MAROC : RAPPORT SUR LA PRISON LOCALE DE AIN QUADOUS-FES

Publié le par Tourtaux


Prison locale AIN QUADOUS-FES

FES le 21/07/2013

Les 11 détenus politiques

Couverture globale des sithttp://french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=10318&cid=319#.UhkR0D-N58Euations catastrophiques, faits...
douloureux,……et scènes choquantes dans la prison d’AIN QUADOUS

Prélude :
Les pages ci-dessous n’ont pas pour but de susciter les émotions ou de choquer
les affections ; voire elles n’incite nt non plus seulement les opprimés à liquider leur
compte avec les opprimants ; mais elles visent plutôt à refléter la réalité des prisons à
travers le miroir de la vérité objective sans plus. Ceci se fait au moyen de divulguer des
réalités et des faits latents et de déshonorer et dépouiller les diffuseurs du discours
falsifiant, trompeur et frauduleux Il s’agit d’ un discours qui a été et qui est encore
l’entérinant des réalités accablantes et le cachant des méthodes et des procédés
criminels, de torture et de joug modélisé et exercé sur les détenus politiques et non
politiques au sein des prisons de la merde et dans lesquelles s’exercent des tortures
dont la sévérité dépasse celle des célèbre postes qui en sont spécialisés.
La peur et les pratiques tyranniques continues et produites par les bourreaux
épaississent de plus en plus le mur de silence et de réticence imposé sur les réalités et
faits ; ce qui entravent les éventuelles mobilités et activités des militants, des
propriétaires des consciences humaines vives que ce soit des apprentis ou des
conscients qui sont hostiles aux conditions inhumaines dominant les arrières barreaux
de la prison. En fait ces défis ainsi que d’autres compliquent l’achèvement des taches
comme il le faut. Le fait qui affaiblie la possibilité d’entourer tous les détails et
circonstances du vécu dans la prison ainsi que les coulisses et secrets caché dont les
clefs sont à l’intérieur des boites noires gérées exclusivement par les décideurs
politiques de ce pays ; les chefs et directeurs des établissements d’oppre ssion et leurs
adjoints suivant une démarche criminelle et qui travaillent par des méthodes
sécuritaires extraordinaires et des styles extra-professionnels dans la gestion et
l’application de la torture et sa généralisation.
Cette réalité qui est à la fois difficile et épineuse complique en effet les conditions
de diffusion des opinions et des expressions politiques honorées, sincères et probantes
et fertilise le climat prisonnier en perplexité pour assurer l’œuvre de falsification et les

voix de complaisance qui fréquentent tous les types des médias et de propagande faite
par les cultivés les mercenaires les journalistes ainsi que l’ensemble des tambourineurs
ayant eu l’habitude de s’asseoir autour des tables pleines des miettes et des ordures de
ce régime réactionnaire. Ils concourent à manifester leurs compétences en matière de
l’entérinement d’une réalité pleine de crimes et font apparaitre leurs innocences vis-à-
vis les réformes et la réinsertion des prisonniers pour les réintégrer dans la société.
Leurs allégations sont complètement érodées par l’amertume vécue au sein de la prison
qui crée des conditions destructives d’un potentiel humain important au lieu d’être
investi utilement à traves l’ouverture des écoles des universités et des soci étés pour que
ces gens vivent une vie digne et décente


Contenu du rapport :

On va essayer de divulguer le plus maximum possible la réalité d’une prison qui
est considérée la plus réputée sur l’ensemble des parties de notre patrie et qui a été
construite par le colonisateur après la promulgation d’un décret du 11 avril 1915 relatif
à la création des prisons dont la structure est calquée sur celle des prisons européennes.
Pourtant cette prison s’est faite un annexe à l’université de DHAR MRHRAZ du fait de
l’effervescence que connaît celle -ci en matière des luttes et des batailles héroïques
abordées par les militants, militantes et masses estudiantines; C’est durant ces dernières
années que cette prison ait été transformée en une véritable forteresse consacrée aux
actions de lutte et de résistance menées singulièrement par les militants de la voie
démocratique basiste et l’organisation de l’UNEM généralement Il s’agit des grands
sacrifices dont les lettres se sont écrites par le sang et la résistance des camarades à
l‘intérieur des maudites cellules Il en est ainsi de la bataille 2008/200 9. La grève de
faim à durée illimitée 2011/2012 et qui est arrivée à 86 jours menée essentiellement par
les camarades ; MOHAMMED GHALLOUT ; IBRAHIM ESSAIDI ; MOHAMMED ZAGHDIDI ;
MOHAMMED FETAL auxquelles rejoignirent MOHAMMED KACHKACHI ; ALALAMI
ISMAILI. Et en 2012/2013 on a assisté à une autre batailles conduite notamment par
MOHAMMED SALAH ; ABDALWAHAB ERRMADI ; MOHAMMED AIT RAISS ; TARIK
BOURASS et ABDANNABI CHAAOUL(ABDALLAH); ce dernier a été réincarcéré, il passe
aujourd’hui une deuxième privation de liberté à coté des autres détenus récemment
arrêtés ; OMAR TAIBI, OUSSAMA ZENTAR, MOHAMMED R2DA DERKAOUI, JABER
ROUIJEL, MIMOUN BENZIZA, SALAH ED-DINNE CHAFIK, MOUSSA ASMOUNI, YASSIN
TOURID, ANASS ALBACHIRI et enfin MOHAMMED BOUJNAH qui vient de leur rejoindre
après avoir été arrêté le 19 juillet 2013, sans pour autant oublier les autres qui ont pu
interrompre la liste après avoir été libérés par la force de résistance .

De même, il faut avouer que ces batailles ainsi que celles précédentes se sont
produites et le sont toujours au sein de cette prison de merde (AIN QUADOUSS FES)
puisqu’elle est un centre de torture physique et psychique par excellence. Cependant,
elle est devenue un centre à double types de dirigeants son administration s’est faite
par le système en place et ses bourreaux d’une part, et la production des batailles
héroïques, de la résistance et des défis sont une œuvre des prisonniers politiques
d’autre part
Ladite prison est un campus qui comporte un ensemble des quartiers dans
lesquels croupissent les prisonniers, ils se distribuent comme suite :
Quartier criminel
c’est le plus ancien par rapport aux autres, il avait été construit par
le colonisateur français et il porte le nom du quartier français jusqu’à maintenant Il s’y
trouve plus de 410 prisonniers (21 Sillons et 4 chambres) Si l’on répartie le nombre des
prisonniers sur ces cellules selon une opération mathématique simple, on arrivera au
résultat suivant 40 d’entre eux se condensent dans une seule chambre c’est-à-dire que

160 prisonniers pour ce quartier qui renferme 4 chambres. 250 prisonniers sont
répartis sur 31 sillons c’est-à-dire 8,04 par chaque sillon. En conséquent un nombre de
8 par sillon sachant que la surface de celui-ci ne dépasse pas 3 mètres de longueur sur
1 5 de largueur et le même constat est valable pour la chambre dont la capacité d’accueil
ne doit pas en fait dépasser 20 mais on y trouve plus de 40 détenus.
Quartier délictuel
: il est connu sous le nom de quartier arabe C’est le pire du fait de
l’entassement de la saleté et de la torture exercée à son sein Il s’y retrouve plus de 750
prisonniers répartis sur 10 chambres et 6 sillons :
36 prisonniers se trouvant répartis sur ces 6 sillons c’est-à-dire 6 par sillon
sachant que la surface de ce dernier s’étale sur (2 mètres longueur/ 0 5m
largeur) en plus c’est souterrain (cave) qui est sans débouchés pour l’aération
avec un WC trop étroit.
Tandis que les 10 chambres ; elles comprennent plus de 714 prisonniers, en fait,
71.4 par chambre dont la surface ne dépasse même pas (6 m de longueur/4 m de
largeur) Ce nombre des prisonniers n’est pas toujours le même car on trouve
parfois des chambres qui comportent plus de 100 et autres contiennent un
nombre qui varie entre 30et 40.
Cette étude chiffrée présente un constat selon lequel 3 prisonniers vivent dans un
endroit qui aurait du être réservé pour un seul.
Le nouveau quartier
:
il comporte 4 chambres dans lesquelles vivent plus de 160
prisonniers, un nombre de 40 par chambre dont la surface ne dépasse pas (4 m/2.5m). Il
faut avouer, de surcroit, que dans ce quartier qu’un prisonnier ait été décédé l’an passé
(JAOUHAR FETTAH) et les circonstances de cette mort ont été divulguées par les
détenus politiques sous un communiqué adressé à l’opinion publique

Le quartier
« Touba »

c’est le quartier à l’intérieur duquel nous nous retrouvons et
plus particulièrement sa chambre 9 Il s’y trouve presque 500 prisonniers répartis sur
11 chambres (46 par chambre qui est de surface de 4m/3m).

Le quartier des pupilles

il s’y tr ouve environ 50 mineurs-juvéniles dont l’ âge est
moins de 16 ans voire parfois moins de 12 ans. Ce quartier comporte 6 chambre de
surface très étroite 9 prisonniers par une Parmi ces pupilles il y a 4 élèves que l’on avait
déjà l’occasion de les parler dans certains de nos précédents écrits.
Le quartier féminin
il comprend 56 prisonnières Nous n’en avons en fait aucune
autre information jusqu’à maintenant

Chambre des plus âgés

: c’est une salle d’une surface de 10m/ 5 et dans laquelle se
trouve environ 50 âgés. Ceux-ci vivent des situations catastrophiques du fait de
l’avancement de leur âge et l’incapacité de servir leur soi-même ce qui crispe les
circonstances de leur vie. En plus, ils sont touchés par des maladies contagieuses et
psychiques (diabète,..) qui creusent leur santé dans l’absence totale de tout soin médical
Salle de ‘’kalf’’

: elle existe à l’entre -quartier, antérieurement appelée (avant presque 2
ans) chambre DIYAFA «d’hôte » dans laquelle s’entassaient un grand nombre de
prisonniers pour une période qui dépasse 30 jours, et après cette période ils se font
répartir sur les autres quartiers Cependant l’apparition de certains phénomènes
sociaux et maladies dangereuses dans cette chambre fit transformer celle-ci en une
chambre pour la résidence perpétuelle des prisonniers et notamment pour ceux qui
sont au bout de quitter la prison. Les insectes nocifs comme, les poux, cafards y
trouvent un bon abri. Sans oublier la saleté et les mauvaises odeurs. Le nombre des
prisonniers y atteint les trentaines.

La cuisine

c’est une chambre à l’intérieur de laquelle habitent environ 40 prisonniers
soi-disant cuisiniers et distributeurs des repas sur les autres prisonniers. Ils y travaillent
pendant toute la journée y compris la nuit sans salaire ni allocation sur les prestations et
les efforts qu’ils fournissent Et en cas de réclamation ils se font punir voire parfois
déplacer au quartier arabe dont la situation à l’intérieur est un véritable enfer
La salle de soin
c’est une salle qui existe à l’intérieur d’un petit dispensaire et dans
laquelle se trouvent les prisonniers paralysés ou touchés par des maladies dangereuses,
ceux qui leur est amputé un organe. Ils sont au nombre de 14 il ya deux cas sains parmi
eux et dont la raison de leur existence n’est connue que par l’administration
pénitentiaire et le médecin qui leur a accordé l’autorisation d’y exister
C’était en bref un panorama des chambres et quartiers abritant les prisonniers à
l’intérieur d’AIN QUADOUSS et dont le nombre aujourd’hui de ceux-ci dépasse 2030 qui
sont tous dans la situation de la détention réservée, et après directement qu’ils reçoivent
leurs jugements définitifs, ils se déménagent soit à la prison BOURKAIZ à Fès ou à celle
d’AIN AICHA pour passer le reste du jugement Chef des prisonniers est une appellation
d’un plus ancien prisonnier (ABDELMOUMEN SLIMANI) qui a passé une période de
privation de sa liberté de 5 ans dans l’attente toujour de recevoir le jugement définitif
Cette prison comme d’ailleurs tous les autres établissements pénitentiaires de ce
régime réactionnaire, est une école de la production et de la reproduction des mêmes
rapports culturels qui dominent cette société avec des mauvais aspects pathologiques.
En fait c’est une société réduite dans laquelle se concentrent tous les phénomènes
sociaux à partir du clientélisme du népotisme de la torture psychique et physique et de
la frustration en passant par le viol jusqu’à le traçage d’un lexique des termes
inappropriés à la bonne morale que l’on entend quotidiennement. Ce climat général
caractérisant la situation de la prison d’AIN QUADOUSS n’est pas d’une création récente
mais il décrit une réalité sociale dont l’existence effective se trouve à l’intérieur de la
prison et les racines se plongent en dehors de ses murs. Il s’agit des sécrétions
hémorragiques intenses émanant d’une réalité socio-économique, politique et culturelle
arriérée et périmée dont la persistance lui est attribuée par une politique des classes qui
encadre l’ensemble de la vie sociale que ce soit à l’intérieur de la prison ou à son
extérieur

De même il faut noter que l’administration de la prison fertilise de surcroit cette
réalité pathologique tout en la noyant dans une mer pleine, selon elle, des
interdictions comme les drogues solides et non solides qui pénètrent indirectement par
l’administration elle-même et ses fonctionnaires, et directement par les prisonniers à
travers leurs intestins, artères et leurs poches par complicité des fonctionnaires ; et le
reste, il tombe par le haut de la cour sous forme des faisceaux L’administration et pour
mettre fin à ce dernier cas a couvert l’ensemble des quartiers sauf celui criminel afin
qu’elle prenne la relève en matière des trafics des stupéfiants et impose aux trafiqueurs
des redevances mensuelles pour qu’ils exercent cette activité de manière réglementaire.
Et en cas de l’absence de ces drogues ou la majoration de leur prix les prisonniers
s’adonnent à des phénomènes dangereux et douloureux ils s’agressent les corps avec
des outils coupants. Les puissants dominent les autres et certains prisonniers
s’agressent délibérément pour se prétexter et s’approvisionner de certaines quantités de
drogues des autres quartiers lorsqu’ils ont l’occasion d’aller se soigner En fait,
l’administration est seule responsable de ces secrets invisibles et ce commerce lucratif
au cœur de la prison Elle en a toutes les informations mais elle prend la position de
neutralité tout en laissant ces drogues empoissant la santé des milliers de prisonniers
sans aucune intervention positive à cet effet.
Quant à l’hospitalisation la prison n’en contient qu’un petit dispensaire avec un
bureau et deux chaises pour plus de 2000 prisonniers Le jour où l’on veut se soigner est
un jour de conflit. Les patients ne reçoivent en réalité aucune hospitalisation du fait de
l’absence d’un nombre suffisant des médecins et infirmiers Il n’y existe qu’un seul
médecin et 6 infirmiers qui font du tour entre eux ce qui laisse subsister des maladies
contagieuses et chroniques creusant la santé des prisonniers. De cette situation
découlent plusieurs cas de mort et de suicide de ces derniers au lieu d’accepter de vivre
dans ce concret. Pendant le mois d’avril on enregistrait 6 tentatives de suicide ; 5 cas ont
été sauvés prodigieusement et le sixième cas a trouvé la mort en quartier de TOUBA. En
plus, il est enregistré encore que la distribution du médicament se fait en contrepartie
d’une somme pécuniaire voire aussi il ya des prisonniers qui revendent certains trucs
comme « Rosina, valuim » avec des prix élevés aux autres prisonniers qui sont en
situation saine.
Pis encore c’est la nourriture qui est insalubre et déséquilibrée. chaque prisonnier
reçoit vers 11 heure un repas de petit déjeuner composé d’un petit pain à mauvaise
qualité et un vers de thé qui est sous forme d’une eau chaude à couleur rouge -à noter
que l’eau de la prison a une couleur rouge pour ne pas s’étonner -.quant au déjeuner, il se
présente souvent des plats de légumes appelés « 7 types de légumes », parfois des
lentilles ou de l’haricot avec des grains calleuses et cristallisées sous forme de vitre ; ceci
est accompagné d’un petit pain Et le diner la soupe qui domine dans la plupart du
temps Aujourd’hui et durant le jeune « Ramadan » on entend souvent les crieries des
prisonniers vers minuit en demandant des morceaux de pain à cause de la faim.

Par ailleurs, entre les prisonniers et les fonctionnaires chargés de la surveillance ils
s’établissent des rapports commerciaux Les gardes reçoive nt des pots-de-vin de la part
des prisonniers pour profiter d’un service. Pareil cas se rencontre quand un conducteur
veut garder ses papiers de véhicule, il doit verser aux agents de gendarmerie pour
traverser En fait à l’intérieur de la prison si tu ne paies pas tu ne vives plus car la vie y
est conditionnée par le versement C’est le cas des démunis qui vivent sous les
conditions de l’humanité puisqu’ils n’ont rien à payer
Concernant les activités culturelles, sportives et scolaires; elles sont presque
absentes à l’exception d’une salle qui comprend 10 chaises et 5 tables et une autre petite
salle prétendue être l’école de la prison et qui demeurait longtemps abandonnée jusqu’à
notre arrivée elle commença à fonctionner mais de façon très limitée.
Les visites des familles elles-mêmes connaissent une gestion anormale. Pendant le
moment de visite les visiteurs s’entassent dans une salle sans chaises ni tables. Ils
s’exposent à de véritables tracasseries avant d’y arriver ils passent d’abord par un long
moment d’attente accablante du tour puis par des inspections humiliantes par les
fonctionnaires.
Le phénomène le plus diffus est celui du traitement inhumain des prisonniers, et ce,
devant le public Les chargés de cette mission enchainent le détenu et l’emmènent au
poste qui en est spécialisé pour y continuer le massacre Ensuite ils l’envoient à une
cellule individuelle dite « cachot » pour une période qui peut atteindre 45 jours ou plus,
et parfois lorsque les coups de frappe étaient sévères ils l’envoient au centre de soin qui
existe dans la prison. Si la privation de la liberté est une sanction prononcée par un
jugement judiciaire c’est à l’intérieur d’AIN QUADOUS que le prisonnier s’expose à de
véritable torture.
Les pratiques que connaît AIN QUADOUSS ne s’arrêtent pas là mais plutôt on a ura
l’occasion d’en présenter plus de détails prochainement Ce qu’il faut retenir c’est que
cette prison constitue un véritable centre de torture et de traitement inhumain des
prisonniers, voire il se fait une école pour faire apprendre les leçons des agressions et de
déviation sociale que l’on a appris les ABC dans la société
Enfin, nous sommes sûrs et certains que nous recevrons une si grande attaque de la
part de l’administration de la prison lors nous publierons ce rapport. Mais notre
responsabilité nous impose de le faire car le silence vaut complicité avec une réalité
pathologique qui suppose la divulgation au lieu de cohabitation paisible.
Etre ou ne pas être
Ni paix Ni capitulation
Liberté pour les détenus

Publié dans L'Afrique en lutte

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