DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

Sages-femmes

Appel à une manifestation nationale le 19 novembre
vendredi 15 novembre 2013 , par Alessandro Vitagliano

 

Les sages-femmes sont descendues massivement dans les rues pour manifester leur ras-le-bol la semaine dernière face à des conditions de travail déplorables et un salaire insuffisant.

Les organisations syndicales représentatives de la Fonction Publique Hospitalière ont été reçues, le 13 novembre, sur la revalorisation salariale. Les propositions du ministère sont très en deçà des attentes de la profession.

La fédération CGT de la Santé et de l’Action sociale dans le préavis de grève adressé a madame Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, fait part des revendications suivantes : " Le 19 novembre 2013 se tient une réunion nationale au ministère des Affaires sociales et de la Santé sur la profession, à cette occasion les sages-femmes se mobiliseront de différentes manières, y compris par la grève pour :
- une revalorisation salariale à la hauteur de la qualification et des responsabilités médico-légales ;
- dans les établissements publics et privés, des rémunérations en rapport avec le diplôme à Bac +5, nos responsabilités et notre rôle de premier recours dans la prise en charge de la grossesse ;
- un statut rénové dans la Fonction Publique Hospitalière de sages-femmes des hôpitaux publics, qui tienne pleinement compte du fait que c’est une profession médicale ;
- la révision des décrets de périnatalité qui fixent un nombre nettement insuffisant de sages-femmes dans les maternités ;
- la création de filières physiologiques et des moyens humains pour garantir
- une naissance de qualité partout sur le territoire."

Les sages-femmes ont d’ores et déjà annoncé que le mouvement continuerait jusqu’au 19 novembre prochain. Une nouvelle journée de mobilisation dans toute la France devant les ARS en régions. A Paris, un rassemblement est prévu à 10h devant le ministère de la Santé.

 

Manifestation sur les retraites le 26 novembre à 13 heures

  

Retraite : Les parlementaires doivent entendre les salariés !!

Les URIF CGT – FO – FSU – Solidaires refusent

la contre réforme

Après un « vote étriqué » par une courte majorité des parlementaires, le Senat a rejeté à l’unanimité le projet gouvernemental sur la retraite.

Cet événement rarissime démontre la fragilité des arguments de ceux qui portent ce projet injuste, cela conforte les salariés et l’opinion publique qui refuse cette contre réforme. En effet, ce projet s’inscrit dans le prolongement des réformes précédentes.

Ce projet injuste et inacceptable conduirait à un appauvrissement des futurs retraités (notamment les femmes) et interdirait l’accès au système de retraite pour les jeunes !!

 La retraite à 60 ans, les départs anticipés pour travaux pénibles tels que cela existe dans de nombreux statuts et Conventions Collectives : voilà des propositions qui vont dans le bon sens !

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.

Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser l’ensemble des salaires.

Pour changer de cap et faire face à la situation :

-         Il faut rompre avec les politiques d’austérité imposées par  l’Union Européenne, la Banque centrale Européenne, et le FMI, déclinées dans le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG)  et s’attaquer au coût du capital.

-         Il faut rompre avec ces politiques et ne pas s’entêter, comme le fait le gouvernement à passer en force une contre réforme qui remet en cause notre système de retraite par répartition.

Le texte revient à nouveau à l’Assemblée Nationale à compter du 19 novembre et serait soumis à un vote le Mardi 26 novembre !! (Ensuite le projet repartira au Senat).

Dans ces conditions, la mobilisation reste utile, nécessaire, efficace. !!!


Dans la continuité des actions unitaires, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires d’Ile-de-France appellent :

A participer à la manifestation régionale unitaire le Mardi 26 novembre à 13 heures  – Rue Chaussée D’Antin (Métro Chaussée d’Antin) pour se diriger vers l’Assemblée Nationale

 

Montreuil, le 12 novembre  2013

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Vendredi 15 novembre 2013
Lille : manifestation des pompiers dans le centre-ville

Plusieurs centaines de soldats du feu en colère, peut-être jusqu'à un demi-millier, se dirigeaient peu avant midi dans le centre-ville de Lille en direction du SDIS du Nord. 

  • Par Emmanuel Pall 
© France TV
© France TV
 
Une délégation doit être reçue ensuite en préfecture. Les mots d'ordre de la manifestation sont les carrières et l'emploi.

Ils étaient 450 selon les syndicats, 400 selon la police. A l'aide de pétards, de fumigènes et de fusées de détresse, les pompiers se sont fait entendre dans le centre-ville de Lille, qui a été partiellement bloqué par les soldats du feu, dont certains portaient les désormais célèbres bonnets rouges.

Ils ont également brûlé des pneus, à proximité de la préfecture.

Voir la vidéo
Lille : manifestation des pompiers

La manifestation, organisée à l'appel d'une intersyndicale CGT/Fédération autonome SPP-PATS, a débuté devant le service départemental d'incendie et de secours (Sdis). "La filière professionnelle qui a été mise en place en France et que le Sdis du Nord veut appliquer ferait baisser la rémunération des agents, les primes de responsabilité et les fonctions", a déclaré le sergent Sébastien Target, de la Fédération autonome SPP-PATS.

"C'est un ras-le-bol des sapeurs-pompiers, surtout pour leurs carrières. Pour les jeunes, la carrière sera beaucoup plus longue, donc il y aura une perte de salaire. La personne pouvait finir adjudant en 13 ans, maintenant il faudra 21 ans pour finir adjudant", a complété Jules Menet, délégué syndical CGT.

"Cela fait déjà quatre ans que les salaires sont gelés. On a un manque de personnel dans les engins. C'est un ras-le-bol général!", a-t-il ajouté.

Une délégation était reçue à la préfecture du Nord pendant la manifestation. Les pompiers n'excluaient pas d'aller manifester prochainement devant le siège du Conseil général du Nord

Les salariés de La Redoute iront le 21novembre à Paris pour l'emploi

  

novembre à Paris pour l'emploi

http://nord-pas-de-calais.france3.fr/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2013/11/14/maxnewsworldthree362782.jpg?itok=mT9UXyd1Les salariés de La Redoute défileront le 21 novembre à Paris pour demander des garanties sur leurs emplois à leur actionnaire, le groupe Kering, deux semaines après une grande manifestation à Lille. 

La proposition de cette manifestation parisienne a été adoptée à une "large" majorité des  salariés réunis en assemblée générale en milieu de journée au siège de La Redoute à Roubaix comme l'indique Fabrice Peeters, délégué CGT. 

Elle intervient deux semaines après une première grande manifestation, le 7 novembre à Lille avec plus de 1.200 personnes pour protester contre la suppression de 700 emplois.

Cette nouvelle initiative a pour but "de continuer à montrer au groupe Kering (ex-PPR) que les salariés de La Redoute entendent obtenir gain de cause à leurs revendications, à savoir zéro licenciement subi, des pré-retraites pour les 55 ans et plus payées à 100% et des garanties de salaires sur la durée pour ceux qui sont amenés à rester salariés de l'entreprise", a détaillé le délégué CGT.

http://www.udcgtnord.fr/

Chômage, pauvreté, salaires… Portrait social de la France en 8 chiffres

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Emploi, salaires, logement, santé… L’Insee a livré mercredi 13 novembre l’édition 2013 de son "portrait social" de la France. Grilles, tableaux, courbes et colonnes de données statistiques dessinent le visage d’une société française confrontée à une crise qui n’en finit pas. L’Institut national de la statistique cette année mettre le focus sur la fécondité des Français et les jeunes décrocheurs du système scolaire. L’œil est pourtant inévitablement attiré vers d’autres éclairages comme le marché du travail ou les conditions de vie. Aussi froids que fascinants, ces alignements de chiffres permettent de mieux appréhender les difficultés que nous traversons. Que retenir de ces travaux ? 

  • Le taux de chômage : +0,6 point

Les données concernant le chômage s’étendent sur 2012. Par rapport à 2011, le taux de chômage subit une hausse de 0,6 points. Il s’élève à 9,8% de la population active. La hausse moyenne annuelle varie en fonction des tranches d’âge : elle est de 1,8 point pour les jeunes actifs de 15 à 24 ans, de 0,7 point pour les 25 à 49 ans et de 0,5 points pour les 50 ans et plus.

Sur 2012, 2,8 millions de personnes sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT).

  • Le taux de pauvreté : +0,3 point

Dans la France de 2011, 8,7 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire (c’est-à-dire avec moins de 977 euros par mois). Un taux de pauvreté qui s’élève à 14,3% de la population. La moitié de ces personnes ont un niveau de vie inférieur à 790 euros par mois.

Certes plus modérée que les années précédentes, (+0,6 point en 2009 et +0,5 point en 2010), la hausse du taux de pauvreté se poursuit avec +0,3 point en 2011.

  • La consommation des ménages : -0,4%

En 2012, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut subit une diminution de -0,9%. Cela se ressent sur la dépense de consommation qui chute de -0,4%. Cette baisse de la consommation touche la plupart des postes mais l’automobile est la principale victime.

Sur les 60 dernières années, la seule autre baisse de la consommation avait été enregistrée en 1993.

  • Le revenu salarial dans le public : -0,7%

Entre 1995 et 2011, le revenu salarial a augmenté en moyenne de 0,7% par an. Le ralentissement observé à partir de 2008 aboutit pour 2011 à une stagnation dans le privé et une baisse de 0,7% dans le public (une baisse qui s’explique par le gel du point d’indice dans la fonction publique depuis juillet 2010).

Dans le privé, une baisse de revenu salarial intervient aussi pour les jeunes et les séniors : -1,1% pour les plus de 55 ans.

En 2011, le revenu salarial annuel moyen est de 20.050 euros. Un chiffre qui masque des disparités importantes, entre les femmes et les hommes notamment : le revenu salarial annuel moyen des femmes est de 17.250 euros quand celui des hommes s’élève à 22.640 euros. Les moins de 25 ans sont à 7.060 euros quand les plus de 55 ans sont à 24.930 euros. Le quart des salariés les moins payés est à 4.056 euros et le quart des mieux payés a un revenu salarial moyen de 40.350 euros. En 1956, la moyenne du quart le plus bas était de 3.064 euros et celle du quart le plus haut de 36.779 euros.

  • La durée d’emprunt des jeunes : 25 ans

La flambée de l’immobilier impacte la hausse des crédits à l’habitat et se répercute sur la hausse de l’endettement des ménages entre 2005 et 2011. La part de l’endettement consacré à l’habitat est ainsi passée de 442 milliards d’euros en 2005 à 800 milliards d’euros en 2011. Mais les mensualités restent stables, ce sont en fait les durées des crédits qui s’allongent, notamment pour les primo-accédants.

En moyenne, un ménage de primo-accédants de moins de trente ans empruntait sur 20 ans en 2005, 24 ans en 2007 et 25 ans depuis 2008.

  • Le taux d’effort des locataires : 27%

Le logement représente un des postes les plus importants dans les budgets, plus d’un quart des revenus pour les locataires du secteur libre et les propriétaires qui remboursent un emprunt.

Dans le secteur libre, le taux d’effort des locataires en secteur libre atteint 27% en 2011, soit une hausse de 2,5 points depuis 2005.

  • Les mauvaises conditions de travail : +6%

L’espérance de vie d’un ouvrier reste toujours plus basse que celle d’un cadre. Le lien entre carrière professionnelle et santé demeure un facteur d’inégalité. L’espérance de vie d’un ouvrier de 35 ans est inférieure à celle d’un cadre de 6,3 ans. Effet de la crise économique, les conditions de travail se dégradent. Entre 2006 et 2010, le score moyen des mauvaises conditions de travail a augmenté de 6%.

  • La population française : +0,47%

Petite touche positive dans ce tableau : 822.000 bébés sont nés en France en 2012 et la population française a augmenté de quelque 300.000 personnes cette même année (+0,47%). Au premier janvier 2013, 65,8 millions de personnes vivent en France.

L’étude de l’Insee souligne que cette croissance est très majoritairement due au "solde naturel", c’est-à-dire la différence entre le nombre de naissance et le nombre de décès (+251.000), bien plus qu’au solde migratoire, la différence entre les entrées et les sorties du territoire (+54.000).

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131113.OBS5178/chomage-pauvrete-salaires-portrait-social-de-la-france-en-8-chiffres.html

http://campagneannulationdesdettesprivees.wordpress.com/2013/11/14/chomage-pauvrete-salaires-portrait-social-de-la-france-en-8-chiffres/

 

 
 

Publié dans Lutte des classes

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