-sociaux sont apparus –que l’administration nie et dont elle tait la réalité– du fait des politiques d’austérité et de régression sociale, à travers la RGPP et aujourd’hui la MAP.

Les élections professionnelles du 4 décembre prochain seront donc l’occasion pour les agents du ministère de l’intérieur de faire entendre leur voix en votant CGT.

 

Publié le 04/02/2014 à 03:51, Mis à jour le 04/02/2014 à 08:31 | 2

Tous les mois, le collectif des syndicats CGT de la Mecanic vallée se réunit à Figeac./Photo DDM

Tous les mois, le collectif des syndicats CGT de la Mecanic vallée se réunit à Figeac./Photo DDM  

Malgré le boom du secteur aéronautique, principale filière des entreprises situées dans la Mecanic vallée, le collectif CGT du secteur appelle à une journée de mobilisation, ce jeudi 6 février, pour dénoncer la précarité et les conditions de travail des salariés.

Chiffres records, carnets de commandes pleins et annonces d’embauches, les entreprises du secteur aéronautique ont le vent en poupe. En pleine période de crise, ces bonnes nouvelles rassurent et laissent même espérer de belles perspectives pour la Mecanic vallée. Rien n’est moins sûr, selon le collectif CGT du secteur qui dénonce une réalité tout autre. «On a besoin de rétablir la vérité. De 2007 à 2012, la Mecanic vallée a perdu 11 175 emplois. Ce sont 5 500 emplois industriels détruits en Mecanic vallée, estime Alain Hébert, animateur du collectif CGT Mecanic vallée. 5 500 emplois, alors que notre principale filière, l’aéronautique, croule sous les commandes jusqu’en 2030.»

L'inquiétude et la précarité gagnent du terrain, selon le syndicat

Sur le territoire, un grand paradoxe semble s’installer : le travail se développe mais l’emploi ne progresse pas pour autant. «Depuis 2008, les chiffres d’affaires ont progressé de 6 % en Mécanic vallée dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique. Mais dans le même temps, les effectifs sont restés stables. Il y a forcément un problème…».

Pour le responsable syndical, aujourd’hui, l’inquiétude grandit à l’image de la précarité des salariés qui gagne du terrain. Selon Alain Hébert, «le boom de l’aéronautique, s’il est bénéfique au bassin d’emplois toulousain, ne bénéficie pas suffisamment à la sous-traitance. Nous sommes inquiets notamment sur la question de la précarité. Depuis cinq ans, nous voyons l’explosion des intérimaires qui représentent 12 % des effectifs de la métallurgie». Les cadences de travail s’intensifient au détriment des conditions de travail des salariés. Les membres du collectif CGT de la Mecanic vallée témoignent des tâches de plus en plus répétitives et de la pression supportée par le personnel. La question du maintien des compétences et du savoir-faire est clairement posée par le syndicat. Autres craintes exprimées : les dangers de la mono-industrie et la perte de l’attractivité du territoire. Dès ce début d’année, le syndicat CGT en Mecanic vallée a donc décidé «d’être à l’offensive sur tous les fronts et tous azimuts». Un premier rendez-vous est d’ores et déjà fixé à ce jeudi 6 février pour une journée de mobilisation.

La décision est tombée lundi : Chapitre fermera ses portes, lundi 10 février, à 19 heures.

Pour les 24 salariés, un jour de plus ou de moins, ça n’a plus grande importance.

Il n’est ainsi pas exclu qu’un repreneur de dernière minute se manifeste, mais sans reprendre l’ensemble des salariés et en modifiant l’offre que proposait Chapitre.


 
 
CGT dans l'Orne. Mobilisation sur le coût du capital, jeudi 6 février
 
Orne - 04 Février
 

A l'occasion d'une campagne nationale à thème "ce que coûte le capital", la CGT sera déployée dans cinq villes de l'Orne, ce jeudi.

Ce jeudi 6 février, la CGT sera présente dans cinq villes de l'Orne : Alençon (dès 6 h 30 au rond-point des trois châteaux d’eau, dans la zone d’Ecouves) ; Argentan (au matin, dans la zone industrielle) ; Flers (dès 7 h 30, route de Domfront) ; L’Aigle (de 15 h à 19 h, place du Marché) et Mortagne-au-Perche (horaire et lieu non connus pour l’heure).

Il s'agira "d’aller à la rencontre des salariés dans les entreprises pour ouvrir le débat et leur donner des clés pour qu’ils défendent leurs revendications", indique Philippe Brossard, secrétaire de l’Union départementale de l’Orne. 5 000 exemplaires d'un magazine 16 pages seront également distribués.

Le message ? "Le patronat tente de nous faire croire que c'est le coût du travail qui plante l'économie. Qu'il faut donc faire baisser ce coût pour relancer la croissance, lance Philippe Brossard. Alors que ce qui pèse, ce sont plutôt les actionnaires qui veulent des dividendes à deux chiffres, parfois au détriment de l'investissement, et donc de la compétitivité."

  
Hory-Chauvelin ferme deux sites

Les inquiétudes des salariés ardennais et meusiens du groupe Hory-Chauvelin Lorraine étaient fondées. Leur PDG annonce la liquidation judiciaire des deux sites.

«Le tribunal de commerce de Bar-le-Duc n’attendra pas la fin de la période d’observation ouverte par le jugement de redressement judiciaire pour prononcer leur liquidation». Elle devrait l’être au cours de la réunion qui s’y tiendra dans l’après-midi de vendredi.

Des trois offres de reprise parvenues à l’administrateur judiciaire dans le courant du mois de décembre, deux - seulement - ont été retenues : celle du directeur du site mosellan d’Ennery, qui ne concerne que ce site, et celle de la société Lanfry appartenant au groupe belge Monument pour Paris. «Intéressé par le site de Sault-lès-Rethel, le groupe Fayat avait également déposé un dossier, mais le tribunal a estimé sa teneur non conforme. La date limite de dépôt des offres de reprise avait conséquemment été repoussée au 17 janvier, laissant le temps au repreneur de corriger sa copie. Il n’a malheureusement pas persévéré».

http://www.lechatnoir51.fr/article-hory-chauvelin-ferme-deux-sites-122402674.html


Autun La CGT se réorganise


le 05/02/2014 à 05:00

Ainsi, la confédération générale du travail autunoise est désormais présente à Bricomarché, une enseigne de bricolage d’une vingtaine de salariés, à Honeywell Safety Products, une société fabriquant des produits en caoutchouc et en plastique d’une petite cinquantaine de salariés, et à En’go Bourgogne, une entreprise d’installation d’équipements thermiques et de climatisation d’une quinzaine d’employés à Autun, et autant à Saint-Albain.

http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2014/02/05/la-cgt-se-reorganise

 

Contre l’obscurantisme

40 000 manifestants en soutien aux Espagnol(e)s pour le droit à l’IVG

lundi 3 février 2014 , par Frédéric Dayan

Plusieurs dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont manifesté samedi 1er février à Paris et dans plusieurs villes en régions pour défendre le droit à l’avortement en Espagne, en soutien à la manifestation d’ampleur organisée à Madrid par les organisations féministes et syndicales espagnoles baptisée « le train de la liberté ». La CGT, cosignataire de l’appel à cette journée, était présente dans ces cortèges.


Le droit à l’IVG est certes totalement remis en cause en Espagne avec cette loi qui signe un retour à la période franquiste, mais il n’est en réalité pas garanti et effectif dans notre pays où nombre de médecins opposent la clause de conscience pour refuser de pratiquer des IVG.

Par ailleurs, ce droit conquis seulement en 1975 fait l’objet d’attaques constantes des milieux les plus réactionnaires dans notre pays où rien n’interdit de penser qu’un retour aux affaires de la droite « décomplexée » qui n’hésite pas à faire les poches de l’extrême droite lui serait fatal.

Dans l’appel cosigné par la CGT les organisations qui appelaient à ces manifestations appellent à "lutter pour une Europe où toutes les femmes pourraient disposer librement de leur corps sans contrainte étatique et religieuse, et qui intègre ces droits à la Charte européenne des droits


fondamentaux."


http://www.cgt.fr/40-000-manifestants-en-soutien-aux.html


Decazeville. CGT : l'appel à manifester à Rodez demain

Publié le 05/02/2014 à 03:47, Mis à jour le 05/02/2014 à 08:26

social

«Oui, Hollande est un démocrate. Social ? Non !»./Photo DDM, BHSP.

«Oui, Hollande est un démocrate. Social ? Non !»./Photo DDM, BHSP.  

L’union locale de la CGT appelle à participer au rassemblement départemental programmé demain 6 février, à 14 h 30, au rond-point Saint-Félix à Rodez (près du Medef de l’Aveyron). Des initiatives auront lieu dès midi.

«Le président national du Medef a rêvé du pacte de responsabilité, Hollande l’a fait. Il parle de donnant-donnant, il donne surtout au patronat. Les salariés, eux, voient déjà leur salaire net amputé en janvier avec l’augmentation des cotisations retraite et des mutuelles. Il ose parler du coût du travail alors que le travail crée la richesse qui, elle, est mal redistribuée. Hollande oublie que la CGT a contribué à sa victoire. Les salariés sont cocufiés», dénonce Samir Saadane, secrétaire de l’UL.

Un bus au départ du Bassin quittera Cransac-les-Thermes (place Jean-Jaurès) à 11 h 25 ; puis sera à Aubin (place Jean-Jaurès, à 11 h 35) ; à Viviez, à 11 h 45 ; à Decazeville (Laminoir), à 12 heures ; à Firmi (place de la République), à 12 h 15.

Un cancer des ovaires reconnu en maladie professionnelle 


Elle a travaillé pendant plus de 20 ans chez Deville. Cette entreprise, installée à Charleville-Mézières, est spécialisée dans la fabrication de chaudières et de différents moyens de chauffage. En coupant des cordons d'amiante, elle a respiré ces redoutables fibres cancérigènes. En 2010, elle a été emportée par un cancer des ovaires. a travaillé pendant plus de 20 ans chez Deville.

Sollicité par le Tass des Ardennes, le CRRMP (Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles) Nord-Pas-de-Calais-Picardie a considéré que "l'exposition à l'amiante est certaine" de 1966 à 1980 et a rendu un avis sans ambiguïté sur l'origine de la la maladie qui a causé son décès. 

Cet avis s'impose au tribunal des affaires de la sécurité sociale qui se prononcera en faveur de la prise en charge de la maladie.

C'est la première fois que cette pathologie est reconnue comme maladie professionnelle, une décision qui pourrait faire jurisprudence.

L'Andeva demande que le cancer des ovaires et le cancer du larynx soient inscrits sans délai dans le tableau des maladies professionnelles liées à l'amiante.


http://www.lechatnoir51.fr/article-un-cancer-des-ovaires-reconnu-en-maladie-professionnelle-122402431.html

 

Bassin d'Arcachon : l’union locale CGT face à l’isolement du salariat
 
Publié le 05/02/2014 à 06h00 , modifié le 05/02/2014 à 08h13 par

Les militants de l’union locale CGT du Bassin et du Val de l’Eyre se tournent vers le salariat précarisé et isolé du secteur de la santé privé, du commerce et de l’hôtellerie.

Bassin d'Arcachon : l’union locale CGT face à l’isolement du salariatLe bureau de l’union locale CGT du bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre : « Les attentes des salariés sont énormes pour simplement connaître et faire valoir leurs droits ». © Photo
photo m.-dominique duboy
 
Dans la petite permanence de l'union locale CGT de la rue du port à Biganos, les militants ont laissé la porte ouverte. Ce mardi après-midi, c'est la permanence hebdomadaire. Des salariés viennent de sortir. Leur boîte a été reprise et ils n'arrivent même pas à savoir qui est leur patron. Ici, on entend des tas de choses incroyables, des histoires si tordues qu'on se demande si le code du travail existe encore. Le nouveau bureau de l'union locale organise une conférence de presse pour mobiliser autour de la journée interprofessionnelle du 6 février contre la politique gouvernementale et contre l'offensive menée par le Medef et « exiger une juste utilisation et répartition des richesses et une autre politique économique et sociale » (1).

Mais les nouveaux responsables de l'union locale parlent des salariés du Bassin. Il y a bien sûr les grandes entreprises et les structures publiques où le combat syndical est bien organisé (chez Smurfit ou à l'hôpital par exemple), mais il y a aussi tout le reste, les salariés du commerce, de la restauration, de l'hôtellerie, de l'aide à domicile ou des services.

« En dehors du secteur public ou de Smurfit, nous avons environ 200 personnes syndiquées de manière individuelle », assure Éric Porchet. « Toutes les professions sont représentées et organisées au sein de la CGT départementale, renchérit Nicole Ruiz, mais notre orientation est de se tourner vers les très petites entreprises. Et c'est compliqué. Enfin, ça l'est surtout pour les salariés de ces boîtes. »

Or les entreprises de moins de 50 salariés représentent plus de 50 % des emplois sur le Bassin et 8 % à 10 % des nouveaux adhérents à la CGT appartiennent aux très petites entreprises, explique la CGT.

Alors qu'entend-on derrière la porte de l'union locale ? L'histoire de ces deux femmes qui sont venues séparément ici raconter leurs conditions de travail déplorables dans cette grosse entreprise d'aide à domicile, le salaire à temps partiel à moins de 1 000 euros par mois, l'obligation de travailler avec sa propre voiture sans que le patron ne participe aux frais d'assurances. « Et ces deux femmes ne se connaissaient pas, s'exclame Nicole Ruiz. Elles travaillent dans la même boîte. On constate l'éclatement du salariat, l'isolement des gens parce que les salariés ne se rencontrent plus ou n'ont plus le temps de parler. C'est caractéristique de ce secteur de l'aide à la personne. D'ailleurs nous voyons une féminisation et un rajeunissement des adhésions à la CGT. »

Une autre histoire ? « Une femme, encore une, qui a pris huit jours de congé sans solde et qui, sur demande de son patron, lui a fait un chèque de 300 euros pour le dédommager ! » Une dernière ? « Un ambulancier qui pousse la porte de l'union pour nous demander si c'est bien légal qu'il en soit à son vingt-neuvième jour de travail sans jour de congé. Souvent, les gens qui viennent ici sont soit déjà mis à la porte ou alors pris dans une situation professionnelle insupportable. »

Le travail de l'union locale consiste donc d'abord à informer les salariés de leurs droits et ensuite de les aider à s'organiser pour se défendre. « Se syndiquer, c'est ne plus être seul », avance Claude Laffitte. « Mais c'est la rencontre avec le salarié qui est difficile, précise Yan Priour, le nouveau secrétaire général de l'union locale. Après, une fois que le contact est établi, les choses sont plus simples. »

Mais pénétrer le monde des petites entreprises n'a rien de facile. Quand ont eu lieu en 2012 les élections professionnelles dans ces petites entreprises, les militants CGT en ont vu des très vertes et des pas mûres du tout : « Soit le patron nous laissait entrer et nous donnions des tracts à des salariés apeurés qui ne savaient pas quoi faire ou alors le patron nous mettait dehors, alors qu'il n'en a pas le droit. » L'objectif de l'union locale est pourtant bien celui de tenter de fédérer ces salariés.

(1) Un déplacement en autocar au départ d'Arcachon avec un ramassage dans toutes les gares jusqu'à Marcheprime est organisé demain jeudi 6 février pour rejoindre la manifestation à Bordeaux. Participation : 5 euros. Contact au 06 83 62 42 43 ou par mail ul.cgt.bassin@gmail.com

 

http://www.sudouest.fr/2014/02/05/l-union-locale-cgt-face-a-l-isolement-du-salariat-1451688-2733.php


L'Aisne, terre de contrastes médiatiques (source Presse News)


 

Publié dans Lutte des classes

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