LA FILPAC-CGT APPELLE A UNE JOURNEE SANS PRESSE LE 5 JUILLET
La Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication CGT (Filpac-CGT) a lancé jeudi un appel à une journée sans presse qui se traduirait par la non-parution des quotidiens datés du 5 juillet.
L'ensemble des titres nationaux, régionaux et départementaux est concerné, a précisé l'organisation.
Dans un communiqué, l'organisation syndicale estime que "La casse sociale et la destruction des titres sont en marche".
Dressant une liste "non-exhaustive des licenciements obtenus ou envisagés par le patronat de la presse quotidienne", la fédération énumère: "Hersant, 670 départs exigés à Paris-Normandie, Nice-Matin, L'Union, Est Eclair, L'Aisne Nouvelle, Cap Régies", suivis de 116 au Crédit Mutuel (groupe EBRA) et 1.000 chez Presstalis (ex-NMPP). La Filpac-CGR cite également les suppressions de postes à France Soir, au Figaro, à Paris Portage, aux Echos et à La Tribune.
"Les ruptures conventionnelles, clauses de conscience et de cession, plans de départs volontaires sont à ajouter à cette sinistre addition", ajoute la fédération.
"Il n'y aurait d'autre alternative que l'acceptation du plan patronal?", s'interroge encore la Filpac-CGT.
La fédération demande, entre autres, un moratoire sur les licenciements, "c'est-à-dire une suspension immédiate nécessaire à l'ouverture d'un cadre de négociation nationale" et l'intervention du gouvernement afin de définir les obligations des patrons de presse.
Mercredi, annonçant renoncer à leur rapprochement, les groupes Hersant (27 titres régionaux et départementaux) et Rossel (Le Soir, La Voix du Nord) avaient estimé que le refus de la Filpac-CGT de négocier la restructuration de certains pôles régionaux était à l'origine de cet échec.
http://www.challenges.fr/media/20120628.AFP1151/appel-de-la-filpac-cgt-a-une-journee-sans-presse-le-5-juillet.html