COMME PARTOUT AILLEURS, LA PAUPERISATION FRAPPE LE PEUPLE DE CHAMPAGNE ARDENNES

Publié le par Tourtaux

Mercredi 25 janvier 2012 3 25 /01 /Jan /2012 14:34

                 Velléités "autonomistes" des syndiqués CGT nogentais 

La bourse du Travail de Romilly-sur-Seine, symbole des luttes sociales et revendicatives, pourrait connaître, ces prochaines semaines, quelques tensions internes liées non pas cette fois au climat économique local mais plutôt aux menaces de "scission" qui pèsent sur l'honorable bâtisse.

À l'origine de cette agitation, les velléités "autonomistes" des syndiqués nogentais, prêts à quitter la deuxième ville de l'Aube pour créer une structure dans leur ville d'attache, au cœur même d'un bassin d'emplois dynamique, porté par de grandes entreprises locales.

«C'est une décision qui irait dans le bon sens. L'ouverture d'une nouvelle antenne ou d'une union locale nous permettrait une meilleure proximité avec les salariés du bassin de vie nogentais. C'est un territoire industriel important avec de fortes représentations syndicales dans les entreprises, notamment à la centrale nucléaire mais aussi à Saipol ou Emin- Leydier.»

«C'est une question qui fait débat. À la limite une antenne pourquoi pas, mais certainement pas une union locale nogentaise ! Les salariés syndiqués, c'est vrai, sont plus nombreux à Nogent qu'à Romilly mais c'est du fait de notre bonne implantation à la centrale nucléaire.»

C'est le 13 mars que les instances départementales de la CGT se réuniront… à Romilly. Sans doute un signe fort adressé aux cégétistes nogentais en attendant une décision «qui sera prise de façon démocratique et en toute transparence.»

http://www.lechatnoir51.fr/article-velleites-autonomistes-des-syndiques-cgt-nogentais-97872244.html


Mercredi 25 janvier 2012 3 25 /01 /Jan /2012 14:20

               Les Sodimédical restent sans salaires 

 
Les salariés de Sodimédical n'ont pas obtenu gain de cause devant le tribunal des prud'hommes. Ils demandaient à ce que le groupe allemand, Lohmann et Rauscher, paye les salaires et leur redonne du travail.

Les Sodimédical restent  aujourd'hui sans salaires depuis bientôt quatre mois. Elles ont décidé de faire appel de cette décision.

Le 30 août dernier, la cour d'appel de Reims condamnait le propriétaire de Sodimédical, la filiale française du groupe allemand Lohmann & Raucher, à payer «solidairement» les salaires des cinquante et un salariés de Sodimédical qui n'étaient plus payés depuis mai.

Une victoire pour les salariés de Plancy-l'Abbaye mais de courte durée. Dès l'automne, le groupe allemand Lohmann & Raucher trouvait la parade en plaçant sa filiale française basée à Remiremont en procédure de sauvegarde.

Cette procédure, en gelant toutes ses dettes, lui évite de payer les salaires. Depuis octobre, les cinquante et un salariés aubois n'ont ainsi rien touché.

Le président du Conseil général de l'Aube a refusé de payer la mutuelle dans la mesure où Lohmann et Rauscher n'a pas versé sa part de cotisation. «Le conseil général n'en a pas le droit juridiquement, ni le pouvoir réglementaire. Je ne crois pas que la justice pourra imposer à une entreprise de produire si le marché n'existe pas. En revanche, il est anormal qu'un entrepreneur veuille s'exonérer d'un plan social».

«Nous avions obtenu le paiement des salaires plus une indemnité de 30 000 € par salarié. C'est quatre fois plus que la norme dans ce genre de situation. Je pense que vous regretterez un jour de ne pas avoir accepté cette proposition. Un jour, on va pleurer dans les chaumières. Et, en plus, on avait une entreprise prête à reprendre l'usine, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui». Et de proposer une nouvelle fois aux Sodimédical de revenir le voir s'ils veulent accepter la solution des 30 000 € en plus des salaires.

http://www.lechatnoir51.fr/article-les-sodimedical-restent-sans-salaires-97871323.html


Mercredi 25 janvier 2012 3 25 /01 /Jan /2012 13:56

            Le CSP est-il un atout pour les chômeurs ? 


Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP), créé en septembre 2011, est-il oui ou non le dispositif à conseiller aux salariés licenciés pour motif économique ?

Le CSP, qui remplace la CRP (convention de reclassement personnalisé) ou le CTP (contrat de transition professionnelle) est applicable aux procédures de licenciement pour motif économique engagées à compter du 1er septembre 2011 dans les entreprises qui ne sont pas soumises au dispositif du congé de reclassement (entreprises dont l’effectif tous établissements confondus est inférieur à 1000 salariés ou entreprises en redressement ou liquidation judiciaire sans condition d’effectif).

Le CSP doit être proposé par l’employeur à tout salarié dont il envisage le licenciement économique, quelle que soit son ancienneté. A défaut, le salarié se verra proposer le CSP par son conseiller Pôle emploi, et l’employeur sera redevable d’une contribution spécifique, correspondant soit à deux mois de salaire brut si le salarié refuse le CSP, soit à trois mois de salaire incluant l’ensemble des charges patronales et salariales si le salarié l’accepte.

Le salarié va toucher 80 % de son salaire brut durant douze mois contre 57,4 % dans le régime commun. Et le 13e mois, il retourne à 57 %.

Le salarié licencié a droit à une formation qui dure en moyenne 206 heures, mais il doit abandonner ses deux mois de préavis et son droit individuel à la formation (DIF - 120 heures).

Avec le CSP, le salarié est dans une totale insécurité juridique. On ne sait pas s'il pourra ou non contester son licenciement. La législation ne le précise pas. Alors qu'avec la CRP, la cour de cassation avait estimé que c'était possible.

Le CSP, c'est juste un dispositif de sécurisation patronale.

http://www.lechatnoir51.fr/article-le-csp-est-il-un-atout-pour-les-chomeurs-97869814.html



Mercredi 25 janvier 2012 3 25 /01 /Jan /2012 13:45

    Nogent-sur-Seine : la tranche 1 de nouveau à l'arrêt 


Hier, l'unité de production n° 1 de la centrale de Nogent-sur-Seine a été mise à l'arrêt «pour effectuer des contrôles sur le circuit d'alimentation en eau des générateurs de vapeurs, situé à l'intérieur du bâtiment réacteur», selon EDF. Cet arrêt fait suite au départ de feu survenu sur une armoire électrique le 15 décembre 2011 à 6 h 50.

Cet arrêt de la production d'électricité devrait être de courte durée. «L'unité redémarrera dès que les contrôles seront achevés et les circuits testés pour vérifier leur bon fonctionnement».

http://www.lechatnoir51.fr/article-nogent-sur-seine-la-tranche-1-de-nouveau-a-l-arret-97869077.html

Publié dans Lutte des classes

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