DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

 

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                                                                                       Bordeaux le 19 juillet 2013


 

 

ANNULATION RASSEMBLEMENT SOUTIEN

22 JUILLET.

 

                       

Le rassemblement prévu le 22 juillet à l’Hôpital de la Teste de Buch de soutien à Sylvie DELMAS est annulé car le conseil de discipline est reporté en septembre suite à la demande de l’avocat de la CGT, Thierry LE PAON Secrétaire Général de la CGT intervient au niveau du Ministère.


Affaire à suivre, continuons les pressions ne baissons pas la garde quand un camarade de la CGT est attaqué c’est toute la CGT qui est attaquée.


http://ul-cgt-libourne.over-blog.com/

 
Liquidation judiciaire : deux salariés d’Innovidéo « pris en otage »
  
le 20/07/2013 à 05:00 Ch. O
 
 
Aux côtés de Jacques Rambur, secrétaire CGT, Jean-Luc Arnold et Xavier Thomas se battent pour obtenir les documents nécessaires afin de retrouver un nouvel emploi. Photo Xavier Gorau

Aux côtés de Jacques Rambur, secrétaire CGT, Jean-Luc Arnold et Xavier Thomas se battent pour obtenir les documents nécessaires afin de retrouver un nouvel emploi. Photo Xavier Gorau

Deux salariés de la société Innovidéo, placée en liquidation judiciaire le 18 juin, attendent que la situation se débloque.

Le calvaire dure depuis quelques mois. Depuis fin février précisément. « On est en train de crever ! »

Jean-Luc Arnold (51 ans) et Xavier Thomas (20 ans) sont à bout… Embauchés fin janvier 2013 par la société belfortaine Innovidéo, spécialisée dans la vidéo surveillance, ils sont sans revenus depuis début mars. Leur employeur ne leur verse plus un centime.

Mise en redressement début mai, l’entreprise a été placée en liquidation judiciaire le 18 juin. Les sept salariés que comptabilisait la société ont reçu leur lettre de licenciement pour motif économique le 19 juin.

Depuis un mois, Jean-Luc et Xavier, épaulés par l’Union département de la CGT, attendent, outre leurs paies, leurs documents nécessaires à la recherche d’un nouvel emploi. Sans certificat de travail, sans solde de tout compte, sans attestation d’employeur, « impossible de s’inscrire à Pôle Emploi » et donc d’ouvrir des droits à indemnités. Mais surtout « impossibilité d’avoir accès aux offres d’emploi , explique Jean-Luc Arnold qui vit actuellement avec 200 euros par mois au titre du RSA. On est pris en otage. Mais on ne lâchera rien. »

Pas une première

Si le dossier sera examiné par le conseil des prud’hommes le 23 septembre prochain, les deux ex-salariés souhaiteraient que le mandataire judiciaire agisse le plus rapidement possible pour qu’enfin ils obtiennent ces fameux documents. Et qu’ils puissent mettre leur énergie au profit de leur recherche d’emploi. L’administrateur en question n’était pas joignable à l’heure où nous écrivons ces lignes.

« Ce n’est malheureusement pas la première fois que nous traitons ce genre de dossier » , confie Jacques Rambur secrétaire à l’UD-CGT, rappelant ici l’affaire des Fermes de Belfort en 2010.


le 20/07/2013 à 05:00 Ch. O
 
Carcassonne. La CGT veille aux droits des saisonniers

Publié le 20/07/2013 à 03:48, Mis à jour le 20/07/2013 à 07:21

social

Pour les vacanciers, c'est le tract jaune. Un tract qui rappelle que sans saisonniers, pas de vacances. /Photo DDM

Pour les vacanciers, c'est le tract jaune. Un tract qui rappelle que sans saisonniers, pas de vacances. /Photo DDM

«Bonjour, bonjour ! C’est la CGT ! On vient vous voir pour vous laisser des infos !», dit cet homme en s’engouffrant dans un restaurant de la Cité. Pour les vacanciers, c’est le tract jaune ; pour les travailleurs et leurs employeurs, un petit livret. Derrière son comptoir, la jeune serveuse les remercie. Ici, ils sont quatre saisonniers. «Si vous ne venez pas nous voir, on reviendra vers vous !», poursuit en souriant le syndicaliste. Voilà dix ans que la CGT a instauré ce rendez-vous annuel et estival à la rencontre des saisonniers. Cette année, les locaux, Frédi Forato (sillonnant les rues) et Alain Rousseau (posté au Prado) ont reçu le renfort de la caravane nationale au terme de sa tournée dans 24 départements français. «C’est bien fini l’époque du saisonnier et des petits jobs d’été pour se payer ses vacances. Aujourd’hui, les saisonniers sont des étudiants qui essaient ainsi de payer leurs études, des retraités qui arrondissent leurs fins de mois ou des chômeurs de plus de 50 ans qui n’ont pas d’autres choix», explique Isabelle Depuydt, conseillère confédérale à la CGT. «Les vacanciers sont aussi très réceptifs car ils se rendent compte des conditions difficiles de vie et de travail de ces salariés, parfois non déclarés et qui ne peuvent faire valoir leurs droits», ajoute Patrick Barbier.

Dans cette crêperie, c’est la patronne, tablier autour des hanches qui accueille le groupe : «Ah oui ! Les livrets, merci ! ça sert, même aux employeurs ! Tiens, l’an passé, j’avais trouvé des infos sur le temps de pause: 20 minutes toutes les six heures. Avec la chaleur qu’il fait, c’est impossible ! Il faut l’adapter !», dit-elle avant de s’en retrouver vers sa pâte à crêpes.


Publié dans Lutte des classes

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