LA FEDERATION CGT SANTE ET ACTION SOCIALE DECUE DE SA RENCONTRE AVEC LA MINISTRE MARISOL TOURAINE. LA CGT NE VOIT PAS S'ANNONCER LES CHANGEMENTS TANT ESPERES ET PROMIS PAR LE PS AVANT LES ELECTIONS

Publié le par Tourtaux

 

 

CGT santé/action sociale : déçue à la sortie du ministère
24.07.2012 | Mise à jour le 25.07.2012
 

Rencontre décevante pour la CGT santé et action socialeLa fédération CGT de la santé et de l'action sociale. Rencontre décevante pour la CGT santé et action socialeociale s'est déclarée déçue de sa rencontre le jeudi 19 juillet 2012 avec la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, dans un communiqué diffusé le 23 juillet 2012.


"Si nous accueillons avec satisfaction le changement de ton et de forme dans les relations avec le ministère (...), sur le fond, nous ne voyons pas s'annoncer les changements tant espérés", observe-t-elle. "Au contraire, ce premier rendez-vous nous laisse entrevoir que la politique comptable de maîtrise des dépenses menée depuis des années dans le secteur sanitaire, social et médico-social va perdurer".

 

La fédération CGT santé et action sociale a réitéré ses demandes de mesures "urgentes et concrètes" en matière de salaires, emploi et conditions de travail. Elle a demandé l'ouverture de négociations sur les carrières, les parcours professionnels, la reconnaissance des qualifications, avec une attention particulière pour la catégorie C. Elle a réitéré son opposition à la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) et exigé "l'arrêt immédiat de toutes les restructurations et des partenariats public/privé qui s'opèrent via les ARS" (agences régionales de santé) et un "suivi particulier" pour l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). Elle a réclamé le rétablissement de la reconnaissance de la pénibilité des infirmières et la reconnaissance de celle observée dans d'autres professions, dans le public comme dans le secteur privé de la santé et du social.

 

Elle a aussi demandé une loi spécifique sur l'égalité professionnelle, un arbitrage de la ministre au sujet des "attaques" sur la convention collective de 1951 du secteur privé à but non lucratif, l'ouverture de négociations sur les droits et moyens syndicaux, un dialogue social de qualité à tous les niveaux (local, départemental, régional, national) et la levée de toutes les sanctions en lien avec l'action syndicale.

 

"La ministre nous a écoutés mais sans donner aucune réponse concrète, hormis sur l'Ordre infirmier où elle a confirmé sa volonté de légiférer en rendant l'affiliation non obligatoire", rapporte la fédération. "Elle renvoie les discussions et négociations dans le cadre de l'agenda social qui sera établi en lien avec le ministère de la réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique".

 

La CGT santé et action sociale indique qu'une mission sera "engagée avec les représentants des salariés sur les grands enjeux du dialogue social et les attentes des salariés". A la suite de l'intervention de Marisol Touraine au conseil supérieur de la fonction publique hospitalière (CSFPH) le 26 juin 2012, la fédération avait déjà déploré que le ministère actuel reprenne à son compte les textes écrits par le gouvernement précédent, rappelle-t-on.

 

http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/rencontre-decevante-pour-la-cgt-sante-et-action-sociale.html


Publié dans Lutte des classes

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T
@Babeuf, on pourrait notamment aussi dire, comme en Grèce, où nous voyons tous où les socialistes grecs ont conduit le peuple avec une accentuation de la paupérisation qui ne cesse de se dégrader<br /> et qui guette tous les peuples sous la férule de la dictature de l'UE.
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T
@Gérard Pontvianne, je comprends ta colère et je la partage mon camarade mais tous les militants de la CGT, à la base, je ne parle pas des guignols qui y font carrière, tous les camarades ne sont<br /> pas couchés devant les socialistes. Je suis un retraité militant de la CGT et tu le sais, à la lecture chaque jour de ce blog, que je ne m'applatis pas devant l'ennemi, car les sociaux traîtres<br /> sont les pires ennemis que comptent la classe ouvrière.<br /> De mon humble point de vue, pour nos syndicats de base, le danger réside également dans la pseudo gauche qui a provoqué tant de heurts durables entre certains camarades.<br /> Je sais que ce sont nous qui avont raison, qui avons et auront toujours raison. C'est la raison pour laquelle nous sommes si combattus, voir à mort par certains "camarades".<br /> L'attitude mollassonne que tu reproches à la fédération CGT de la Santé, est l'affaire des militants de base. Je puis t'assurer que je suis en contact avec des camarades de syndicats du milieu<br /> hospitalier qui sont très combatifs mais il nous faut admettre que la période actuelle où les trahisons font partie du paysage syndical, ne sont pas faciles à gérer pour nos camarades. Le contexte<br /> dans lequel ils militent n'est plus le même que celui que nous avons connu et où le travail manuel était beaucoup plus présent que maintenant. Cela n'empêche pas que le progrès tue l'homme quand le<br /> capitalisme en conserve les commandes. Il suffit de voir ce que nous amène l'ère de l'informatique et de la robotisation. Les gens qui bossent sur ordinateur ont une vie de chien.<br /> Je me souviens que lorsque j'étais conseiller des salariés, il y a déjà un bail, j'ai assisté à plusieurs reprises des salariées, main-d'oeuvre souvent féminine dans l'informatique. Dans une<br /> affaire très délicate, j'ai réussi à sauver du licenciement la représentante syndicale CFDT qui avait été désignée par le patron sur conseils de l'UD CFDT des Ardennes. C'était à Grandpré, dans<br /> l'Ardenne profonde. Dans cette boîte, elles étaient 25 salariées sous la coupe d'un jeune patron qui leur menait un train d'enfer.<br /> Voilà comment cela se passe dans ce pays civilisé où nos directions syndicales seraient bien inspirées de regarder comment le syndicalisme militant fonctionne dans des pays dits sous développés<br /> comme il en existe aux Amériques.
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B
A l'image de celui de Zapatero en Espagne, il n'y a rien à attendre de bon de ce gouvernement qui continue la même politique que celle de Sarkozy.
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P
Que de "cinéma" dans cet article!<br /> Que croyait cette fédération CGT après la mise en place d'un gouvernement social démocrate?..Que tout allait lui tomber tout rôti dans le bec?<br /> Les dirigeants de cette fédération ont en effet une analyse politique bien courte de la situation.Peut être sont-ils eux mêmes adhérents au parti socialiste(ceci expliquerai cela);ou alors<br /> totalement incompétents pour créer un rapport de force suffisant pour faire plier le ministère?<br /> "Le ministre nous a écoutés"...Tu parles!...""Elle a aussi demandé"..A genoux peut être devant le sacré saint sauveur?!...C'et plutôt "rigolard"!<br /> C'est ça le syndicalisme made-in CGT?..Eh bien bravo,les travailleurs constamment exploités par le grand capital sont bien défendus.....<br /> Inutile d'en rajouter car ceci existe dans presque tous les secteurs productifs ou non.<br /> Avec une confédération complètement amorphe.<br /> G.Pontvianne
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