LA CARTE DES DICTATEURS DECHUS
Où vont les dictateurs après avoir perdu le pouvoir? Restent-t-ils chez eux, préfèrent-t-ils les plages d'Arabie Saoudite ou finissent-ils sur la case prison sans toucher leur argent durement détourné?
Par CORDÉLIA BONAL, QUENTIN GIRARD
(Maxime Bodereau, Libération)
Ben Ali en Arabie Saoudite, Moubarak sur les plages de Charm el-Cheikh, Laurent Gbagbo dans le nord de la Côte-d’Ivoire mais peut-être ensuite en exil, la question de la destination des dictateurs est source d'enjeux très politiques.
Malgré les désirs de justice des populations victimes, la volonté d’apaisement des nouveaux gouvernements en place permet à la plupart de s'enfuir vers un exil plus ou moins doré voir même de revenir quelques années plus tard.
Sur la carte ci-dessous, vous pouvez retrouver le portrait et les parcours des principaux dictateurs qui ont dû quitter le pouvoir ces dernières années. De l'Ethiopien Mengistu Haïlé Mariam, qui coule des jours heureux au Zimbabwe à Manuel Noriega, embastillé à la Santé, en passant par «Bébé Doc», de retour en Haïti.