LE TRAIN DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

 

Papeterie Canson (Annonay)

La résistance s’organise contre 58 suppressions d’emplois
mardi 21 octobre 2014 , par Frédéric Dayan

Après la fermeture de l’usine Faya, seul site de production de papier calque en France, la direction de Canson (groupe Hamelin depuis 2007/2011) vient d’annoncer début octobre la suppression de 58 emplois, soit 20 % de l’effectif total de  salariés qui, à l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT, ont décidé d’une journée "usine morte" lundi 13 octobre, jour de la première réunion sur le plan de restructuration. _ Pour le syndicat CGT de l’entreprise, cette réorganisation "servirait l’entreprise, dont 18 à la production de papier, et la dénonciation de l’ensemble des accords d’entreprise et des usages. .

Tous les services seraient concernés par les réductions d’effectifs, sur les deux sites d’Annonay et Saint-Marcel-lès-Annonay, où du chômage partiel devrait être mis en place de novembre à la fin de l’année. Ce plan ne tombe pas du ciel, il fait suite à l’échec subi par la direction l’été dernier. Celle-ci voulait mettre en place un "accord de maintien de l’emploi" qui prévoyait un passage temporaire pendant deux ans de 35 à 39 heures sans augmentation de salaire. Cet accord avait été refusé à 92 %
Cette annonce a déclenché la colère desen réalité à éponger les dettes du groupe Hamelin".
La CGT a demandé une réunion en urgence au nouveau ministre de l’Economie et de l’Industrie, Emmanuel Macron.

 
La CGT 94 prépare une journée noire des services publics
24 oct. 2014, 07h00  
Lors de son dernier congrès, la CGT 94 qui réunissait 300 délégués, (représentant plus de 71 % des syndiqués CGT du département) a décidé « d'amplifier ses actions dans les prochains mois ». Le syndicat prépare « une journée noire des services publics » et...
Automobile : PSA va supprimer près de 100 postes à Poissy

Publié le 23.10.2014, 15h51 | Mise à jour : 16h50

Le site de PSA à Poissy (Yvelines) est en pleine restructuration malgré les inquiétudes des syndicats.
Le site de PSA à Poissy (Yvelines) est en pleine restructuration malgré les inquiétudes des syndicats. | (DR.)
Zoom
Le spectre d'un scénario à la Aulnay-sous-bois, un an après la fermeture définitive du site PSA, inquiète les syndicat. La direction de a annoncé jeudi en comité d'entreprise la suppression avec reclassement de près de 100 postes dans l'emboutissage sur le site de Poissy (Yvelines), ravivant l'inquiétude du syndicat qui y voit le début d'«un vaste plan de suppression d'emplois»



«Il a été annoncé le très probable arrêt de l'équipe de nuit de l'emboutissage. Aujourd'hui, les volumes d'emboutissage ne justifient plus la présence de trois équipes», a expliqué un porte-parole du site , d'où sortent actuellement les Peugeot 208 et les Citroën C3, DS3 et DS3 cabriolet. Le site de Poissy compte 5500 salariés, selon la CGT.

La CGT craint le début d'un plan social

«98 emplois vont être supprimés dans l'opération. La direction ferait la promesse d'en reclasser 43 en interne laissant dans l'incertitude les 55 restants», s'inquiète de son côté le syndicat CGT dans un communiqué. «Les salariés - des CDD - seront reclassés soit dans l'usine, soit dans un autre site du groupe», a assuré le porte-parole du site, précisant qu'ils bénéficieront également du «dispositif d'accompagnement du groupe» tels que les congés seniors.

«Cette annonce s'inscrit dans la recherche permanente d'amélioration de la compétitivité du site», a-t-il justifié, assurant que «personne ne sera laissé sur le bord du chemin». Mais pour la CGT, 2e syndicat du site derrière FO, «c'est le début d'un vaste plan de suppression d'emplois, conséquence du passage en mono-flux, un piège mortel pour les emplois».

Des restructurations prévues en 2015

PSA Peugeot Citroën va supprimer en janvier 2015 une des deux lignes de montage de son usine yvelinoise avec l'objectif de faire tourner à plein ce site spécialisé dans les petites voitures, sans impact sur la main-d'oeuvre de production, selon la direction.

A terme, Poissy va se recentrer sur des modèles de petites voitures très bien équipées, et donc plus rentables, telles que les versions premium de la 208, les XY et GTI. En revanche, les modèles les plus courants seront progressivement produits à Trnava (Slovaquie), où les coûts de production sont plus faibles.

http://www.leparisien.fr/

Liquidation de Bel Maille (Riorges)

58 salariés en lutte pour sauver leurs emplois
jeudi 23 octobre 2014 , par Frédéric Dayan

La liquidation judiciaire décidée par le tribunal de commerce de Roanne le 16 octobre n’a hélas pas surpris les salariés de l’entreprise Bel Maille. Faute d’un projet de reprise viable, les 58 salariés s’attendaient à ce scénario. Mais ils ont décidé de se battre pour sauver leurs emplois et occupent leur usine. Ils exigent du liquidateur le doublement des indemnités conventionnelles de licenciement.

Leur détermination est aussi forte que leur colère car ils ont le sentiment que l’entreprise a été siphonnée par leur dernier patron, Stéphane Ziegler qui rachète l’entreprise Bel Maille en 2009 pour six millions d’euros. L’entreprise fondée par le couple Bel se porte bien et son bilan financier est solide. Ainsi en 2011, le chiffre d’affaires frôle-t-il les dix-neuf millions d’euros. Aussi, le syndicat CGT s’est étonné à cette époque que le PDG, décide de changer de politique en s’orientant uniquement vers du textile haut de gamme, de luxe et en abandonnant les contrats portant sur les tissus grands publics sur lesquels étaient assise la santé financière de Bel Maille. Pour les syndicats, c’est un mauvais choix de gestion qui amène à ce que le chiffre d’affaire soit divisé par quatre en 2014 où il n’est plus que de cinq millions d’euros. L’entreprise est alors placée en redressement judiciaire au mois de juin 2014. "C’est de l’incompétence" dénonce David Thomas, élu du CE et délégué CGT. Selon les syndicats, le patron enchaîne les licenciements abusifs pour fautes graves et incompétences, notamment dans l’encadrement.

http://www.cgt.fr/Apres-le-siphonnage-de-l.html

Publié dans Lutte des classes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article