DES LUTTES OUVRIERES. LA LOI SUR LA SCELERATE REFORME DU SYSTEME FERROVIAIRE EST ADOPTEE. LE COMBAT DES CHEMINOTS POUR LA DEFENSE DU SERVICE PUBLIC ET CONTRE L'INSECURITE FERROVIAIRE CONTINUE

Publié le par Tourtaux

23 Juillet 2014
REFORME DU SYSTEME FERROVIAIRE La loi est adoptée, le combat continue !

Après avoir autorisé la circulation sur nos routes des 44 tonnes, accéléré la montée en charge des cars longue distance, affaiblit le pavillon maritime français... le Gouvernement vient de faire adopter en procédure d'urgence la loi portant réforme du ferroviaire.


Co rédigée par le Président de la SNCF et le Gouvernement, amendée en périphérie par les parlements sans en changer ni le fond, ni le sens, cette loi n'est qu'une réforme de la gouvernance du système qui vise à faire entrer au forceps le service public SNCF dans une concurrence effrénée et destructrice.

 

Elle s'inscrit dans une politique des transports en France et en Europe qui fait de la déréglementation économique et sociale le moteur de l'abaissement du coût du travail et du transport au détriment de la réponse aux besoins de transports, de la sécurité, de l'aménagement du territoire et de l'environnement.

 

Les problèmes rencontrés par le système ferroviaire français, les usagers et les cheminots dans leur quotidien, ne sont pas traités dans cette réforme que certains qualifient pourtant d' «historique».

 

Le financement n'est pas traité

 

Outre la structuration d'un système éclaté en trois établissements publics (EPIC), qui fait dire à l'ultralibéral commissaire européen aux transports, SIM KALLAS, que la réforme ferroviaire française va dans la bonne direction (sous- entendu, c'est une bonne première étape vers l'éclatement total du système), les questions de l'endettement du système et de son financement demeurent centrales.

 

En refusant de les traiter sur le fond, comme l'y autorise la législation européenne, le Gouvernement et la direction de la SNCF ont choisi délibérément de faire assumer leur réforme aux usagers, aux cheminots et à l'environnement plutôt que d'assumer leurs responsabilités.

 

Pourtant, au regard des dizaines de milliards d'euros accordés au patronat à chaque claquement de doigts, on peut constater que l'argent existe. Cet argent de l'impôt donc de la solidarité nationale doit servir l'intérêt général. Le développement du service public SNCF est un enjeu d'intérêt général majeur pour répondre aux besoins croissants de transports ferroviaires de voyageurs et de marchandises.

 

Pour la CGT, c'est en traitant les vrais problèmes, que l'on pourra répondre aux grands enjeux ferroviaires et environnementaux de la Nation.

 

La manipulation politico-médiatique, l'enfumage et les divisions organisés pendant le conflit des cheminots du mois de juin 2014 ne résisteront pas longtemps aux conséquences inéluctables d'une réforme inadaptée et non financée.

 

Les carcans financiers et politiques dans lesquels vient d'être enfermé le système provoqueront fermetures de gares, suppressions de dessertes, abandon de lignes entières, réduction du niveau et de la qualité de l'offre ferroviaire qu'elle soit TGV, TET, TER et Fret. L'emploi de cheminots, leur formation, leur salaire, leur protection sociale, leurs conditions sociales, de travail, leur statut serviront également de variable d'ajustement.

 

La fédération CGT des cheminots ne laissera pas celles et ceux qui ont milité pour cette réforme concrétiser jusqu'au bout leurs ambitions d'éclatement du service public SNCF et de détérioration des conditions sociales des cheminots.

 

Elle créera autant que de besoin les conditions de leur mobilisation pour une réelle réunification du système, pour une réglementation du travail applicable à l'ensemble des salariés de la branche couverts par la future CCN, à minima du niveau du RH 0077, pour gagner les moyens indispensables afin d'améliorer la qualité et la sécurité du service public SNCF.

 

Elle agira pour obtenir de véritables négociations, et non des discussions ou une simple concertation à la va-vite tant sur l'organisation du système, de la production que sur le volet social dans son ensemble.

 

Elle continuera d'informer et d'interpeller les usagers et la population sur les méfaits de la réforme adoptée hier soir.

Une bataille s'achève peut-être, mais le combat ne fait que débuter.


Montreuil, le 23 juillet 2014

 

Tag(s) : #Communiqué 

 

 

 
Papeteries de Mauduit. Préavis de grève pour aujourd'hui
25 juillet 2014 à 08h19 commentaires

La CGT, majoritaire au sein des Papeteries de Mauduit de Quimperlé (29), a déposé pour aujourd'hui un préavis de grève. La raison ? Le versement par l'État de 527.000 euros dans le cadre du CICE. « L'argent public doit servir à créer de l'emploi, automatiser l'outil de production », souligne le syndicat en dénonçant « la dégradation des conditions de travail ». Depuis début avril, un plan de chômage partiel est en cours pour cette entreprise qui compte 600 salariés.
 
 
Le volailler Tilly-Sabco dans l'impasse
Source : Reuters
25/07/2014 à 20:11 / Mis à jour le 25/07/2014 à 20:11
 
 
Une réunion de crise vendredi entre différents acteurs de la filière de la volaille n'a pas permis de dégager de solutions pour assurer la pérennité de l'abattoir de poulets Tilly-Sabco, a-t-on appris auprès d'un représentant de la CGT."Tous les acteurs de la filière ont estimé que le poulet export, même s'il avait des problèmes de compétitivité, avait de l'avenir, mais dans l'immédiat, aucune solution n'a été dégagée pour aider Tilly-Sabco". /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé

Une réunion de crise vendredi entre différents acteurs de la filière de la volaille n'a pas permis de dégager de solutions pour assurer la pérennité de l'abattoir de poulets Tilly-Sabco, a-t-on appris vendredi auprès d'un représentant de la CGT.

"Tous les acteurs de la filière ont estimé que le poulet export, même s'il avait des problèmes de compétitivité, avait de l'avenir, mais dans l'immédiat, aucune solution n'a été dégagée pour aider Tilly-Sabco", a regretté Gilbert Gleonec à l'issue d'une réunion de deux heures à la préfecture de région.

Les responsables de la société LDC, spécialisée dans le poulet frais, de Nutréa, Triskalia, de la Coopérative de France et le directeur de Sofiprotéol, Jean-Philippe Puig, s'étaient réunis à huis clos avec différents représentants de l'Etat pour tenter de trouver une solution.

Aucun des participants ne s'est exprimé à l'issue de la réunion.

Des responsables de LDC et le président de Sofiprotéol, Xavier Beulin, avait fait savoir ces derniers jours qu'ils n'étaient pas intéressés par un éventuel rachat de Tilly-Sabco.

"Il faut prendre le taureau par les cornes avec un plan global pour cette filière", a déclaré Xavier Beulin dans Le Télégramme, notamment.

"Aujourd'hui, 40% des volailles consommées en France sont importées d'Allemagne, des Pays-Bas ou de Belgique. Donc nos concurrents sont d'abord européens", souligne-t-il.

Pour Gilbert Gleonec, "on va droit dans le mur avec l'arrêt programmé du poulet export si rien n'est fait. Avec des incidences graves sur l'ensemble de la filière. Tout le monde va en pâtir".

 

"POUR OCTOBRE, IL N'Y A RIEN"

Tilly-Sabco, qui emploie 340 personnes à Guerlesquin (Finistère) et dont l'activité fonctionne au ralenti depuis plusieurs mois, pourrait être amené à déposer le bilan avant la fin de l'année.

Les pouvoirs publics ont informé les syndicats que l'abattoir disposerait de 450.000 poulets à abattre à la rentrée de septembre pour maintenir une activité.

"Ensuite, pour octobre, il n'y a rien", précise Gilbert Gleonec.

Face à la concurrence brésilienne, à la dévaluation du réal et à une parité euro-dollar défavorable, les pertes de Tilly Sabco sont estimées à quelque 320 euros la tonne de volailles vendue sur le marché du Moyen-Orient, soit près de 200.000 euros pour 450.000 poulets abattus.

La mise en place en avril dernier d'une fiducie afin de débloquer 3,8 millions d'euros d'aides des collectivités pour permettre à Tilly-Sabco de faire face à ses problèmes de trésorerie, tout en chargeant son PDG Daniel Sauvaget de trouver un repreneur, n'a pas abouti à une solution pérenne.

Spécialisé comme son concurrent Doux, qui sort tout juste d'une longue période de redressement judiciaire, dans la production de poulets exports destinés au Moyen-Orient, l'abattoir de Guerlesquin a également subi de plein fouet la fin des aides européennes à l'exportation en juillet 2013.

Le principal fournisseur de poulets de l'abattoir, la coopérative Triskalia, craignant des impayés, avait suspendu en juin, via sa filiale Nutrea, l'approvisionnement de poussins dans les élevages fournissant Tilly-Sabco, faute de garanties de paiement.

Tilly-Sabco travaille principalement avec le groupement avicole des Monts-D'Arrée qui regroupe 220 éleveurs en Bretagne.

 

(Pierre-Henri Allain, édité par Sophie Louet)

http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/le-volailler-tilly-sabco-dans-l-impasse-951171

Deux-Sèvres - Bressuire -

Hôpital : bisbille entre le maire et la CGT
25/07/2014 05:22

Dans le dernier numéro du bulletin municipal bressuirais Mozaïque, un article non signé est consacré au projet d'hôpital Nord-Deux-Sèvres à Faye-L'Abbesse. Son auteur égratigne le syndicat CGT (entre autres), regrettant son « attitude extrémiste et irresponsable », estimant aussi que « ces protestataires habituels sont dans l'éternelle surenchère ». Ces écrits ont poussé la CGT (union départementale, unions locales de Parthenay, Bressuire et Thouars, section de l'hôpital Nord-Deux-Sèvres) à publier un communiqué dans lequel le syndicat qualifie cet article de « diatribe caricaturale, volontairement orientée pour tenter de manipuler l'opinion. Cet article et son auteur tentent désespérément de travestir la position de la CGT » qui, écrit le communiqué, a toujours eu sur ce dossier « une position qui n'a pas varié au gré d'aléas politiques ».
De son côté, le maire de Bressuire ne cache pas être l'auteur de cet article qu'il assume pleinement. « Mozaïque est un journal municipal dans lequel le maire donne son sentiment à ses concitoyens », réplique-t-il, demandant qu'«on [lui] laisse le loisir de livrer [son] point de vue ».

X.L.R.

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Paris, 25 juil 2014

La CGT alerte sur les conditions de logement des saisonniers

Par LEXPRESS.fr, publié le 25/07/2014 à 16:24, mis à jour à 16:24

Paris, 25 juil 2014 - La CGT a alerté vendredi sur la précarité des saisonniers, en particulier sur leurs mauvaises conditions de logement, au dernier jour d'un tour de France à la rencontre de ce "sous-salariat".

Depuis le 8 juillet, les "caravanes saisonniers" de la CGT ont fait étape dans 30 départements, pour informer les saisonniers sur leurs droits et sensibiliser les vacanciers. 

"Cette année, le logement a été notre première revendication, c'est vraiment un des points noirs", a déclaré Sabine Génisson, pilote du collectif CGT Saisonniers, lors d'un point presse à Paris. 

"Les saisonniers doivent parfois faire 60 ou 80 kilomètres parce qu'ils n'ont pas les moyens de se loger dans les cités balnéaires, où la totalité des logements sont dirigés vers les vacanciers", a-t-elle dénoncé. 

En outre, "8% des saisonniers sont logés par les employeurs, mais il faut voir dans quelles conditions", a-t-elle poursuivi, citant l'exemple d'un jeune de 18 ans qui dormait sur un matelas au fond d'un hangar insalubre à Mimizan (Landes). 

Au-delà du logement, le syndicat a dénoncé la recrudescence des contrats saisonniers, "utilisés à tort et à travers par les patrons" et qui "sont passés en 3 ou 4 ans de 800.000 à 2 millions", selon Mme Génisson. 

"La physionomie de l'emploi saisonnier a fortement évolué, on est passé du job d'été au job +nécessité+", a-t-elle expliqué. "On retrouve des jeunes qui veulent payer leurs études, des retraités qui doivent compléter leur faible pension, des seniors licenciés qui n'arrivent pas à retrouver un emploi, des femmes avec des périodes d'inactivité forcée, des travailleurs migrants soumis à des situations d'esclavage moderne et des chômeurs de longue durée.

La caravane de la CGT "vise à braquer le projecteur sur un sous-salariat", a complété Mohammed Oussedik, membre du bureau confédéral de la CGT. 

"Le gouvernement a une grande responsabilité aujourd'hui. En affaiblissant considérablement l'inspection du travail, il laisse place à ce genre de dérives", a-t-il ajouté. 

Un décret du 20 mars, très contesté par les syndicats du secteur, réorganise l'inspection du travail et crée des "unités de contrôle" regroupant 8 à 12 agents, spécialisées notamment sur le travail illégal ou l'amiante, ainsi qu'une unité de contrôle nationale. 

Par
 
 
 

Publié dans Lutte des classes

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