LES MINEURS REVOQUES DES GREVES DE 1948 ENFIN REHABILITES

Publié le par Tourtaux

 

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Grève des Houillères du Noprd Pas de Calais 1948

C'est l'époque des ministères Queuille sous la 4ème République.

C'est l'époque des vagues déferlantes de répression contre ces ouvriers qui ont libéré et reconstruisent l'industrie du Pays, singulièrement les mineurs dont en ce moment on commémore la grande grève du début de 1941, Queuille, devenu résistant en 1943 (ce qui va lui permettre -toute honte et mensonges bus- de repprocher aux communistes dn n'y être entrés qu'en 41) comme président du conseil mène le bal de la traque dans les corons. 

E. Ferrari, Ch. Debarge, J Hapiot M Brulé  et combien d'autres fusillés dès 41, Emillienne Mopty arrétée par la police de française de Vichy était décapitée en allemagne en janvier 43 quand Queuille méditait toujours dans sa Corrèze profonde. 

Epoque aussi où compromis en 1933 dans l'affaire Stavisky,  il peut se refaire une santé politique sur une base d'anticommunisme bien ancrée dans le terreau du parti radical.

Cadeaux empoisonnés à la postérité : Henri Queuille présente la particularité d'avoir été le parrain en politique de deux hommes que l'histoire rapprochera dans la rouerie politicienne  à maintes reprises : en 1946 il conseille à François Mitterrand de se présenter dans la Nièvre et en 1965 il propose à Jacques Chirac de lui succéder deux ans plus tard dans sa circonscription de Corrèze.

 

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L'époque où les gouvernements de 3ème force se défoulaient sur les ouvriers ici, les populations de l'empire là bas, en leur envoyant la troupe . 

 

Grèves de 1948 : les mineurs licenciés enfin réhabilités

Plus de soixante ans après les faits, la cour d'appel de Versailles a donné raison à 17 anciens mineurs du Nord/Pas-de-Calais licenciés pour faits de grève en 1948, a indiqué vendredi l'un des quatre avocats qui représentent les gueules noires et leurs familles. La plupart des mineurs concernés sont morts aujourd'hui.

"La cour d'appel de Versailles a eu le courage de considérer que ces licenciements étaient discriminatoires et de ne pas faire jouer la prescription", s'est félicité l'avocat Slim Ben Achour, confirmant une information parue dans l'Humanité. Il a précisé que l'arrêt consulté par les avocats, mais pas encore notifié, avait été rendu jeudi. "Les familles sont très très heureuses et bien évidemment les quelques mineurs (encore en vie, ndlr) qu'on vient d'informer", a ajouté l'avocat, qui indique avoir "obtenu 30.000 euros par demandeur".

L'affaire remonte à l'automne 1948, lorsqu'une grève, lancée par la CGT, a fait l'objet d'une répression massive pendant deux mois et débouché sur quelque 3.000 licenciements de gueules noires. Ces licenciements par Charbonnages de France (entreprise publique aujourd'hui disparue) "avaient pour motif les absences injustifiées des salariés parce qu'ils étaient en grève ou en raison des entraves au fonctionnement des houillères", a expliqué Me Ben Achour.

Selon lui, la cour d'appel a estimé que les ruptures de contrat de travail étaient bien relatives au "droit de grève, un droit protégé par la Constitution, et déjà par le préambule de la Constitution de 1946, deux ans avant les grèves".

"Les lois de la République ont reconnu à partir de 1984 puis ensuite par des lois de 2004, que les mineurs qui avaient perdu leur travail en 1948 (...) l'avaient perdu en raison de l'exercice du droit de grève", a expliqué l'avocat.

"C'est une énorme victoire, parce que le champ des possibles s'ouvre considérablement" en matière de discrimination, a-t-il indiqué. En l'occurence, "c'est la révélation des faits qui permet à la personne de pouvoir engager une procédure, aussi tardive soit-elle puisque là c'est 60 ans. C'est extraordinaire".

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Publié dans Lutte des classes

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