DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

Pyrénées-Atlantiques : renvoyée après 225 CDD en onze ans

Un chiffre qui donne le tournis. Licenciée d’une association, une Béarnaise de 54 ans était lundi devant la chambre sociale de la cour d’appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) pour tenter d’obtenir réparation. Selon Sud Ouest, elle a travaillé pendant 11 ans… enchaînant 225 CDD !


Une Béarnaise de 54 ans a travaillé pendant 11 ans, enchaînant pas moins de 225 CDD, avant d'être licenciée.

Une Béarnaise de 54 ans a travaillé pendant 11 ans, enchaînant pas moins de 225 CDD, avant d’être licenciée.

 

La quinquagénaire a travaillé comme agent d’entretien entre 1999 et 2010 dans deux structures de l’Adapei des Pyrénées-Atlantiques, une association départementale des amis et parents d’enfants inadaptés, qui gère en Béarn 33 établissements et suit plus de 1 800 personnes. Rêvant d’un CDI, elle affirme avoir candidaté à trois reprises auprès de l’association pour des postes qui se libéraient, en vain. A la place, elle a donc enchaîné 225 contrats à durée déterminée en onze ans.  


Mais cette collaboration s’est arrêtée et depuis, l’ex-salariée accuse l’Adapei de rupture de contrat abusive et discrimination à l’embauche. Elle lui reproche aussi de ne pas lui avoir fait passer les visites médicales obligatoires. Ses arguments n’ont pas convaincu les prud’hommes de Pau qui en décembre 2011, l’ont débouté de toutes ses demandes. Une décision qu’elle espère voir infirmer en appel alors qu’elle réclame 58 000 euros en guise de réparation.

 

De son côté l’employeur, l’Adapei des Pyrénées-Atlantiques, explique que l’employée mécontente était en fait remplaçante d’une remplaçante, qui a finalement obtenu les postes que la plaignante réclamait. La cour d’appel de Pau rendra sa décision le 19 décembre prochain.

 

http://www.leparisien.fr/economie/emploi/pyrenees-atlantiques-licenciee-apres-225-cdd-en-onze-ans-29-10-2013-3268429.php

Manifestation à Carhaix. Le syndicat CGT FAPT du Nord-Finistère mobilisé

logo-cgt-faptLe syndicat CGT FAPT du Nord-Finistère appelle les agents du secteur postal et des télécommunications à la mobilisation à Carhaix ce samedi, à 15 h, place du Champ-de-Foire.

Il s’associe ainsi à l’appel CGT-FSU-Solidaires de la région Bretagne à manifester.

Il appelle les agents de La Poste et de France Télécom « à se mobiliser pour leurs emplois, leurs salaires, leurs conditions de travail et de vie.

A eux deux, La Poste (Etat actionnaire à 100 %) et France Télécom (Etat actionnaire à 27 %) sont responsables de suppressions locales d’emplois qui dépassent très largement ce que font aujourd’hui les Gad et autres Marine Harvest ».

 

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/manifestation-a-carhaix-le-syndicat-cgt-fapt-du-nord-finistere-mobilise-01-11-2013-2289185.php

 

http://communismeouvrier.wordpress.com/2013/11/01/manifestation-a-carhaix-le-syndicat-cgt-fapt-du-nord-finistere-mobilise/

Le Havre La CGT du port souhaite bloquer la Transat, dimanche, au Havre

La CGT du Grand port maritime du Havre, inquiète du manque de dialogue social avec sa direction, a déposé un préavis de grève pour ce week-end. Ce qui perturberait la Transat...

Dernière mise à jour : 31/10/2013 à 19:10

 

 

La réforme portuaire inquiète les salariés du port. Le départ du blocage décidé par le syndicat CGT du GPMH sera donné dimanche, à 7 h 30 du matin, devant le siège du syndicat. La réforme portuaire inquiète des salariés du port. Le syndicat CGT du GPMH annonce une grève, dimanche, pour la Transat.

Il y a déjà la météo, qui s’annonce musclée…

 

Le grand spectacle, ouvert au grand public, prévu vendredi 1er novembre 2013 dans le bassin Paul Vatine, à partir de 19h, est annulé, à cause de la pluie et du vent…. Il y a maintenant une grève ! La CGT, le syndicat majoritaire des personnels du Grand port maritime du Havre (GPMH) et des personnels administratifs et de maintenance du port du Havre, inquiet de la réforme portuaire, qui implique une nouvelle convention collective pour les salariés, veut se faire entendre.

Le mouvement a été décidé localement », affirme Laurent Delaporte, le secrétaire général. Un blocage de 24 heures a été décidé, symboliquement, en plein départ de la Transat Jacques Vabre.

« L’arrêt de travail aura lieu du samedi 2 novembre, à 18 heures, jusqu’au dimanche 3 novembre, 18 heures. À cela s’ajoute une suppression des heures supplémentaires qui étaient prévues, de l’astreinte, et des travaux exceptionnels », précise Laurent Delaporte. Le préavis de grève a été déposé il y a quinze jours. Les unions locales CGT du Havre et d’Harfleur se joignent au mouvement. Une manifestation commune qui rassemblera à nouveau des salariés de plusieurs entreprises, est prévue.

Les pompiers vont aussi manifester

Dans un communiqué, les UL CGT du Havre et d’Harfleur appellent les salariés de toutes les entreprises, que ce soit du public comme du privé, à se rassembler à l’action du dimanche 3 novembre dès 8h.

Les unions locales appellent au rassemblement, pour être en lien avec les travailleurs portuaires et les pompiers, mais aussi en solidarité avec les entreprises en difficulté sur l’agglomération du Havre, dans lesquelles des menaces de fermetures et de suppressions d’emplois sont en cours. À ce jour, c’est l’impasse, pour Isoplast, Transmavin Lafarge, Faurecia… Les autorités locales, comme les pouvoirs publics ou encore le gouvernement s’en contrefichent ! La CGT prend ses responsabilités, il est dommage d’en arriver là, mais la situation l’exige, la balle est dans le camp des autorités diverses…

Quai Joannes Couvert, 76600 Le Havre, France

http://www.76actu.fr/la-cgt-du-port-souhaite-bloquer-la-transat-dimanche-au-havre_58082/


Deux-Sèvres - Bressuire - Social
La CGT fourbit ses armes
31/10/2013 05:33
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L'Union locale CGT aimerait s'implanter plus uniformément en Bocage. L'Union locale CGT aimerait s'implanter plus uniformément en Bocage.
L'Union locale CGT aimerait s'implanter plus uniformément en Bocage.

Récemment réunie en congrès à la maison de la Baritauderie, l'union locale CGT a modifié ses statuts pour se mettre en conformité avec la loi de 2008 sur la représentativité des syndicats. Mais cette formalité n'a évidemment pas été le cœur de cette réunion qui réunissait les collègues des autres secteurs avec ceux du Bocage.

« Beaucoup d'entreprises souffrent dans le Bocage comme ailleurs », notait Pascal Lumineau, secrétaire-adjoint de l'UL-CGT. « Cela se traduit par des licenciements des restructurations, des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui ne disent pas leur nom. L'ambiance n'est pas saine, y compris dans les entreprises qui se portent mieux, où on chasse les coûts. »


Mieux s'implanter


Aux yeux du syndicaliste, la mentalité des salariés actuels n'est pas franchement favorable au syndicalisme. « On a fait intégrer aux salariés le discours sur l'excès de charges et d'impôts et surtout on les monte les uns contre les autres, en leur donnant des petits grades, en jouant la division, y compris entre les syndicats. »
Le CGT sait partir de loin dans le Bocage où elle n'est pas fortement implantée sauf dans quelques places (Gastronome, la Poste…) et l'enjeu des prochaines années est justement pour elle de susciter des vocations militantes. « Il y a de moins en moins de militants. Les salariés sont perdus et la culture du syndicalisme est moins forte chez les jeunes. Les salariés ont peur d'être repérés comme militants. Mais la peur n'empêche pas le danger. Notre but est de nous organiser pour nous implanter dans plus d'entreprises. Ce congrès vise à définir des stratégies pour nous enraciner plus durablement. Mais c'est un travail de longue haleine dont on n'attend pas de résultat à court terme. »


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Manifestation symbolique des salariés du groupe Nice-Matin

Cierges et pots de chrysanthèmes à la main, près de 200 salariés du groupe Nice-Matin se sont regroupés vendredi matin devant le siège de l’entreprise à Nice pour protester contre un projet de plan social. Le groupe Nice-Matin comprend  Nice-Matin, Var-Matin, Monaco-Matin et 50% de Corse-Matin.

 

Devant le siège du groupe Nice-Matin, le 1 er novembre 2013

Devant le siège du groupe Nice-Matin, le 1 er novembre 2013

Pendant quelques minutes, ce vendredi  au matin, les salariés, pour certains masque blanc sur le visage, ont fait les morts sur une triple-voie passant devant les locaux du siège, après que la police eut coupé la circulation.

Tous avaient scotché dans le dos un numéro de 1 à 183, soit le nombre de licenciements potentiels qui aurait été évoqué jusque là par la direction, selon les syndicats. 
Au son d’ »I will survive » version rock californien, les manifestants ont ensuite déposé, comme sur un monument aux morts, leurs pots de chrysanthèmes au bas d’un panneau indicateur mentionnant toutes les entreprises du groupe Nice-Matin.

« On n’est pas complètement morts », a indiqué Jean-François Roubaud, délégué SNJ, lors d’une assemblée générale tenue devant l’entrée des locaux. « On est en train de négocier pour éviter qu’il y ait un plan social radical » et les négociations  »se poursuivront jusqu’au 30 novembre », a rappelé le syndicaliste.

« Mais si on est là aujourd’hui, c’est qu’on a appris en début de semaine (…) que nos actionnaires, Hersant (GHM, Groupe Hersant Média, NDLR) et (Bernard) Tapie avaient décidé de suspendre les paiement des charges, des taxes, de la TVA, de nos cotisations retraite jusqu’au mois de décembre » contrairement à des engagements pris devant l’Etat, selon lui.

« Ces 4 millions d’euros » de dette supplémentaire,  »il faudra un jour qu’on les paye », a-t-il alerté.

L’entreprise fait « plus de 100 millions de chiffre d’affaires » annuel mais la direction a annoncé un déficit de 4,7 millions pour la fin de l’année, selon les
syndicats.

Une nouvelle rencontre en présence de Philippe Hersant est prévue lundi.

Les négociations direction-syndicats en cours « ont pour objectif de permettre au groupe Nice-Matin de se réorganiser afin de surmonter ses difficultés, en limitant autant que possible le nombre de licenciements », avait indiqué la direction à la mi-octobre.

GHM souhaite économiser quelque 14 millions d’euros de charges salariales.

 

Vendredi 1 er novembre, devant le siège du groupe de presse Nice-Matin

Vendredi 1 er novembre, devant le siège du groupe de presse Nice-Matin

 

http://communismeouvrier.wordpress.com/wp-admin/post-new.php

Hôtel-Dieu : manifestation en forme de funérailles pour protester contre la fermeture

Cercueil sur les épaules, les opposants à la fin des urgences de l’hôpital parisien de l’Hôtel-Dieu ont mimé ce vendredi 1er novembre 2013 les funérailles d’un patient mort de n’avoir pas été pris en charge à temps par des services saturés.


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Les urgences de l’Hôtel-Dieu sont remplacées à partir de lundi 4 novembre 2013 par un service de consultations 24 heures sur 24. Les patients transportés par les pompiers seront dirigés vers d’autres hôpitaux tandis que ceux qui viennent par leurs propres moyens seront pris en charge par des médecins. Les opposants au projet de réorganisation ont célébré de fausses funérailles  ce vendredi 1er novembre au matin. Le cortège d’une quarantaine de personnes a escorté le cercueil sur quelques mètres, jusqu’au pied du Panthéon. 
« A la mort du service public, la patrie reconnaissante », s’est écrié un participant, en écho à l’inscription « Aux grands hommes, la patrie reconnaissance » sculptée sur le fronton de l’édifice. Une silhouette drapée de noir, le visage dissimulé par un masque blanc, brandissait une faux. « Je représente la mort et je viens chercher le premier patient qui est décédé du fait de la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu », a expliqué sous son déguisement un militant du parti de gauche, Samir Dandois.

Les opposants au projet de la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) jugent que la réorientation des flux de malades va provoquer la « sursaturation » des services d’urgences parisiens. « Le mort symbolique, c’est pas que des mots en l’air. Toutes les études le montrent: plus on attend aux urgences, plus on meurt« , a déclaré dans sa blouse blanche l’urgentiste Gérald Kierziek, fer de lance de l’opposition.  »Les élus, (la ministre de la Santé) Marisol Touraine peuvent empêcher ce premier mort par une simple décision avant le 4 novembre », a-t-il ajouté.

La ministre avait déclaré en juillet qu’elle souhaitait « décaler » la date de fermeture des urgences afin de ne « prendre aucun risque sur la prise en charge des urgences à Paris au début de l’hiver prochain », mais n’a pas contrecarré depuis le calendrier de l’AP-HP. Cette dernière souhaite transférer son siège à l’Hôtel-Dieu et convertir l’établissement en centre de recherche et d’enseignement, sans lits d’hospitalisation.

 

http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/11/01/hotel-dieu-manifestation-en-forme-de-funerailels-pour-protester-contre-la-fermeture-349807.html

 

http://communismeouvrier.wordpress.com/2013/11/01/hotel-dieu-manifestation-en-forme-de-funerailles-pour-protester-contre-la-fermeture/

 

Publié dans Lutte des classes

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