L'UNION LOCALE DU BASSIN DE LACQ MET EN GARDE LES TRUANDS DU PATRONAT QUI MAQUILLERAIENT LES ACCIDENTS DE TRAVAIL POUR LES DISSIMULER
Mis à jour à 09h34
Le syndicat met en garde les entreprises sur les accidents de travail dissimulés.
L'Union Locale CGT du bassin de Lacq lance un avertissement à l'encontre des chefs d'entreprises qui maquilleraient les accidents du travail, en prenant pour exemple deux jugements rendus en appel et condamnent les sociétés Camom (Artix) et Cégelec (Mont) au cours de l'année 2009.
Sur ces deux entreprises la CGT (confirmé par les représentants CGT de Camom et de Cégelec) avait poursuivi les sociétés pour le motif de dissimulation d'accident du travail. Jugées en première instance puis en appel par les entreprises concernées, ces deux sociétés ont été dernièrement condamnées. Aussi la CGT par la voix de Saturnin Garcia (secrétaire de l'U.L CGT du bassin de Lacq) insiste : « Il faut que les entreprises comprennent que ce ne sera plus comme avant, la CGT veillera à ce que tout accident du travail soit déclaré comme tel. Cette mise en garde est valable pour les sociétés sous traitantes comme pour les donneurs d'ordres ».
Retard considérable dans les visites médicales
Les représentants dans l'ordre de la photo, (Camom, Arkéma Lacq-Mourenx, UL CGT, Tepf et Cégelec) ont évoqué la santé au travail. Ils ne remettent pas en cause le SSTL, (Service de Santé au Travail de Lacq) mais la gestion de la structure et s'appuient sur le fait que l'inspectrice du travail n'a pas donné d'avis favorable au travail en 24-72 pour les infirmiers. Du côté des entreprises qui sont suivies médicalement par AIRP (médecine du travail) ils déplorent le retard considérable dans les visites médicales pouvant aller jusqu'à 3 ans de retard. La santé et la sécurité au travail sont devenues un cheval de bataille pour la CGT qui annonce que deux plaintes sont en cours, une déposée au titre de l'entrave au CHSCT chez Arkéma Lacq-Mourenx, l'autre au titre de la mise en danger d'autrui. Ces deux plaintes seront examinées au tribunal au cours du mois de juin 2011.
D'autre part la CGT reste partie civile sur l'accident mortel de Chimex (2005) où un jeune salarié de 22 ans avait perdu la vie, « Le dossier est toujours en cours et nous n'avons toujours pas été entendus par la justice » confiait Saturnin Garcia.
Concernant l'accident mortel survenu à Chimex, le dossier est toujours en cours.
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