LES GAZ DE COMBAT, C'EST LA BOMBE ATOMIQUE DU PAUVRE. QUE LA SYRIE SE DEBARRASSE DE SES GAZ DE COMBAT EST MAUVAIS A LONG TERME

Publié le par Tourtaux

Syrie - Libye - Corée du nord - Irak - Que Bachar se débarrasse de ses gaz de combat est mauvais à long terme

mardi 10 septembre 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 10 septembre 2013).

Les gaz de combat, c’est la bombe atomique du pauvre.

C’est en 2004, si je me souviens bien, qu’a été signé un traité de paix entre les USA et Kadhafi de Libye. Kadhafi acceptait de ne pas chercher à avoir la bombe atomique et, en échange, les États-Unis promettaient de ne jamais lui faire la guerre.

Mais, les USA n’ont jamais respecté aucun traité de paix ; au contraire, les cows-boys signaient des traités de paix avec les Indiens uniquement dans le but de pouvoir les massacrer encore plus facilement. Le nombre de chefs indiens qui ont été assassinés par les cows-boys au moment même de la signature de tels traités est inconnu, mais cela s’est produit plusieurs fois, on le sait bien.

Yalta n’était pas seulement une conférence où les USA et l’URSS se partageaient l’hémisphère nord. C’était aussi un traité de paix que les USA n’ont pas respecté, et l’URSS a disparu suite à une guerre toute aussi souterraine que froide.

Gageons que si Kadhafi avait eu la bombe, il serait toujours en place et bien vivant.

Par contre, la Corée du Nord, plus prudente, a refusé de se passer de sa bombe atomique. Aussi, malgré de très mauvaises intentions à son égard, les USA n’ont jamais osé lui faire directement la guerre.

Gageons que si la Syrie avait eu la bombe, alors ce pays serait aujourd’hui en paix. L’occident n’aurait en effet jamais osé commanditer contre lui une révolte à base de mercenaires islamistes recrutés dans le monde entier.

Les gaz de combat, c’est comme qui dirait la bombe atomique du pauvre.

Si Bachar accepte de s’en séparer, obéissant ainsi à la proposition russe que lui a faite Poutine, il retardera peut-être l’échéance de la guerre directe avec l’Occident ; mais, en même temps, il la rendra inéluctable, parce qu’il se sera passé du meilleur moyen qu’il a, pour le moment, de se défendre ; et, alors, l’Occident ne se privera pas, l’histoire le prouve : Saddam Hussein avait accepté de débarrasser l’Irak de ses gaz de combat, on sait ce qu’il est ensuite advenu de lui.

Des bombes sur New-York, Washington, Dallas, Boston, Los Angeles… :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1767

Suis-je anti-américain ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article3579

Les USA sont le principal utilisateur d’armes chimiques :

http://mai68.org/spip/spip.php?article5807

7 Messages de forum

  • Syrie : Obama éloigne la menace de frappes

    http://www.assawra.info/spip.php?article4480

    mardi 10 septembre 2013, par La Rédaction

    Barack Obama a salué lundi soir la proposition russe de placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international, éloignant la perspective de frappes contre le régime de Damas accusé d’une attaque chimique qui a fait des centaines de morts. "Cela pourrait constituer une percée importante", a lancé le président américain sur la chaîne NBC, à l’issue d’une journée riche en coups de théâtre qui suscitait des interrogations sur la ligne directrice de l’administration américaine sur ce dossier.

    Reconnaissant qu’il était dans une situation difficile face au Congrès à qui il a demandé un feu vert pour une opération militaire, Barack Obama a cependant estimé que les dernières avancées étaient le résultat direct des menaces de frappes américaines. "Il aurait été improbable de parvenir à ce point (…) sans une menace militaire digne de foi pour traiter la question du recours à des armes chimiques en Syrie", a-t-il dit.

    Considéré comme l’un des plus importants du monde, l’arsenal chimique syrien est estimé à "plus de 1 000 tonnes" par les services de renseignements français. Sa neutralisation, si elle était actée, pourrait s’avérer extrêmement délicate sur le terrain, en plein milieu d’une guerre civile qui a déjà fait plus de 100 000 morts. Interrogé par ABC sur la possibilité d’une "pause" dans le cheminement vers des frappes, au cas où les armes chimiques seraient sécurisées, Barack Obama a répondu : "Tout à fait, si cela se produit." S’exprimant depuis la Maison-Blanche, l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton a aussi salué un développement positif, mais a appelé, comme le président des États-Unis, à ne pas relâcher la pression sur le régime de Damas, mettant en garde contre "une nouvelle excuse pour un délai ou une obstruction".

    La France a estimé pour sa part que la proposition russe méritait "un examen précis", le chef de la diplomatie Laurent Fabius réclamant "des engagements précis, rapides et vérifiables" de la part de Damas. La chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part jugé la proposition "intéressante". Assurant que Damas était toujours prêt à des négociations de paix, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait créé la surprise un peu plus tôt en annonçant avoir proposé aux Syriens de placer leur stock d’armes chimiques sous contrôle international et de le détruire. La Syrie a immédiatement "accueilli favorablement" cette proposition, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, tout en se gardant d’être plus explicite sur le fond.

    Dans la foulée, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé à la création de zones supervisées par les Nations unies en Syrie où les armes chimiques du pays pourraient être détruites. "J’étudie la possibilité de demander de manière urgente au Conseil de sécurité d’exiger le transfert immédiat des stocks d’armes et de précurseurs chimiques dans des zones en Syrie où ils pourraient être entreposés en sûreté et détruits", a-t-il précisé, jugeant indispensable de surmonter "l’embarrassante paralysie" du Conseil sur le dossier syrien.

    Quelques heures avant l’annonce de Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie américaine John Kerry avait évoqué, lors d’une conférence de presse à Londres, l’hypothèse selon laquelle Bachar el-Assad pourrait "restituer l’intégralité de son arsenal chimique à la communauté internationale". Son porte-parole avait cependant pris soin de préciser peu après que cette remarque purement "rhétorique" ne constituait pas une offre de négociation faite à Damas. Lundi matin, Bachar el-Assad avait lancé une mise en garde à Washington lors d’un entretien télévisé diffusé par la chaîne américaine CBS. Soulignant que la situation pourrait devenir imprévisible dans une région "perpétuellement au bord de l’explosion", il a longuement insisté sur les conséquences d’éventuelles frappes sur son pays.

    "Le gouvernement (syrien) n’est pas le seul acteur dans la région. Il y a différentes parties, différentes factions, différentes idéologies", a-t-il fait savoir : "Si vous n’êtes pas prudents, vous en paierez le prix." "Je ne suis pas devin, je ne peux pas vous dire ce qui va arriver", a-t-il ajouté, sans exclure l’emploi d’armes chimiques "si les rebelles, ou des terroristes dans la région, ou tout autre groupe, en possèdent". Il a ajouté qu’une attaque américaine reviendrait à mener "une guerre qui va aboutir à soutenir al-Qaida et les gens qui ont tué des Américains le 11 Septembre" lors de l’attentat contre le World Trade Center.

    Confronté à une opinion publique hostile à une intervention militaire en Syrie - six Américains sur dix y sont opposés, selon un sondage publié lundi -, Barack Obama joue à la fois la crédibilité des États-Unis et de sa propre présidence sur ce dossier épineux. Après une rafale d’interviews avec les grandes chaînes de télévisions américaines, il devrait s’adresser mardi soir à la nation depuis le cadre solennel de la Maison-Blanche. Au Sénat, un premier vote de procédure, initialement prévu mercredi, a été reporté en raison des discussions en cours sur la proposition russe et devant la réticence croissante des élus. Aucun nouveau calendrier n’a été fixé à ce stade. "Je ne dirais pas que je suis confiant" sur l’issue du vote, a concédé lundi le président américain.

    (10-09-2013 - Avec les agences de presse)

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  • Résolution de la France à l’Onu sur les armes chimiques en Syrie

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE98901X20130910?sp=true

    Mardi 10 septembre 2013 12h12

    PARIS (Reuters) - La France présentera ce mardi au conseil de sécurité de l’Onu un projet de résolution sur le contrôle et la destruction des armes chimiques en Syrie afin de vérifier si l’initiative russe en ce sens peut permettre de sortir de la crise, a dit Laurent Fabius.

    Ce texte prévoira des conséquences "extrêmement sérieuses" en cas de violation par la Syrie des conditions qui y seront énumérées, a souligné lors d’une conférence de presse le ministre français des Affaires étrangères.

    "Nous avons décidé de prendre l’initiative. La France déposera donc une résolution devant le conseil de sécurité des Nations unies en ce sens et la procédure sera engagée aujourd’hui même", a-t-il dit après avoir rencontré François Hollande, au lendemain de l’initiative russe.

    "Il faut prendre la perche qui est tendue, mais il faut pas tomber dans un piège", a-t-il expliqué en exigeant que les mesures proposées soient mise en oeuvre de manière quasiment "immédiate" pour éviter des "manoeuvres dilatoires".

    Le texte reprendra les conditions posées dès lundi par la France dans un communiqué : condamnation du massacre du 21 août "commis par le régime syrien", contrôle international et destruction de l’arsenal chimique syrien, mise en place d’un dispositif complet d’inspection et de contrôle de ces obligations sous l’égide de l’organisation internationale d’interdiction des armes chimiques.

    La France demande aussi des "conséquences extrêmement sérieuses en cas de violation par la Syrie de ses obligations" et des sanctions "contre les auteurs du massacre chimique du 21 août devant la justice pénale internationale".

    "C’est à l’acceptation de ces conditions précises que nous jugerons la crédibilité des intentions qui ont été exprimées hier", a conclu le chef de la diplomatie française.

    "NOTRE FERMETÉ PAYE"

    En attendant, "toutes les options restent actuellement sur la table", y compris l’option militaire, a-t-il dit.

    C’est la menace de frappes militaires qui a incité la Russie à proposer de placer les stocks d’armes chimiques syriens sous contrôle, a répété Laurent Fabius.

    "Notre fermeté paye", avait-il déclaré auparavant sur Europe 1.

    "C’est notre détermination à agir, y compris d’ailleurs militairement, qui a permis qu’émerge hier une voie nouvelle pour y parvenir", a-t-il dit lors de son point presse.

    L’ancien ministre UMP des Affaires étrangères Alain Juppé a dit voir dans la proposition russe "un signal" à ne pas "négliger".

    "Il faut évidemment expertiser cette proposition, prendre des garanties", a-t-il dit en marge d’une conférence de presse de rentrée à la mairie de Bordeaux.

    Mais "cela démontre que quand on prend une position forte, cela fait parfois bouger le jeu", a-t-il ajouté.

    Laurent Fabius a fait savoir qu’il s’entretiendrait dans la journée avec son homologue américain John Kerry, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, le britannique William Hague, ainsi que le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon et son collègue chinois.

    Il a par ailleurs indiqué qu’il envisageait de se rendre en Chine à la fin de la semaine, et "un peu plus tard" en Russie.

    Chine Labbé et Emmanuel Jarry, avec Claude Canellas à Bordeaux, édité par Yves Clarisse

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  • Damas accepte de placer son arsenal chimique sous contrôle

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE98903F20130910

    Mardi 10 septembre 2013 13h41

    MOSCOU (Reuters) - Les autorités syriennes ont accepté de placer leur arsenal chimique sous contrôle international, conformément à la proposition russe qui pourrait permettre d’éviter des frappes occidentales, rapporte mardi l’agence de presse Interfax citant le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al Moualem.

    "Nous avons eu hier un cycle de discussions très fructueux avec le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui a proposé une initiative relative aux armes chimiques. Et, dans la soirée, nous nous sommes entendus sur l’initiative russe", a-t-il déclaré au président de la Douma, selon l’agence.

    Damas a donné son aval parce que cela "rend caduque toute justification à une agression américaine", ajoute Interfax.

    Steve Gutterman, Pascal Liétout et Jean-Philippe Lefief pour le service français

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  • Mais la Russie et/ou l’Iran lui ont peut-être donné quelques garanties … ?

    Bruno

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    • Et Saddam, il a eu quoi, comme garanti ?

      Et elles ont servi à quoi, les garanties qu’avait eu Saddam ?

      De toute façon, il n’est jamais bon pour un pays de dépendre totalement d’autres pays pour assurer sa défense. Car, dans ce cas, non seulement la colonisation n’est pas loin ; mais, si les pays dont il dépend décident de le laisser tomber pour une raison ou pour une autre…

      C’est une chose que la Corée du Nord a parfaitement bien compris !

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      • Saddam était un ennemi de l’Iran, il n’avait donc aucune garantie iranienne ; et l’URSS puis la Russie n’étaient pas dans leur période d’affirmation de puissance et ils l’ont donc laissé tombé… ils avaient d’ailleurs aussi une alliance avec la Syrie qui était l’ennemi de Saddam …

        Cela étant, rien n’est garanti effectivement. La Corée du nord a des moyens que n’a pas la Syrie… mais sans l’arrière chinois, elle ne serait rien.

        En revanche, la Syrie a aussi le Hezbollah comme autre partenaire. Et sans doute suffisamment de missiles. Mais on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise…

        Pour le moment, la mauvaise surprise c’est quand même les USA qui se la sont récoltée… sans parler d’Israël et des Saoud qui sont en rage…

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        • Tu dis : « pour le moment, la mauvaise surprise c’est quand même les USA qui se la sont récoltée ».

          Moi je trouve pas, ils ont gagné que les Syriens vont perdre leur bombe atomique du pauvre ; et, dans quelques années, quand les alliances auront changé ou seront moins affirmées, quand les conditions seront plus favorables, ils vont attaquer la Syrie qui n’aura plus rien pour se défendre.

          En plus, tout un tas d’espions seront autorisés à rentrer en Syrie, soit-disant pour aller vérifier les stocks de gaz, et leur éventuelle destruction ; mais, en réalité, aussi pour mieux préparer la prochaine guerre qui, elle, aura bel et bien lieu, puisque la Syrie sera sans défense et espionnée de toute part.

Publié dans Syrie

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