DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

  
 
Avion: Les structures de santé du régime minier en assemblée publique

Publié le 25/05/2013

Par Nord Eclair


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C’est salle Mouloudji, que la CGT a tenu son assemblée publique sur le régime minier de santé, présidée par Raymond Frackowiak et Henri Tobo de la CGT mines énergie, en présence de Dominique Wattrin sénateur du Pas-de-Calais, de Christian Champiré, maire de Grenay, de Jean Marc Tellier, maire d’Avion, des élus, de nombreux sympathisants et anciens mineurs.


Débats sur l’avenir du régime minier de santé depuis que le gouvernement actuel a annoncé, en août 2012, un moratoire sur la réforme proposée par l’ex-gouvernement, la liquidation n’a pas été bloquée et ne l’est toujours pas à ce jour ? Le régime minier propose encore aujourd’hui dans le Nord – Pas-de-Calais : 57 centres de santé polyvalents, 12 centres de santé dentaires individuels, un laboratoire de prothèses dentaires, 33 pharmacies réservées aux mineurs, 4 laboratoires d’analyses médicales, 8 cabinets d’optiques, un service sanitaire, 112 centres de santé. Pour ce régime performant, de qualité et de proximité la CGT ouvre les négociations et fait quatre propositions pour assurer l’avenir de ce régime, ses offres de santé, ses emplois et ses droits : conforter la CAN (caisse autonome nationale), en faire la maison commune de la sécurité sociale minière et des droits des mineurs ; gratuité et accès aux soins, conforter l’offre de soins sanitaire et médico-sociale sur les bassins miniers ; concevoir une Cog qui traduise cette réorientation et garantisse les moyens de mettre en application ; dialogues et décisions, définir un agenda et une méthode.

Au cours de cette assemblée, d’autres sujets et diverses questions concernant les mineurs et leur régime ont été abordées.

 
Publié le 25/05/2013 à 06h00
Par N. L.
La grève est stoppée mais la lutte se poursuit

La CGT a tenu son dernier piquet de grève, hier, aux côtés des usagers.

Une trentaine de personnes étaient présentes, hier matin.
Une trentaine de personnes étaient présentes, hier matin. (photo nancy ladde/«sud ouest »)

Après deux mois et demi de grève chaque vendredi, le mouvement initié par la CGT contre la suppression d’un poste au guichet de la gare d’Orthez a pris fin, hier matin. Une trentaine de personnes dont la défense des usagers des transports (DUT) étaient présentes devant la gare pour l’occasion.

Les syndicalistes ont indiqué qu’ils resteraient quand même « vigilants » sur l’application des mesures qui leur ont été annoncées par la direction, jeudi. « À partir du 1er juin, une personne supplémentaire sera affectée à la vente sur un taux horaire de 80 % », précise Jean-Marc Descazeaux, le représentant de la CGT.

Rappelons que depuis le premier avril, deux agents orthéziens ont été mutés entraînant une réduction de 26 heures sur l’ouverture des guichets en semaine. « Tout ceci à un coût pour l’entreprise qui doit faire appel à un vigile pendant trois heures chaque soir et à un CDD qui effectue six heures d’accueil par semaine », poursuit le syndicaliste.

Pas de mixité des postes

Les agents ont par ailleurs « obtenu » que la mixité des postes d’accueil et de vente « n’apparaisse pas ». Sur la mixité, la CGT avait lancé un droit d’alerte notamment auprès de la direction du travail pour les risques psychosociaux. « La direction voulait raboter quatre heures d’ouverture de guichet mais nous avons bon espoir qu’elle ne le fasse pas », observe Jean-Marc Descazeaux.

De leur côté, les usagers ont rappelé « l’importance du contact humain » dans les gares. « Nous demandons aussi l’accélération des travaux pour la mise en accessibilité de la gare de Pau et une réunion avec les représentants de la SNCF », a indiqué le représentant de la DUT. Une manifestation est d’ailleurs prévue vendredi 31 mai à 11 heures en gare de Pau. Pour le syndicat CGT, la lutte « va continuer ».

http://www.sudouest.fr/2013/05/25/la-greve-est-stoppee-mais-la-lutte-se-poursuit-1064183-4329.php

 
Publié le 25/05/2013 à 06h00
Inquiétudes au bureau de poste

La CGT craint la mutation des facteurs en Lot-et-Garonne et, à terme, la fermeture.

 

Une pétition a été remise, hier en début d’après-midi, au directeur du groupement Dordogne de La Poste, devant le bureau d’Eymet, dans le Bergeracois. Objet des inquiétudes : le rattachement administratif de la poste d’Eymet à celle de Tonneins, en Lot-et-Garonne tout voisin. Cette décision a officiellement été annoncée aux facteurs de la commune. Mais ce qui inquiète la CGT activités postales et de télécommunication (FAPT), c’est l’annonce officieuse qui, selon le syndicat, aurait été faite aux mêmes facteurs.

« On leur a dit que, dans quelque temps, ils devraient aller travailler à Miramont-de-Guyenne, en Lot-et-Garonne », affirme Yannick Talou, secrétaire adjoint de la CGT FAPT. « Faux », rétorque Cyril Pélissou, de La Poste. « Il n’y a aucun projet concernant les facteurs d’Eymet actuellement. » Ce que craignent ces derniers, pourtant, c’est bien d’être mutés, « alors qu’ils n’en ont aucune envie », poursuit Yannick Talou.

Si le syndicat n’a aucune information concernant la suite, il prédit la fermeture du bureau de poste. « En général, quand on fait partir les facteurs, c’est que l’on fait disparaître le bureau de poste au profit d’une agence postale communale. »

http://www.sudouest.fr/2013/05/25/inquietudes-au-bureau-de-poste-1064151-1833.php

Agen. La Ronde des fraîcheurs : la justice appelée à trancher

Publié le 25/05/2013 à 08:26

économie

Nouveau blocage hier à Estillac. Les non-grévistes veulent un déblocage qui paraît encore loin…/Photo DDM./St.B.

Nouveau blocage hier à Estillac. Les non-grévistes veulent un déblocage qui paraît encore loin…/Photo DDM./St.B.

La direction de La Ronde des fraîcheurs a assigné la CGT pour la levée du blocage, qui a repris en milieu de semaine. Situation totalement paralysée jusqu'à mardi.

Une partie des salariés de La Ronde des fraîcheurs, une trentaine environ, a entamé jeudi sa deuxième semaine de grève et de blocage des accès à l'entreprise, ne permettant pas les livraisons et la sortie de la production (pâtisseries pour Intermarché). «Comment on en sort ? Nous souhaitons qu'Intermarché intervienne !» réclame Patrick Ferré, de l'union départementale CGT. «La direction répond aux délégués du personnel qu'elle n'a pas de solutions.»

Une assemblée générale des non-grévistes s'est tenue, hier, à l'issue d'un rendez-vous à la préfecture. Selon un représentant, un vote à main levée a décidé de la levée du blocus à une large majorité. Une position qui ne sert pour l'instant à rien, vu que les grévistes ont pour leur part décidé de rester sur place ce week-end. Ils protestent toujours contre la remise en cause des accords de 2 011 «qui nous priverait de 400 à 2 000 € par an

[…] Mais des ouvriers qui ne veulent pas seulement survivre en situation précaire çe ne doit pas exister dans le groupe Intermarché.» Le mouvement doit survivre à lundi. Mardi, rendez-vous au palais de justice, à la suite d'une assignation en référé, par la direction, de la CGT, pour permettre un déblocage si ce n'est du conflit en tout cas des grilles de l'entreprise, dont l'activité est bloquée depuis deux semaines.

Publié dans Lutte des classes

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