LA LUTTE DE CLASSES AUX ABONNES ABSENTS DANS LA NVO, HEBDOMADAIRE DE LA GRANDE DAME CGT !?!

Publié le par Tourtaux

 

Dans le dernier numéro de la NVO (hebdomadaire de la CGT) un « économiste  atterré » bavarde sur la crise et les moyens d’en sortir.  Il faut remarquer d’emblée que l’interviewé ne fait jamais référence à la nature de cette crise : celle du capitalisme mondialisé. Pour lui et pour beaucoup d’autres dans cette veine, elle est la conséquence du libéralisme et du néo-libéralisme. Avec ça, allez vous y retrouver ! Ces deux termes ne sont pas utilisés au hasard, ils ont pour vertu de masquer la réalité de classe, celle de l’exploitation du travail salarié par les détenteurs du capital.

Les « solutions » préconisées  renvoient à plus d’Europe, une Europe qui serait sociale et écologique bien sûr. Certains préconisent une Europe fédérale avec pour conséquence l’effacement des Nations, d’autres enfin se prononcent pour un peu plus de Nation. Les uns et les autres « oublient » la dimension première du problème, celle de la lutte contre le système capitaliste, lutte dans le cadre de la Nation et lutte  au plan international.

Citons ce que devient le rôle de l’Etat chez notre économiste : « Nous sommes facilement suspicieux vis-à-vis de l’État. Pas seulement du côté libéral. Il existe aussi une tradition théorique (le marxisme NDLR) pour laquelle tout se réduit à la lutte des classes et au rapport capital travail dans les entreprises capitalistes. Dans cette optique, l’État n’est finalement qu’un État bourgeois, un État capitaliste. Nous sommes là face à une impasse théorique, qui ne permet pas de penser le caractère réellement émancipateur de l’État social ».  C’est avec une telle vision de l’État, qu’on justifie la collaboration de classe.

Dans le système d’exploitation capitaliste, l’État est celui des classes dominantes et l’expérience le montre chaque jour avec clarté. Dans la lutte contre le capital, la question de l’État est fondamentale. Lire un tel article dans un journal officiel de la CGT, nous confirme que nous avons absolument besoin d’un syndicalisme combatif qui défende nos revendications sans faiblesse et agisse pour les faire aboutir.

 

 

Publié dans Lutte des classes

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