L'UNION DES ETUDIANTS COMMUNISTES : DE NOUVEAUX MINISTRES... POUR DE NOUVEAUX ECHECS

Publié le par Tourtaux

De nouveaux ministres... pour de nouveaux échecs

 

Lundi 25 Août 2014

Hugo Pompougnac
Secrétaire National de l'Union des Etudiants Communistes
De nouveaux ministres... pour de nouveaux échecs
Ce lundi, Manuel Valls a présenté à François Hollande la démission du gouvernement. Cinq mois après sa nomination, c'est déjà un constat d'échec pour l'exécutif. Son mandat est allé de délocalisations en mesures anti-sociales, d'infamies internationales en sabotage des services publics. A l'université, la situation est catastrophique : les étudiants, par centaines de milliers, se demandent s'ils pourront terminer leur cursus alors que les filières ferment, que les heures de cours sont supprimées, que la sélection s'accentue. Par centaines de milliers, ils se demandent s'ils pourront exercer le métier qu'ils ont choisi.

C'est déjà un constat d'échec pour l'exécutif, parce que les amis de la finance sont incapables de gouverner notre pays et d'en satisfaire les exigences. La France doit emprunter la voie du progrès social, scientifique et démocratique. Et puisque le gouvernement n'a que le chaos libéral à nous proposer, c'est au peuple lui-même, au peuple des salariés, des jeunes et des étudiants d'imposer cette politique nouvelle et de la mettre en œuvre.

C'est pourquoi les étudiants communistes appellent l'ensemble de la communauté universitaire, les étudiants comme les personnels, les associations, les syndicats, à s'engager pour sortir des impasses dans lesquelles le gouvernement a enfermé l'enseignement supérieur. Il faut en finir avec les coupes budgétaires : les moyens existent pour permettre à chacun d'apprendre et d'exercer le métier qu'il a choisi, pour délivrer des enseignements utiles et sérieux. Il faut rétablir l'égalité des étudiants face au diplôme : il n'est pas normal que les universités soient de plus en plus nombreuses à délivrer des certifications de seconde zone. Il faut enfin reconnaître les diplômes dans les conventions collectives, pour que nos salaires et nos droits professionnels ne soient plus fixés en fonction des caprices des actionnaires, mais en fonction de notre travail et de nos savoirs-faire.

Salariés, jeunes et étudiants, sans nous rien ne tourne !

Publié dans Politique

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