FRONT SYNDICAL DE CLASSE : LA REGRESSION NE SE NEGOCIE PAS, AMPLIFIONS L'ACTION JUSQU'AU RETRAIT PUR ET SIMPLE DE LA CONTRE REFORME WOERTH-SARKOZY

Publié le par Tourtaux

 
        Front Syndical de Classe
        Créé par des militants CGT et FSU
Site : www.frontsyndical-classe.org - Courriel : frontsyndical.classe@laposte.net
« Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. » H. Krasucki


RETRAITES : IMPOSONS L’ABANDON  DU
PROJET  WOERTH-SARKOZY-MEDEF


A l’heure où la collusion entre le gouvernement, le grand patronat et les milliardaires s’étale au grand jour, la colère populaire ne cesse de grandir contre la casse des retraites et plus généralement contre un pouvoir qui n’a de cesse d’attaquer l’emploi, les services publics, la protection sociale, les salaires et le pouvoir d’achat… afin de soutenir les profits des monopoles capitalistes ( les entreprises du CAC 40  ont ainsi présenté leurs résultats au premier semestre 2010 : 33,1 milliards d’euros de profits contre 14,7 en 2009, plus du double) tandis qu’à l’opposé toutes les couches sociales sont durement frappées par cette politique dans leur vie quotidienne.


UN PROJET INJUSTE ET RÉVOLTANT

Le projet du gouvernement, dans la ligne des accords européens de Barcelone signés en leur temps par Chirac et Jospin, allonge la durée de cotisation, recule l’âge de départ à la retraite (62 et 67 ans pour le taux plein !), programme la baisse des pensions, remet en cause les départs anticipés et de la pénibilité, fait quasiment porter l’effort financier sur les seuls salariés.
Un recul de société sans précédent afin que les exonérations patronales soient maintenues et amplifiées (des dizaines de milliards chaque année !).


RIEN N’EST JOUÉ, TOUT DÉPEND DE LA BASE

Le 7 septembre ne doit pas être un baroud d’honneur, comme nous l’avons vécu ces dernières années avec les pratiques des états-majors syndicaux organisant une manif tous les 2 mois, entrecoupée de « dialogues » dans les salons feutrés des ministères ou de l’Elysée, qui découragent les salariés et provoquent les ricanements de Sarkozy. En particulier, il convient de questionner l’unité syndicale au sommet avec un Chérèque qui, comme d’habitude, annonce ouvertement qu’il est prêt à négocier et à trouver un terrain d’accord avec le gouvernement.

Tout dépend de la base. Les travailleurs et les militants syndicaux doivent prendre les choses en main, sans attendre le bon vouloir des directions syndicales, comme le firent les Renault à Billancourt en déclenchant une grève illimitée le 16 mai 1968, entraînant en 48 heures 10 millions de grévistes à leurs cotés et imposant le plus grand succès revendicatif d’après guerre.
Dans les entreprises, les bassins d’emplois, il faut donner une nouvelle impulsion à l’action, pour créer un rapport de force qui contraigne Sarkozy et ses copains à remballer leur projet, comme l’a été obligé de le faire de Villepin en 2005 avec sa loi sur le CPE (pourtant votée par les 2 assemblées) devant l’ampleur du mouvement populaire et la mobilisation de la jeunesse.
Loin d’être une « stupidité », le « tous ensemble et en même temps » privé, public, étudiants est en réalité le seul moyen pour le mouvement populaire de marquer des points et de sortir de l’infernale spirale de reculs sociaux issue de la stratégie du syndicalisme rassemblé privilégiant la négociation et le « dialogue social » sur l’action et la lutte de classe pour battre le capital.

Cette idée commence à faire son chemin, c’est à cet objectif que s’emploie le FRONT SYNDICAL DE CLASSE. Celui-ci n’est pas une nouvelle organisation syndicale, mais un levier pour battre en brèche le syndicalisme d’accompagnement qui fait tant de mal au monde du travail en laissant le capital et ses serviteurs zélés satisfaire les exigences du profit maximum au détriment des couches populaires.
Le rejoindre, c’est œuvrer pour l’union et l’action tous ensemble et en même temps pour battre l’ennemi de classe du monde du travail.


LA RÉGRESSION NE SE NÉGOCIE PAS,
AMPLIFIONS L’ACTION
JUSQU’AU RETRAIT PUR ET SIMPLE
DE LA CONTRE RÉFORME WOERTH-SARKOZY

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Publié dans Lutte des classes

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T
<br /> Alors si je suis ton raisonnement Cyril, cela devrait logiquement se traduire par 70% de la population du pays qui serait dans la rue.<br /> La gravité des attaques contre nos acquis sociaux mérite beaucoup mieux que les deux ou trois possibles millions attendus par les directions syndicales.<br /> Sur une population de plus de 60 millions d'habitants, nous devrions avoir au moins 10 millions de personnes dans les rues mais, pour avoir un tsunami humain, encore faut-il s'en convaincre pour<br /> décider les indécis.<br /> Trop de bons camarades hésitent encore pour se lancer dans la bataille qui est pourtant d'une cruciale importance. Nous devons choisir entre vivre à genoux ou vivre Debout. Je préfère de loin la<br /> seconde option.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Vivement le 7 septembre. 70% des français comprennent le mouvement social, ça veut tout dire. Il ne reste plus grand monde du côté de Sarkozy.<br /> <br /> <br />
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