MOUNIR BEN AICHA : LES FEMINISTES TUNISIENNES VEULENT S'EMPARER DE LA REDACTION DE LA FUTURE CONSTITUTION TUNISIENNE.

Publié le par Tourtaux


Les féministes tunisiennes veulent s'emparer de la rédaction de la future Constitution tunisienne.
Auteur de l'article : Mounir BEN AICHA

Aujourd'hui, parmi les revendications les plus urgentes du peuple tunisien figurent la priorité d'avoir un travail pour ne plus subir constamment le chômage qui n'est pas indemnisé, un logement, une vie de famille et aussi de disposer de ses libertés fondamentales à savoir la liberté d'opinion, d'expression, de croyance, de presse et ne plus être harcelé , torturé et emprisonné par l'arbitraire d'une police politique dictatoriale. Telles sont les revendications prioritaire que désirent avoir le peuple tunisien aujourd'hui.

Malheureusement, depuis la révolution tunisienne du 14 janvier 2011, le pouvoir actuel a fait la sourde oreille aux revendications urgentes du peuple tunisien.

Au lieu de répondre aux revendications urgentes du peuple tunisien, Fouad M'BAZZAA l'actuel Président par intérim ainsi que l'ancien Ministre démissionnaire Mohamed GHANNOUCHI ont préféré confier l'examen des solutions à entreprendre ainsi que les réformes politiques à envisager par la création d'une Commission Nationale sur la Réforme qui serait chargée de le faire. Cette Commission sur la Réforme politique a été créée le 17 janvier par Mohamed GHANNOUCHI qui ce jour-même a désigné Yadh BEN ACHOUR pour la présider.

Il est à rappeler que Fouad M'BAZZAA et Mohamed Ghannouchi sont des anciens compagnons politiques du dictateur BEN ALI, et deux militants notoires dans la haute direction du parti politique lde BEN ALI à savoir, le R.C.D.

Le Premier Ministre démissionnaire Mohamed GHANNOUCHI, le R.C.D. notoire avait choisi Yadh BEN ACHOUR pour présider la Commission Nationale sur la réforme non pas uniquement en raison de sa compétence mais particulièrement par le fait que Yadh BEN ACHOUR a été durant le règne de BEN ALI proche du régime du R.C.D. en particulier le fait qu'il a été membre du conseil économique et social, membre durant 4 ans du Conseil Constitutionnel en dépit de sa démission tardive en fin de sa mission, et puis doyen des principales universités de droit public considérés comme l'élite du régime de BEN ALI comme l'Université du 7 novembre de Carthage,..

Fouad M'BAZZAA, l'actuel Président par intérim ainsi que Mohamed GHANNOUCHI, l'ancien Premier Ministre démissionnaire qui sont deux anciens collaborateurs du dicateur BEN ALI, l'ancien Président déchu, avaient donné une consigne à Yadh BEN ACHOUR de tenter de récupérer la révolution tunisienne en introduisant au sein de la Commission sur la Réforme politique le maximum d'acteurs politiques favorables au retour de l'ancienne politique du régime de BEN ALI à savoir des acteurs prônant une laïcité excessive, une lutte contre l'intégrisme islamique en brandissant toujours la menace de l'islamisme, un féminisme excessif allant vers un déséquilibre des droits entre l'homme et la femme, une censure progressive de la presse, l'affermissement de l'autorité de l'Etat, etc...

C'est dans ce contexte que le 28 janvier 2011, Yadh BEN ACHOUR avait nommé les membres qui devraient constituer sa Commission sur la Réforme politique. Il s'agissait des membres qui sont des collègues de travail de Yadh BEN ACHOUR qui sont dans leur ensemble des enseignants universitaires de droit public de la faculté de droit de Tunis et de la faculté de droit du 7 novembre de Carthage.

Ces membres de la Commission Nationale sur la Réforme désignés par Yadh BEN ACHOUR avaient malheureusement rendus d'importants services juridiques au régime de BEN ALI, notamment Slim Laghmani, Farhat HORCHANI, Rifaa BEN ACHOUR, etc, en particulier lors de l'élaboration de la révision de la constitution tunisienne de 2002 qui a permis au dictateur BEN ALI de rester au pouvoir sans limite de mandat tout en lui conférant des immunités de juridiction lui permettant de fuir...

Ces membres de la Commission sur la Réforme qui ont été désignés par Yadh BEN ACHOUR le 28 janvier 2011 qui totalisent 14 membres sans compter leur Président Yadh BEN ACHOUR :

Le 18 février 2011, la Commission Nationale Supérieure sur la Réforme Politique présidée par Yadh BEN ACHOUR avait été instituée par le Décret-loi N° 6/2011. Ce décret-loi avait été en réalité conçu et rédigé par les membres de la Commission sur la Réforme politique de Yadh BEN ACHOUR sans aucune consultation des représentants du peuple tunisien.

Depuis son institutionnalisation le 18 février 2011, la Commission Nationale sur la Réforme présidée par Yadh BEN ACHOUR a changé de nom pour que désormais cette Commission s'intitulerait : " l'instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique". (I.S.R.O.R. ou I.S.P.O.R )

Ce changement de nom a été choisi pour s'accaparer et usurper le nom du Conseil National pour la protection de

la Révolution tunisienne prêtant ainsi à la confusion avec celui-ci dans le but de le remplacer et l'affaiblir.

L'ISROR qui est "'Instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique" remplaçant la Commission Nationale sur la Réforme depuis le 18 février 2011 est composée de deux organes :

1- le premier organe s'appelle : la Commission des Experts de l'ISROR :

Cet organe qui est appelé " la Commission des Experts " est composé de 14 membres qui sont des enseignants de Droit Public auprès des Universités de Tunis. Ces 14 membres ont été désignés le 28 janvier 2011Yadh BEN ACHOUR
La fonction de cet organe de la Commission des Experts de l'ISROR est d'élaborer des projets de décret-loi et de les soumettre au Conseil de l'ISROR pour examen et approbation

Ces 14 membres de la Commission des Experts sont des enseignants universitaires de droit public et sont en majorité des anciens R.C.D, qui ont rendu d'importants services au régime de BEN ALI, en ayant participé à rédiger son arsenal juridique sur la Presse, sur les partis politiques. La majorité de ces 14 membres comme Farhat HORCHANI; Slim LAGHMANI, Rafaa BEN ACHOUR qui est le frère de Yadh BEN ACHOUR ont participé à la révision de la constitution tunisienne en 2002 qui a permis au dictateur déchu de pouvoir se présenter aux élections présidentielles sans limite de mandats tout en lui octroyant des immunités de juridictions lui permettant de fuir.

Aujourd'hui, ce sont ces mêmes enseignants qui ont servi le régime de BEN ALI qui ont été désignés par Yadh BEN ACHOUR pour élaborer des décrets-lois organisant la future Assemblée Nationale Constituante tunisienne dont l'élection est prévue pour le 24 juillet 2011.

2- le second organe s'appelle : le Conseil de l'ISROR (ou le CISROR).

Cet organe est créé depuis le 18 février 2011 et s'appelle : " le Conseil de l'ISROR " ou CISROR)

Le Conseil de l'ISROR est formé de représentants des partis politiques tunisiens, de représentants des associations et syndicats, de personnalités nationales, de représentants des régions, et de représentants des familles des martyrs.

La liste des personnalités nationales a été dressées par Yadh BEN ACHOUR conjointement avec son frère Rafaa BEN ACHOUR qui est actuellement Ministre délégué auprès du Premier Ministre Béji Caïd-Essebsi et aussi conjointement avec la Commission des Experts de l'ISROR

Ce Conseil de l'ISROR a été créé le 18 février 2011 par Yadh BEN ACHOUR afin de faire main-basse sur le Conseil National pour la protection de la révolution et le remplacer définitivement...

La mission du Conseil de l'ISROR n'est pas d'élaborer les textes des projets des décrets-lois car cette mission a été confiée à la Commission des Experts de l'ISROR mais plutôt d'examiner les projets des décrets-lois et si c'est possible de leur apporter des modifications.

Dans l'ensemble, le projet du décret-loi est élaboré par la Commission des Experts de l'ISROR. Le Conseil de l'ISROR est contraint d'approuver ce projet du décret-loi, ne pouvant lui apporter que 10% de modifications.

Le Lundi 11 avril 2011, Conseil de l'instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique (ISROR) présidée par Yadh BEN ACHOUR vient d'adopter le projet du décret-loi relatif à l'élection de la future Assemblée Nationale Constituante tunisienne prévue pour le 24 juillet 2011.

En effet, ce lundi 11 avril 2011, des discussions relatives au projet du décret-loi relatif à la future Assemblée Nationale Constituante ont fait apparaître de sérieuses divergences concernant , notamment le choix du scrutin majoritaire ou le scrutin proportionnel de listes ainsi que des divergences sur la question de la parité 50% Hommes et 50 % pour composer chaque liste de candidature prévue dans le texte du projet du décret-loi.

Ces divergences n'ont pas pu être réglées par la voix du Consensus ce qui a obligé Yadh BEN ACHOUR à adopter le projet du texte par la voix du vote selon son système électoral frauduleux et déloyal.

Parmi les dispositions les plus importantes de ce projet du décret-loi qui ont été adoptées , il est à citer :

- l'exclusion de la candidature de ceux qui ont été responsables dans le parti du R.C.D de BEN ALI durant les 23 dernières années

- l'adoption du mode de scrutin de liste à la représentation proportionnelle avec les plus grands restes,

- l'adoption de la condition exigeant que la liste des candidatures doit tenir compte de la parité entre femmes et hommes, avant un classement des candidats dans les listes, sur la base du principe de l'alternance, avec annulation des listes qui ne respectent pas cette règle.

Dans l'ensemble, le texte du projet du décret-loi a été rédigé et conçu par la commission des Experts de l'ISROR.

Le Conseil de l'ISROR a été contraint de l'approuver avec quelques modifications mineures.

C'est en se servant du système électoral de vote qui a été conçu par Yadh BEN ACHOUR ainsi que par sa Commission des Experts de l'ISROR que l'adoption du projet du décret-loi relatif à la Constituante ait pu être adopté d'une manière déloyale et frauduleuse.

En effet, ce système électoral de vote est caractérisé par de nombreuses manoeuvres frauduleuses et déloyales commises par Yadh BEN ACHOUR au sein du Conseil de l'ISROR.

D'autre part, le projet du décret-loi relatif à la Constituante conçu par les membres des experts de l'ISROR avait prévu un système électoral qui va favoriser à l'avance certains partis comme le parti ETTAJDID. Ce qui va déterminer l'orientation politique des prochaines élections l'émergence d'une parité féministe de l'ATFD et non pas une parité en faveur des femmes tunisiennes.

L'émergence de ces féministes de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR va faire que ces féministes vont introduire dans la rédaction de la future Constitution tunisienne leurs idées féministes sur la laïcité, l'islam, l'héritage, etc...

I - les manoeuvres déloyales et frauduleuses dans le système électoral conçu par Yadh BEN ACHOUR.

Yadh BEN ACHOUR a conçu conjointement avec sa Commission des Experts qui sont comme luii des enseignants de droit public, un système électoral comportant un ensemble de manoeuvres déloyales et frauduleuses lui permettant de faire adopter son projet du décret-loi sans permettre aux partis politiques tunisiens de lui apporter les modifications substantielles.

Il convient de passer en revue quelques unes de ces manoeuvres frauduleuses et déloyales concernant ce système de vote.

1- le huis clos des travaux du Conseil de l'ISROR décidé par Yadh BEN ACHOUR.

Parmi les manoeuvres frauduleuses et déloyales, la décision du huis clos des travaux du Conseil de l'ISROR. Cette décision a été contestée par certains membres mais le porte-parole du Conseil de l'ISROR avait justifié le huis clos des travaux du Conseil par le fait qu'il est prévu par l'article 7 du décret-loi N° 6/2011 du 18 février 2011 portant création de l'ISROR.
Mais en réalité, cet article 7 du décret-loi N° 6/2011 a été rédigé par Yadh BEN ACHOUR conjointement avec les membres des experts de sa Commission qui ont prévu pour leur avantage à ce que les travaux de l'ISROR doivent se dérouler sans publicité des débats afin que le peuple tunisien ne sache pas ce qui se passe en réalité au sein du Conseil de l'ISROR.

La réplique du porte-parole du Conseil de l'ISROR, le nommé GHRAIRI imputant ce huis clos au décret-loi qui l'avait prévu est méprisante aussi bien pour les membres du Conseil de l'ISROR que pour le peuple tunisien qui a été privé de suivre les débats ne serait-ce que par le biais des journalistes; sachant très bien qu'on ne doit pas imputer le huis clos au décret-loi quand on sait pertinemment que c'est bel et bien la Commission de l'ISROR qui a rédigé ce décret-loi ? N'est-ce pas ce mensonge est frauduleux et déloyal ?

2- La menace de démissionner

Une seconde manoeuvre déloyale et frauduleuse au sein du Conseil de l'ISROR est le chantage utilisé par Yadh BEN ACHOUR de menacer de démissionner si les membres des partis politiques et associations n'acceptent pas de voter son projet du décret-loi relatif à la constituante. Une telle pratique n'est pas digne d'une véritable démocratie...

3- la pression utilisée à l'encontre des membres du Conseil de l'ISROR de se prononcer sur le projet sans pouvoir le modifier.

Une troisième manoeuvre frauduleuse et déloyale dans le système de vote conçu par Yadh BEN achour avait consisté de presser les membres à se prononcer sur le projet du décret-loi organisant la Constituante sans leur laisser suffisamment le temps de rédiger un autre projet de texte. Les membres avaient juste le temps de modifier légèrement le texte du projet du décret-loi sans pouvoir le modifier substantiellement. Selon Yadh BEN ACHOUR, il faut voter rapidement le projet du décret-loi car le peuple tunisien a fixé un calendrier de vote pour le 24 juillet 2011 de la future Assemblée Nationale Constituante. Mais en réalité, la date du 24 juillet 2011 a été fixée par Fouad M'BAZAA. Elle coïncide avec la période estivale et aussi avec l'arrivée du Ramadan et la chaleur de l'été : ce qui rend les tunisiens désintéressés à suivre en détail les résultats du vote.

4- La rédaction unilatérale par la Commission du projet du décret-loi organisant la future Constituante sans aucune consultation.

Le projet du décret-loi organisant la future Constituante a été rédigé par les membres des experts de la Commission comprenant Yadh BEN ACHOUR, la sous-commission électorale dirigée par Farhat HORCHANI, Rafaa BEN ACHOUR, Slim LAGHMANI, Hafidha CHEKIR qui est membre de la Commission des experts et en outre féministe faisant partie de la direction de l'Association des femmes tunisiennes démocrates présidée par Sana BEN ACHOUR..

La Présidente de l'AFTD ,Sana BEN ACHOUR n'est pas membre de la Commission de l'ISROR mais en tant qu'enseignante de droit public, elle a d'excellentes relations avec l'ensemble des membres des experts de la Commission qui sont ses de des enseignants universitaires de Droit Public, ses collègues de travail de longues dates, à l'exemple de Slim LAGMANI et son frère Rafaa BEN ACHOUR, et qui partagent avec elle les mêmes idées politiques. Grâce aussi à son frère YadhBEN ACHOUR et Rafaa BEN ACHOUR qui sont membres de la Commisssion des Experts, Sana BEN ACHOUR a imposé dans le projet du décret-loi organisant la constituante ses idées féministes relatives à la parité des femmes dans l'Assemblée Nationale Constituante.

Lorsque les membres du Conseil de l'ISROR ont été réunis pour examiner le projet du décret-loi relatif à la Constituante, ils étaient appelés à l'approuver tout simplement. Les membres du Conseil de l'ISROR en particulier les partis politiques n'étaient pas satisfaits du projet du décret-loi tel que rédigé par les experts de la Commission.

Cependant, ils ne pouvaient pas rédiger une autre version du projet du décret-loi organisant la future constituante car il faut l'accord de l'ensemble des membres. Or, parmi les membres du Conseil de l'ISROR figure une majorité des personnalités nationales favorables à Yadh BEN ACHOUR et qui serait prête à empêcher tout changement substantiel du projet du décret-loi relatif à la Constituante. Le système de vote conçu par Yadh BEN ACHOUR n'est pas favorable aux partis politiques et associations mais plutôt à la Commission des Experts. Ce qui est frauduleux et déloyal c'est de faire passer le projet du décret-loi relatif à la Constituante comme s'il a été rédigé par les représentants du peuple tunisien, alors qu'en réalité, il ne l'est pas du tout. Il est l'oeuvre de la Commission des experts de l'ISROR. L'utilisation par Yadh BEN ACHOUR des membres du Conseil de l'ISROR réunissant les représentants des grands partis politiques et associations avait po ur but de légitimer son travail : ce qui constitue un mépris pour le peuple tunisien et la confiscation de son choix politique ainsi que de sa démocratie....

5- le vote au sein du Conseil de l'ISROR mettant à pied d'égalité des personnalités nationales dépourvues de représentativité avec des partis politiques et associations tunisiennes, représentant le peuple tunisien.

Une autre pratique frauduleuse et déloyale conçue par Yadh BEN ACHOUR s'est d'avoir réduit à néant les représentants du peuple tunisien, notamment l'UGTT, les grands partis politiques en leur opposant par un système de vote à égalité des voix un grand nombre de personnalités nationales dépassant les voix des représentants du peuple.

A ce sujet, le vote au sein du Conseil de l'ISROR est prévu par l'article l’article 5 du décret N° 6/2011 qui dispose :

“L'Instance prend ses décisions en parvenant à un Consensus entre ses membres, à défaut de réunir le consensus entre ses membres, ll’instance prend ses décisions à la majorité des voix exprimées de ses membres et en cas d’égalité des voix exprimées la voix de son Président vaut partage.”

A la lecture de cet article 5 du décret-loi N° 6/2011, il convient de retenir les remarques suivantes :

Les membres de l’Instance de l’ I.S.R.O.R présidée par Yadh Ben Achour appartiennent selon la liste de la composition de cette instance à cinq catégories à savoir la première catégorie comprenant les membres appartenant au partis politiques, la deuxième comprenant les membres des représentants des instances, organisations et composantes de la société civile, la troisième comprenant les membres issus des personnalités nationales, la quatrième comprenant les membres issus des régions et la cinquième catégorie comprend les membres issus des martyrs.
Les membres composant l’instance de l’ I.S.R.O.R. présidée par Yadh Ben Achour sont traités à pied d’égalité et disposeront chacun d’ UNE seule voix par membre. ( 1 voix pour chaque membre).
Le Conseil de l'ISROR est formé de 155 membres et chaque membre dispose d'une voix lors de chaque opération de vote.

La composition du Conseil de l'ISROR est la suivante :

1- presque un peu moins de la moitié du Conseil de l'ISROR soit exactement 72 membres proviennent des personnalités
nationales qui ont été désignées par Yadh BEN ACHOUR. Ces personnalités nationales sont issues la plupart de
l'Association des femmes tunisiennes démocrates issues de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR et les autres de la LTDH ou
d'anciens R.C.D qui dit-on des modérés laïques....Ces 72 membres disposent de 72 voix à raison d'une voix par
membre lors des opérations de vote.

2- Les partis politiques qui sont au nombre de 12 totalisent 36 membres partis politiques tunisiens et chaque membre dispose d'une voix lors des opérations de vote au même titre que les personnalités nationales.

3- Les Associations et syndicats totalisent 33 membres à raison d'une voix par membre lors du vote,

4- les représentants des régions totalisent 12 membres soit 12 voix à raison d'une voix par membre lors du vote

5- les familles des martyrs totalisent 2 membres soit 2 voix à raison d'une voix par membre lors du vote.

L'inconvénient majeur de cette répartition dans le système de vote conçu par Yadh BEN ACHOUR est d'avoir contrebalancé l'ensemble des représentants du peuple tunisien par autant de voix réservées aux personnalités tunisiennes. Ce qui n'est pas normal c'est que l'ensemble des partis politiques et associations tunisiennes et syndicats ne peuvent totaliser que 69 voix alors que les personnalités tunisiennes totalisent à elles seules 72 voix ! Les voix des personnalités nationales qui ne représentent pas le peuple tunisien et qui de surcroît ont été choisies par Yadh BEN ACHOUR pour appuyer son orientation politique, ces voix des personnalités nationales dépassent de loin les voix de l'ensemble des représentants des partis politiques ainsi que les associations et syndicats tunisiens . Il est clair que dans ces conditions, le consensus se fait rapidement apparaître en faveur de Yadh BEN ACHOUR et son projet du décret-loi relatif à la Constituante. Même en cas de vote, la majorité est rapidement acquise en faveur du projet du décret-loi tel que rédigé par les experts de la Commission puisque seules les personnalités nationales comptent presque pour la moitié des voix exprimées.

La représentativité des partis politiques a été critiquée au sein du Conseil de l'ISROR.

C'est ainsi que lors de la première et deuxième réunions du Conseil de l'ISROR tenues respectivement le 17 mars 2011 et le 23 mars 2011 à Tunis, au siège du Comité Économique et Social, des contestations avaient eu lieu sur le manque de représentativité des partis politiques et des syndicats et des associations au sein du Conseil qui sont traités à pied d'égalité, en disposant d'une seule voix, au même titre que les personnalités nationales majoritaires composant le Conseil de l'ISROR.,Les contestataires reprochaient à Yadh BEN ACHOUR d'avoir composé à sa manière la liste du Conseil de l'ISROR sans consulter les représentants du peuple tunisien, reprochant à cette liste des 71 membres de ne comporter que des personnalités nationales n'ayant aucun lien avec la Tunisie profonde, avec les jeunes et les femmes qui ont été les instigateurs de la révolution tunisienne.

Face à ces critiques, lors de la troisième réunion du Conseil de l'ISROR tenue le samedi 26 mars 2011, Yadh BEN ACHOUR a accepté la modification de la représentativité des associations, des syndicats et des partis politiques au sein du Conseil de l'ISROR ainsi que la composition des membres de ce dernier décidant de porter de 71 membres à 155 membres les membres du Conseil de l'ISROR de manière à y renforcer la représentativité des partis, de la jeunesse, de la femme, des régions et des personnalités nationales

Selon cette modification chacun des partis aura trois représentants, avec l’obligation de la présence des jeunes et des femmes, parmi ces trois membres.

De même, il a été prévu d'augmenter le nombre des partis représentés qui compte, actuellement, 12 partis, en plus de l’élargissement de la représentation aux organisations, en particulier l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’Ordre national des avocats, afin qu'ils aient chacun quatre délégués, alors que 24 délégués représenteront les régions.
Il a été également prévu "d’éliminer certains noms qui font l’objet de contestation à cause de leurs liens avec l’ancien régime ou pour avoir appelé le président déchu à se présenter aux élections de 2014.".
Dès la quatrième réunion qui s'est déroulée le mardi 29 mars 2011, le Conseil de l'I.S.R.O.R. a tenu sa réunion au siège de la Chambre des conseillers, au Bardo.

Malheureusement, cette augmentation des membres de l'ISROR n'a pas modifié le rapport de force qui est resté en faveur de la Commission des experts de l'ISROR et de son Président Yadh BEN ACHOUR.

En effet, la première composition du conseil de l'ISROR comportait 12 membres pour les partis politiques et 15 membres pour les associations et syndicats et 42 membres pour les personnalités nationales.

Dans la composition actuelle, les partis politiques ont eu 36 membres et les associations et syndicats ont eu 33 membres et 12 membres pour les régions et 2 membres pour les familles des martyrs soit 42 membres de plus pour ces partis politiques et associations et régions. En même temps en augmentant de 42 membres les partis politiques et associations, Yadh BEN ACHOUR a également augmenté le nombre des personnalités nationales les faisant passer de 42 membres à 72 membres, soit 30 membres de plus pour les personnalités nationales favorables à Yadh BEN ACHOUR dans leur majorité...

Cette augmentation des membres des partis politiques ne change pas la question sur la représentativité des partis politiques et associations car si les membres des partis politiques et associations ont été augmentés, c'est aussi de la même proportion que le nombre des personnalités nationales a été augmenté également. Ce qui revient à refléter la même situation antérieure contestée.

C'est cette réalité dans la composition du Conseil de l'ISROR qui empêche les partis politiques et associations siégeant au sein de ce Conseil de pouvoir modifier en comble les textes établis par la Commission des Experts.

Ce sont ces personnalités nationales nombreuses qui ont permis à Yadh BEN ACHOUR le vote de son projet du décret-loi relatif à l'élection de la future Assemblée Nationale Constituante.

La liste des personnalités nationales a été composée par Yadh BEN ACHOUR en concertation avec son frère Rafaa BEN ACHOUR qui est Ministre Délégué auprès du Premier Ministre Béji Caïd-Essebsi ainsi que sa soeur Sana BEN ACHOUR, présidente de l'ATFD et également avec les membres des experts de la Commission de l'ISROR.

Ces personnalités nationales du Conseil de l'ISROR sont issues en majorité de la FIDH, d'anciens R.C.D modérés et centristes, ainsi que des membres féministes de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR telles que :

(- Jalila Baccar - Hédia Jrad - Noura Borsali - Dorra Mahfoudh - Khédija Chérif - Zeineb Farhat- Héla Abdeljawed - Latifa Lakhdhar - Samia Bokri- Alia Chérif - Ahlem Belhaj - Sophie Bessis- Saida Harrathi - Karima Darouich- Lamia Farhani- Soufia Hammami - Monia Bou Ali - Najoua Makhlouf), etc...

D'ailleurs, le 6 avril 2011, Latifa LAKHDAR a été élue Vice-Présidente de l'ISROR grâce aux voix de la majorité des personnalités nationales appuyée par la vingtaine de féministes de l'ATFD qui font partie des personnalités nationales du Conseil de l'ISROR.

Latifa Lakhdar élue Vice-Présidente est féministe membre de direction de l'ATFD présidée par Sana BEN ACHOUR.
Latifa lakhdar est Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Tunis, spécialiste de la pensée musulmane est connue par son livre intitulé "Les femmes musulmanes, au miroir de l'orthodoxie islamique" .

Cette liste des personnalités nationales était conçue pour faire contrepoids aux voix des partis, associations et syndicats tunisiens lors du vote du projet du décret-loi de la Constituante puisque ces personnalités nationales sont en majorité favorables à Yadh BEN ACHOUR ainsi qu'au vote sans modification de son projet du décret-loi relatif à l'élection de la future Assemblée Nationale Constituante,

Normalement, comme il y a 5 catégories composant le Conseil de l'ISROR, il devrait y avoir 5 collèges de vote où chaque catégorie vote au sein de son collège. Ce vote par collège selon la catégorie a pour objectif de respecter la représentativité de chaque catégorie et de ne pas les mettre à pied d'égalité au profit des personnalités nationales dont le nombre dépassent en voix ceux des partis politiques puisque les personnalités nationales disposent de 72 voix alors que les partis politiques ne disposent que de 36 voix. Cette règle dans le vote par collège est respectée dans le monde entier.

Il est incompréhensible que Yadh BEN ACHOUR a complètement nié la représentativité du peuple tunisien au profit d'une liste importante de personnalités nationales composées par lui-même pour le soutenir et s'opposer au vote des partis politiques, associations et syndicats. Cette manoeuvre dans ce système de vote est frauduleuse et déloyale de la part de Yadh BEN ACHOUR

II- L'orientation politique des élections prochaines relatives à l'Assemblée Nationale constituante.

Le Conseil de l'ISROR a adopté le lundi 11 avril 2011 le projet du décret-loi organisant la future Assemblée Nationale Constituante, prévoyant :

- l'adoption du mode de scrutin de liste à la représentation proportionnelle avec les plus grands restes,

- l'adoption de la condition exigeant que la liste des candidatures doit tenir compte de la parité entre femmes et hommes, avant un classement des candidats dans les listes, sur la base du principe de l'alternance, avec annulation des listes qui ne respectent pas cette règle.

Mais qui a rédigé ce projet du décret-loi relatif à la Constituante prévoyant une parité et un scrutin de listes ?

Bien sûr ce sont les 14 membres de la Commission des Experts de l'ISROR qui ont rédigé ce projet du décet-loi relatif à la future Constituante, en particulier la Sous-Commission des élections de la Commission des Experts présidée par FarhatHORCHANI. Ces 14 membres de la Commission des Experts de l'ISRORsont des enseignants universitaires de droit public en majorité au sein de l'Université du 7 novembre de Cathage considérée comme la plus bénaliste en Tunisie. D'ailleurs, un grand nombre des ces Experts de la Commission ont participé durant le règne de BEN ALI à la révision de la Constitution tunisienne de 2002 qui a permis au dictateur BEN ALI de se présenter sans limite de mandats.

C'est bien Yadh BEN ACHOUR, son frère Rafaa BEN ACHOUR, Farhat HORCHANI, Slim Laghmani et Hafidha CHEKIR qui ont participé à la rédaction du projet du décret-loi relatif à la Constituante. Hafidha CHEKIR est membre de la Commission des experts et en plus en tant que féministe, elle est membre de la direction de l'ATFD présidée par Sana BEN ACHOUR.

Sans oublier Sana BEN ACHOUR qui a imposé ses idées féministes, notamment celles qui se rapportent à la partié dans la rédaction du projet du décret-loi relatif à la Constituante.

Sana BEN ACHOUR est la soeur de Yadh BEN ACHOUR et Rafaa BEN ACHOUR. Sana BEN ACHOUR est enseignante de droit public dans les mêmes universités de Tunis que ses deux frères ainsi que Slim LAGMANI. Sana BEN ACHOUR est féministe, Présidente de l'Association des femmes tunisiennes démocrates. Bien que Sana BEN ACHOUR ne fait pas partie de la Commission de Experts de l'ISROR, toutefois ses idées politiques sur le féminisme, la parité, la laïcité, l'islam, etc...sont complètement partagées par ses deux frères Yadh BEN ACHOUR et Rafaa BEN Achour ainsi que par la féministe Hafidha CHEKIR et Slim LAGHMANI et Farhat HORCHANI.

Ces rédacteurs du projet du décret-loi relatif à la Constituante sont dans l'ensemble des membres partisans soutenant le Parti ETTAJDID, comme Slim LAGHMANI, Farhat HORCHANI; Hafidha CHEKIR, Rafaa BEN ACHOUR et son frère Yadh BEN ACHOUR.

La relation entre le Parti ETTAJDID et Sana BEN ACHOUR qui est membre du Comité Central du Parti ETTAJDID et aussi Présidente de l'ATFD va contribuer à placer le Parti ETTAJDID à être le premier parti à bénéficier des listes contenant le plus de parité des femmes, féministes de l'ATFD.

Le mode de scrutin de liste à la représentation proportionnelle avec les plus grands restes signifie tout simplement que la prochaine élection de la future Assemblée Nationale Constituante serait une affaire de partis politiques.

En effet, dans le scrutin de liste à la représentation proportionnelle seules les candidatures proposées par les partis politiques seraient avantagées dans les listes électorales par rapport aux candidatures tunisiennes libres qui ne peuvent en aucune manière maîtriser la composition des listes électorales.

D'autre part, chaque liste présentée par le parti politique doit avoir une parité de 50% de candidates femmes et 50 % de candiats-Hommes exigeant une inscription par roulement une fois homme, une fois femme.. Cette sélection dans le sexe masculin ou féminin donne l'avantage seulement aux partis politiques qui auront le monopole de pouvoir composer la liste électorale répondant à la condition de la parité et à la condition du roulement tantôt une femme tantôt un homme

En réalité, les candidatures libres tunisiennes ne peuvent pas se permettre de répondre à ces exigences car il y'a un contrôle de la Commission chargée des élections qui les empêche de présenter leurs candidatures sur une liste si la condition relative à la parité n'est pas respectée.

Par conséquent, seuls les partis politiques qui ont des relations avec des associations féministes tunisiennes peuvent répondre à cette exigence dans la présentation des candidatures.

Les femmes tunisiennes qui ne sont pas affiliées dans des partis politiques et qui de surcroît ne sont pas membres d'une association féministe auront du mal à présenter leur candidature. En outre, ces femmes dont la candidature sont libres ne sont pas assurées d'être élues car l'électorat féminin serait orienté par les partis politiques qui disposent de féministes soutenues par les associations des féministes. Voilà la réalité politiques des prochaines élection de l'Assemblée Nationale Constituante.

Comme, il est prévu que les candidatures femmes seraient à 50% égales aux candidatures hommes, il est à prévoir l'émergence d'un nombre important des membres issus des féministes qui composeraient la future Assemblée Nationale Constituante. Ce ne seront pas des femmes ordinaires qui auront des sièges dans la future Constituante mais plutôt des femmes féministes orientées par les partis politiques militantes dans les Associations féministes telle que l'ATFD de Sana BEN ACHOUR.

Finalement, ce sont les partis politiques tunisiens qui disposent d'assez de candidates " femmes " qui serait le mieux placés pour gagner cette élection des membres de la future Assemblée Nationale Constituante. Ces partis politiques auront non seulement le maximum de Candidates-Femmes mais aussi, ils sont assurés d'avoir le maximum de Candidats-Hommes puisque l'électorat féminin votera pour le parti qui comporte le plus de femmes féministes sur sa liste électorale...

Or, les membres de la Commission des experts de l'ISROR qui sont 14 membres, comprenant Yadh BEN ACHOUR et son frère Rafaa BEN ACHOUR ainsi que sa soeur Sana BEN ACHOUR qui n'esp pas membre de la Commssion des Experts, sont dans leur ensemble partisans du parti ETTAJDID. D'ailleurs Sana BEN ACHOUR est membre du Comité Central du parti ETTAJDID et aussi Présidente de l'Association des femmes tunisiennes démocrates. Le projet du décret-loi relatif à la constituante a prévu cette parité des femmes à l'initiative de Sana BEN ACHOUR qui dirige l'ATFD et qui va composer les listes des femmes au sein du parti ETTAJDID.

Les rédacteurs du projet du décret-loi relatif à la Constituante ont rédigé un ensemble de dispositions juridiques telles que les dispositions relatives à la parité 50% des candidates-femmes, ainsi que le scrutin de listes qui joue à la faveur des partis politiques et non à la faveur des candidats libres.

Les rédacteurs du projet du décret-loi relatif à la constituante savent très que leur parti ETTAJDID dont ils sont membres partisans va être favorisé et avantagé par rapport aux autres partis politiques tunisiens. En outre ces experts de la Commission de l'ISROR rédacteurs du projet de la Constituante connaissent très bien la relation qui existe entre le Parti ETTAJDID et l'AFTD de Sana BEN ACHOUR.

En effet, la relation entre le Parti ETTAJDID et Sana BEN ACHOUR qui est membre du Comité Central du Parti ETTAJDID et aussi Présidente de l'ATFD va contribuer à placer le Parti ETTAJDID à être le premier parti à bénéficier des listes contenant le plus de parité des femmes, féministes de l'ATFD.

Actuellement, c'est ce parti "ETTAJDID" de "Ahmed BRAHIM" qui compte le plus d'adhérents provenant des "Femmes".
Pour quelle raison ?
La raison est que le parti politique du "Mouvement ETTAJDID" est très soutenu par l' "Association des Femmes Tunisiennes Démocrates" présidée par Sana BEN ACHOUR .

En effet, la Présidente de l'Association des Femmes Tunisiennes Démocrates ( ATFD) est membre du Conseil Central du Mouvement ETTAJDID, et beaucoup de femmes membres de l'ATFD sont aussi adhérentes du parti ETTAJDID qui présente dans son programme politique la défense du programme politique de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR.

L'ouverture du Mouvement Ettajdid à des courants politiques indépendantistes tels que le mouvement féministe de Sana BEN ACHOUR a été décidé pour contrer le courant islamiste ENNAHDHA à la suite de sa coalition le 18 Octobre 2005 avec le parti du FDTL et du PDP

Lors de la récente interdiction du parti le R.C.D. de l'ancien dictateur BEN ALI, un nombre important du R.C.D. ont rejoint le Mouvement ETTAJDID. De même, beaucoup d'intellectuels, notamment les enseignants universitaires sont adhérents au Mouvement ETTAJDID : ce qui est le cas presque des membres des Experts de la Commission de l'ISROR qui sont des enseignants universitaires de Droit Public...

En deuxième rang du classement; vient le parti politique de Néjib CHEBBI et de Maya JRIBI à savoir "Le Parti Démocrate Progessiste", le ( P.D.P) qui compte parmi ses adhérents un nombre important féminin et aussi beaucoup d'anciens adhérents du R.C.D qui ont rejoint ce parti récemment.

Il ne faut pas oublier les nouveaux partis politiques récemment créées et légalisés comme le parti Al-Wifak, le Watan, etc, qui soutiennent la politique de Fouad M'BAZZAA ainsi que l'ancienne politique du R.C.D et qui en ayant des adhérentes femmes ainsi qu'un certain nombre d'anciens RCD, sont prêts en appuyant les candidatures du parti "Ettajdid" et du parti le "P.D.P" lors de la prochaine élection de l'Assemblée Nationale Constituante.

Quant aux autres partis politiques tels que le "Congrès pour la République", la "Tunisie Verte", le "Parti ENNAHDHA", le "Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés" (FDTL), ces partis ne comportent pas d'assez d'adhérentes issues des Femmes. Leur réussite dépend de leurs coalitions politiques notamment à soutenir les candidats.

C'est cette coalition entre le mouvement "Ettajdid", le "P.D.P" et les autres petits partis politiques récemment crées et légalisés qui va déterminer la future orientation politique des membres de l'Assemblée Nationale Constituante.

Par conséquent, l'orientation politique de la majorité des membres composant la future Assemblée Nationale Constituante serait très laïcisante, féministe hostile à l'islamisme,etc... Bref, elle ne va pas trop différer de l'ancienne politique de BEN ALI. C'est cette orientation politique qui serait reflétée dans la rédaction de la nouvelle Constitution tunisienne.

III- les revendications des futures membres féministes de l'Assemblée Nationale Constituante chargée
d'élaborer la nouvelle constitution tunisienne.

Après le vote par le Conseil de l'ISROR du décret-loi organisant la future élection de l'Assemblée Nationale Constituante, un certain nombre de mouvements féministes, en particuler l'ATFD de Sana BEN ACHOUR, veulent s'emparer de la rédaction de la future Constitution tunisienne pour y introduire des dispositions relatives aux droits de la femme tunisienne, notamment sur la laïcité, sur la référence à la Convention de Copenhague, etc...

En général, la Constitution fixe l'ensemble des règles qui organisent les pouvoirs publics et leurs rapports entre eux c'est-à-dire les rapports entre le Gouvernement et le Parlement, le Président et son Premier Ministre, le Premier Ministre et ses Ministres, le contrôle du Parlement sur le Gouvernement et vice-versa, le pouvoir judiciaire, la séparation des trois pouvoirs ainsi que d'autres mesures concernant d'autres institutions.

De même, la Constitution doit énoncer certains principes généraux comportant les libertés fondamentales comme les libertés religieuses, la liberté d'aller et revenir, la liberté d'expression, etc...

La Constitution doit rester dans la généralité et ne doit pas contenir de dispositions détaillées car ces détails d'application relèveraient du domaine de la loi.

Si une Constitution est trop détaillée, elle se heurterait à des difficultés d'apllication qui risqueraient de mettre fin à sa survie.

Aujourd'hui, les féministes tunisiennes comptent introduire dans la future constitution tunisienne beaucoup de dispostions juridiques qui ne sont pas de nature constitutionnelles mais plutôt légales telles que par exemple la question sur la laïcité et son rapport avec la religion musulmane...

Contrairement à ce que prétendent les féministes, normalement toutes les Constitutions du Monde mettent l'accent sur le respect des croyances religieuses, du culte et des pratiques religieuses comme étant un principe fondamental...

Les mouvements féministes en Tunisie s'exercent à travers des Associations comme :

- L'Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT) créée depuis 1956

- L'Association des femmes Tunisiennes pour la Recherche et le Développement (AFTURD) légalisé en janvier 1989

- L'association des Femmes Tunisienne Démocrates, ( l’ATFD), présidée par Sana BEN ACHOUR, créée le 6 août 1989

- L'Organisation de la Femme Arabe (O.F.A.) présidée par Leila BEN ALI, l'épouse du Dictateur déchu BEN ALI, depuis le 1er Mars 2009 pour une période de deux ans.

D'autres Commissions féministes exercent leurs activités comme la commission femmes de l’UGTT, (Union Générale des Travailleurs Tunisiens) le collectif Maghreb Égalité ainsi que la commission femme de la LTDH. (Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme).

Les divers mouvements féministes en Tunisie sont homogènes dans leur cause politique, et ont été instrumentalisés par le pouvoir sous le règne du dictateur BEN ALI aboutissant à un féminisme d'Etat.

D'autre part, les revendications actuelles des mouvements féministes tunisiennes semblent être inadaptées à la réalité sociale du peuple tunisien qui a trop souffert durant le règne de BEN ALI des conséquences du féminisme d'Etat.

L'U.N.F.T. a été très affiliée au régime de BEN ALI depuis sa prise de pouvoir jusqu'à sa chute le 14 janvier 2011.
Les autres Associations féministes se disent autonomes du pouvoir mais en réalité, il existe une grande solidarité entre les diverses associations féministes tunisiennes qu'elles soient affiliées ou non affiliées au pouvoir.

Durant les 23 ans de pouvoir du dictateur BEN ALI, le régime de BEN ALI a axé sa politique dans l'instrumentalisation de la femme tunisienne pour d'un côté s'opposer aux mouvements religieux en Tunisie, notamment ENNAHDHA, et d'un autre côté donner à la Tunisie, sur le plan international une image d'un État moderne, laïque, défendant la libération de la Femme ainsi que les droits de l'homme. Beaucoup de réalisations ont été faites sous le régime de BEN AILI concernant les droits de la femme, notamment en ce qui concerne le Code du statut personnel ( mariage, divorce, pensions alimentaires, autorité parentale, etc...). La parité des femmes dans l'emploi a gagné presque tous les ministères, la Chambre des députés, la chambre des Conseillers, la Cour des Comptes, le Conseil Économique et Social, le Conseil Constitutionnel, le corps enseignant des écoles primaires, des lycées, des Universités, le corps de la police et de la gendarmerie, les huissiers de j ustice, les avocates, et les juges, etc..

A l'époque du règne du dictateur BEN ALI, le pouvoir tunisien a fabriqué un féminisme d'Etat institutionnalisé à des fins politiciennes servant notamment la répression qui a été exercée sur le peuple tunisien, durant 23 ans, l'emprisonnement et la torture des milliers de citoyens tunisiens accusés d'intégrisme musulman, de fanatisme, d'obscurantisme et de terrorisme islamique, etc...

Durant le règne de BEN ALI, pendant que des milliers de tunisiens se trouvaient dans les prisons entrain de subir les pires des atrocités de la TORTURE parce que tout simplement ils portaient des barbes, ou affichaient des signes religieux, ou tout simplement parce qu'ils s'opposaient à la dictature de BEN ALI, pendant ce temps là, des milliers de féministes faisaient la fête en applaudissant les discours de Leila, l'épouse du dictateur BEN ALI.

C'est seulement après la chute de BEN ALI que ces féministes tunisiennes ont retourné leur veste, critiquant actuellement Leila BEN ALI comme étant une féministe de " pourriture", etc...

Aujourd'hui, la situation de la Femme en Tunisie n'est pas à plaindre par rapport à la situation de la Femme dans le monde. Mais malgré cela, les mouvements tunisiens féministes continuent à afficher une critique ascerbe à l'égard des citoyens tunisiens masculins l'accusant d'être patriarcal.

Seulement, les féministes oublient une chose c'est quand elles tirent trop sur la corde, elles deviennent à leur tour matriarcales...

Actuellement, la situation sociale est explosive en Tunisie. La révolution tunisienne du 14 janvier 2011 a éclaté déjà le 17 décembre 2010 à la suite du décès de Mohamed BOUAZIZI qui s'est immolé par le feux. Beacoup de jeunes hommes continuent à se suicider en raison de leur situation sociale catastrophique, le chômage, le divorce, l'emprisonnement, la torture, etc...

On enregistre beaucoup de suicides chez les hommes du fait qu'ils sont souvent emprisonnés au motif qu'ils ne paient pas leurs pensions alimentaires...

Aujourd'hui, les mouvements tunisiens féministes doivent comprendre la situation sociale actuelle de la Tunsie qui ne peut pas continuer comme ce fût le cas sous le régime de BEN ALI...

Parmi les mouvements féministes, l' "Association des Femmes Tunisienns Démocrates"(AFTD) présidée par Sana BEN ACHOUR se trouve la plus proche du pouvoir actuel.

L'AFTD de Sana BEN ACHOUR est une Association affilliée à la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) dont le siège est à Paris. La FIDH de France est présidée par une tunisienne nommée Souhayr Belhassen et comporte deux secrétaires générales ayant la double nationalité tunisienne et française à savoir : Khedija CHERIF et Sophie BESSIS qui sont membres de la FIDH de France et qui ont été en outre désignées par YadhBEN ACHOUR comme membres de son Conseil de l'ISROR.

D'ailleurs deux autres associations tunisiennes sont affiliées à la FIDH de France : il s'agit de la C.N.L.T. de Sihème Ben SEDRINE et de la "Ligue Tunsienne des Droits de L'Homme" (LTDH) présidée actuellement par Moktar TRIFI.

Yadh BEN ACHOUR avait désigné beacoup de personnalités tunisiennes comme membres de sa commission l'ISROR qui sont originaires de la LTDH, de la FIDH, et surtout de l'"Association des Femmes Tunisienns Démocrates"(AFTD) de Sana BEN ACHOUR.

Le problème pour les mouvements féministes en Tunisieest qu'il n'existe pas une diversité des tendances politiques caractérisant ces mouvements féministes. La femme tunisienne, est comme l'homme tunisien, a le droit d'exprimer ses diverses sensibilités politiques. La femme tunisienne a le droit de revendiquer ses sensibilités politiques religieuses islamiques ou marxistes, ou trotskystes, ou libérales, laïques ou non laïques, centristes ou gauchistes, nationalistes arabes ou non nationalistes arabes.

Malheureusement, la femme tunisienne a été toujours récupérée par ces quelques mouvements féministes qui sont homogènes dans leurs tendances politiques, à savoir la lutte contre l'islamisme tout en prônant pour une laïcité excessive hostile à l'islam.

C'est pour cela que désormais et dans l'intérêt des femmes tunisiennes, il serait indispensable de créer dans l'avenir en Tunisie de nouveaux mouvements féministes qui seraient divers dans leurs causes politiques en prévoyant l'émergence à titre d'exemple de mouvements des femmes tunisiennes démocrates musulmanes, ou des femmes tunisiennes socialistes, ou des femmes tunisiennes unionistes arabes, ou des femmes tunisiennes communistes, ou des femmes tunisiennes libérales, ou centristes, etc...

Cette diversité dans la cause politique des femmes serait nécessaire dans l'avenir pou éviter que la femme tunisienne ne soit instrumentalisée par le pouvoir politique.

Le programme politique des féministes de l'A.F.T.D. de Sana BEN ACHOUR milite pour la levée des réserves à la convention de Copenhague contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, mettre l'accent sur les lacunes du Code du Statut personnel et des réformes du 12 juillet 1993, dénononcer les privilèges de masculinité dans l'attribution du domicile conjugal en cas de divorce, revendiquer l'égalité en matière d'héritage, etc..

La laîcité est aussi l'une des revendications de l' A.F.T.D. de Sana BEN ACHOUR qui revendique l'application en Tunisie d'une laîcité selon la conception latine et non selon la conception anglo-saxonne. La conception de la laîcité selon la conception anglo-saxonne tolère la présence des religieux dans les établissements publics alors que la laîcité selon la conception latine sur le modèle français, l'interdit strictement. L'application de la laïcité selon la conception latine commecela se passe en France ou en Suisse n'est pas sans poser de sérieux problèmes aboutissant très souvent à la haine et au racisme de l'islam et des Arabes commec'est le cas actuellement en Europe, l'interdiction de construire des mosquées sans Minarets comme en Suisse, l'interdiction du port du voile islamique dans les établissements publics et l'interdiction du port de la burca non seulement dans les établissements publics mais aussi dans les voix publiques ( la rue), ... Da ns certains pays occidentaux, la haine de l'Arabe et de l'Islam a été récupéré par des partis politiques extrêmistes qui veulent imposer une laïcité excessive. Dans certains pays occidentaux, le Coran qui est le livre saint des musulmans se fait très souvent brûler...

Bref, le débat sur la laïcité dans les pays occidentaux a engendré de sérieuses réactions islamophobes et racistes envers les Arabes et les musulmans...

Comment appliquer cette conception sur la laîcité selon la conception latine en Tunisie dans un pays qui est de surcroît en majorité Musulman alors que son application a échoué dans les pays européens...!

l est à rappeler que toute la question de la laîcité trouve son origine dans la loi française du 09 décembre 1905 intitulée " loi du 9 décembre concernant la séparation des Eglises et de l'Etat". Elle a été vôtée en France en 1905 en ce qui concerne les biens de l'Eglise. Elle ne vise pas la séparation de la religion de l'Etat mais les Eglises de l'Etat. Aujourd'hui, on a étendu abusivement l'application de la loi française de 1905 comme prônant la laîcité de l'Etat à l'égard des religions mais en réalité c'est à l'égard de la religion musulmane qu'on n'arrête pas de la brader aujourd'hui et non à l'égard des autres religions.

Le débat sur la question de la laïcité à l'égard de l'islam a pris son ampleur en France et dans certains pays européens seulement à partir des années 90, déclenchant ainsi un mouvement anti-arabe et anti-musulman.

Voilà qu'aujourd'hui, le débat sur la laîcité est transporté en Tunisie où certaines féministes comme Sana BEN ACHOUR veulent introduire dans la Constitution tunisienne la référence à la laïcité alors que l'origine de cette notion n'a jamais été en France une notion Constitutionnelle mais légale issue de la loi du 09 décembre de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Eat.

Aujourd'hui, la Constitution française de la 5ème République ne comporte pas une référence à la laïcité mais comporte une référence à la séparation des pouvoirs ; ce qui est une autre question que beaucoup de tunisiens et de tunisiennes confondent avec la question de la laïcité.

En Tunisie, les féministes tunisiennes, notamment celles de l'ATFD revendiquent aujourd'hui l'application de la laïcité en essayant de l'incorporer dans la future constitution tunisienne...

A ce sujet, les féministes de l'A.F.T.D. veulent réviser la constitution tunisienne notamment en abolissant toute référence à la religion musulmane notamment l'article premier de l'actuelle constitution tunisienne de 1959 à ce jour en vigueur qui dispose :

" Article premier. -La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain: sa religion est l'Islam, sa langue l'arabe et son régime la république."

En réalité, les féministes de l'A.F.T.D. de Sana BEN ACHOUR souhaitent supprimer dans la future constitution tunisienne toute référence à la langue Arabe et à la religion musulmane de la Tunisie.

Cependant, dans toutes les constitutions du monde entier, il est toujouts prévu dans ces Constititutions la référence à la langue officielle et nationale de chaque pays. comme par exemple la constitution allemande, française ou autres qui prévoient dans leurs dispositions la pratique de leur langue nationale.

Si on supprime dans notre constitution tunisienne la référence à la langue Arabe commelangue nationale, qu'allons-nous adopter à la place de la langue Arabe ? Certains veulent introduire la langue Française à la place de la langue Arabe comme langue nationale en Tunisie, d'autres l'Amazigh...

Il est une réalité évidente et millénaire datant depuis des siècles et des siècles qu'en Tunisie, la langue officielle et nationale est la langue Arabe. La Constitution tunisienne doit affirmer qu'en Tunisie la langue officielle et nationale est l'Arabe comme d'ailleurs l'affirment les autres Constitutions du Monde. Et il n'y a rien de choquant...

Ceci dit, le tunisien est respectueux des minorités qu'elles soient juives, chrétiennes, arabes, ou amazigh qui représentent 2% de la population tunisienne.

Alors qu'en Tunisie, on veut appliquer la laïcité, les législations dans les pays européens et occidentaux ne sont pas du tout laîques pour ne citer qu'à titre d'exemples : les lois sur l'avortement, la peine de mort aux États-Unis, les lois sur l'héritage en Europe où très souvent l'épouse arrive en dernier rang derrière les ascendats ou les collatéraux prouvant que la femme en Europe n'est pas traitée à égalité en matière d'héritage,.. D'autres lois européennes sont d'inspiration religieuse et chrétienne et sont toujours en vigueur en Occident chrétien comme en matière de divorce où l'institution de la séparation de corps est toujours en vigueur en France et dans la majorité des pays de l'Union Européenne, sans compter les fêtes religieuses chrétiennes qui sont officialisées dans les pays occidentaux alors que les fêtes musulmanes ne le sont pas dans ces pays. En bref, dans les pays occidentaux, la religion chrétienne reste toujours très mê lée à la vie des institutions de l'Etat et du public reflétant ainsi la civilisation chrétienne de l'Occident.

En Tunisie, le jour de repos hebdomadaire est le dimanche d'inspiration chrétienne puisque c'est le jour du Seigneur chez les chrétiens alors que pour les musulmans le jour hebdomadaire vénéré est le Vendredi, non chômé en Tunisie.

La même chose pour Israêl où ses lois sont très inspirées de la religion juive en particulier la THORAT.

Alors, pourquoi en Tunisie, on continue toujours à tirer sur la corde tout en étant plus royalistes que les rois ? ...

Comme on vient de le voir, la laïcité ne s'applique pas de la même manière chez les Occidentaux. Dans les pays Anglo-saxons la conception sur la laïcité est très très tolérante et permissive vis-à-vis des religieux même dans les établissements publics au motif même de la défense de la laïcité...!

Dans les pays latins, en particulier en France, la conception sur la laïcité est restrictive des libertés religieuses particulièrement dans les établissements publics.. Ces pays latins sont très souvent opposés aux musulmans aboutissant très souvent à la haine de l'Arabe et du Musulman, de sa religion et de son livre religieux le Coran, de ses Minarets, de sa tenue vestimentaire, de sa barbe, de son voile islamique pour les femmes, etc..

Si en Tunisie, on veut introduire la question sur la laïcité selon la conception latine, qui est raciste envers l'islam et les Arabes, il faut bien savoir ce qui est bon pour l'un, ne serait pas bon pour l'autre comme le dit la citation : vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà...

En Tunisie, il convient d'adopter la laîcité à l'histoire du peuple tunisien, à sa culture, à ses coutumes, à ses traditions et à se

s croyances comme cela se fait d'ailleurs dans certains pays comme la Turquie,... D'ailleurs, en Tunisie et durant son histoire millénaire, on n'a jamais eu besoin de parler de la laïcité ni de telle ou telle adaptation de la laïcité. Cette question a été importée de l'extérieur notamment de l'Occident et imposée à la Tunisie d'une manière qui ne lui est pas adaptée...

Une autre revendication de l'A.F.T.D. de Sana BEN ACHOUR est d'introduire dans la nouvelle constitution tunisienne la référence à la Convention de Copenhague sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF). L'introduction constitutionnelle de cette Convention de Copenhague permet à Sana BEN ACHOUR et à son Association l'.A.F.T.D. d'exiger l'application des revendications féministes en matière successorale, c'est-à-dire la question de l'héritage.
Mais on oublie toutefois que même dans les pays occidentaux,les lois sur l'héritage font apparaïtre que l'épouse arrive en dernier rang derrière les ascendants ou les collatéraux prouvant que la femme en Europe n'est pas traitée à égalité en matière d'héritage,..

Sana BEN ACHOUR considère cette règle musulmance relative à l'héritage comme une orthodoxie religieuse de l'islam qu'il faut écarter au profit d'un Code sur le Statut Personnel tunisien laîque s'écartant de toute interprétation religieuse.

Pour cela, Sana BEN ACHOUR défend cette suppression aux règles religieuses au motif de la rénovation dans l'interprétation appelée en Arabe : "ijtihad "

Déjà durant le règne du dictateur BEN ALI, la tendance à l'Ijtihad a été encourgée par BEN ALI au point que par un decret en date du 3 décembre 2002 un Prix international de BEN ALI pour l'IJTIHAD a été institué. Ce prix de l'IJTIHAD de BEN ALI avait pour objectif selon ce decret de décerner ce Prix récompensant toute personne sur le plan international s'étant distinguée en illustrant l'image de la religion musulmane en enrichissant la pensée et l'effort de l'Ijtihad..

Les revendications de Sana BEN ACHOUR sur l'héritage ont été appuyées par son collègue Slim LAGHMANI qui est un Bénaliste notoire. Il est à noter que Slim Laghmani et Sana BEN ACHOUR enseignent ensemble le Droit Public à l'Université du 7 Novembre de Carthage de Tunisie.

En plus, Slim LAGHMANI est actuellement membre de la Commission des Experts de l'ISROR et a participé à la rédaction du projet du decret-loi relatif à l'élection de la future Assemblée Nationale Constituante.

Dans son ouvrage "l'Islam, Le pensable est-il possible ? :(6) : L'orthodoxie de la décadence ", en page 145-146, le Bénaliste Slim LAGHMANI défend la conception musulmane des Mu'tazilites à l'enontre des Ashariites se prononçant comme Sana BEN ACHOUR contre l'orthodoxie musulmane en faveur d'une interprétation différente et laîque sur les versets coraniques en soulignant en déclarant :

"Il faut bien voir qu'il ne s'agit pas simplement de mettre en avant tel verset du Coran aux dépens d'un autre ou d'opposer une fatwa à une autre. Il s'agit d'adopter d'autres pragmatismes, d'autres méthodes, d'autres techniques d'interprétation..."

D'abord, ces idées développées par SlimLAGHMANI, ce Bénaliste notoire, n'appartiennent pas à cet auteur puisque d'autres auteurs en particulier égyptiens ont développé des idées similaires à l'encontre du Coran comme l'égyptien "Hamed Nasr abou zaied" et tous les autes aueurs qui ont fait partie de l'école doctrinante de Taha HUSSEIN qui se sont exprimés depuis fort longtemps à propos de l'Islam, et les diverses conceptions philosophiques de l'islam, et des diverses tendances à travers les Mu'tazilites, les Shariites, etc... Mais à aucun moment, Slim LAGMANI ne cite ces auteurs en référence dans ses ouvrages. Il s'agit tout simplement du plagia de la part de SLIM LAGHMANI, ce Bénaliste notoire spécialiste dans la récupération des idées des autres les faisant passer pour les siennes...

En outre, on n'a jamais vu les occidentaux s'acharner contre leurs bibles ou leur thorat pour essayer de leur donner une interprétation différente de leurs textes ? Est-ce que Slim LAGHMANI avait pensé à cette question avant de s'acharner sur les versets coraniques ?

De même, il est à noter actuellement l'existance d'un ensemble de lois que le gouvernement actuel de Fouad M'BAZZAA ainsi que les féministes continuent à défendre comme étant une ligne rouge, notamment celles qui concernent le divorce...

A ce sujet, il est temps aujourd'hui de réformer la loi tunisienne sur le divorce du fait que cette loi est icomplètement inadaptée à la situation sociale tunisienne.

Depuis l'arrivée de BEN ALI, et depuis sa mise en place de certaines lois repressives en matière de divorce, on a assisté à la multiplication des divorces causant un choc psycholgique chez les époux...

Parmi les suicides des hommes, beaucoup ont été causés à la suite d'un divorce ou d'un emprisonnement pour défaut de paiement d'une pension alimentaire...

En effet, lorsqu'un homme divorce, il est dans la majorité des cas et à 90% condamné à ses torts à verser à son épouse une pension alimentaire, surtout lorsque les Magistrats sont des Femmes : ce qui est d'ailleurs la majorité des cas en Tunisie. Mais lorsqu'une femme est déclarée au cours d'un procès de divorce fautive, elle n'est que rarement condamnée à verser une indemnité financière à son époux...

Il est temps en Tunisie, de réformer la loi sur le recouvrement de la pension alimentaire et d'aligner cette loi sur l'ensemble des lois qui sont applicables dans le monde. La Tunisie n'est pas une exception du Monde...

Dans la majorité des pays européens et occidentaux, lorsque l'époux prouve qu'il n'a pas les moyens de payer sa pension alimentaire en raison de ses faibles revenus, alors cet époux serait déclaré insaisissable dans ses revenus et ne serait pas emprisonné. En effet, dans les pays occidentaux, lorsque le revenu de l'époux atteint le mimimum vital qui est très souvent fixé par décret, l'époux est déclaré insaisissable dans ses revenus et n'est pas tenu de payer la pension alimentaire car on estime qu'à l'impossible nul n'est tenu. Il n'ira pas par conséquent en prison...

Ce qui n'est pas le cas en Tunisie où dans 70% des cas, les époux sont au chomâge n'ayant pas de revenus fixes et trrès souvent ces revenus sont faibles en dessous du revenu mensuel mimum vital et malgré cela, l'époux masculin se fait emprisonner au motif qu'il n'a pas payé la pension alimentaire.

A l'audience, ces époux masculins faisaient savoir au juge leur incapacité de payer la pension alimentaire. Mais le Magistrat ou la Magistrate leur rétorque de la manière suivante : "pourquoi alors tu t'es marié ? Comme tu es un Homme, tu dois assumer ta responsabilité." Et le Magistrat ou la Magistrate condamne systématiquement à la prison cet époux recalcitrant à cause tout simplement de son incapcité financière. Si l'époux reclacitrant avait les moyens pour payer la pension alimentaire, alors il serait de mauvaise foi et sa codamnation pénale serait justifiée. Mais dans la plupart des cas et presque dans les 60 % des affaires litigieuses relatives à la pension alimentaire déférées devant les tribunaux de Tunisie, l'époux recalcitrant vit en dessous du minimum vital, au chômage, sans ressources fixes, etc... Alors pourquoi le condamner pénalement si cette situation ne dépend pas de sa volonté....?

En Tunisie, les sommes de la pension alimentaire se cumulent d'une année à l'autre pour l'époux divorcé pouvant atteindre des sommes astronomiques et l'époux divorcé dépourvu de moyens financiers passe toute sa vie à être fréquemment emprisonné par son épouse divorcée qui n'éprouve aucun sentiment de pitié vis-à-vis de lui. C'est cette situation sociale qui est catastrophique qu'il faut absolument changer en Tunisie...

Pour quelle raison dans les pays occidentaux, l'homme n'ira pas en prison lorsqu'il justifie de ses faibles moyens de revenus ne lui permettant pas de s'acquitter de sa pension alimentaire alors qu'en Tunisie, l'homme est systématiquement condamné à la prison à chaque fois qu'il ne paie pas sa pension alimentaire même en cas de ses faibles revenus mensuels n'atteignant même pas le mimimum vital ?

Le statut relatif au recouvrement de la pension alimentaire en Tunisie n'est pas du tout un acquis social positif pour la femme et ne constitue pas du tout une ligne rouge comme le laisse entendre le pouvoir actuellement. C'est un statut repressif ne tenant pas compte de la réalité sociale du peuple tunisien et présente de sérieuses conséquences : l'emprisonnement au moins d'un million d'hommes tunisiens qui vivent toujours sous la menace de l'emprisonnement perpétuel, faisant la navette entre la prison et la sortie de prison et le retour sans cesse à la prison car la sanction pénale du défaut du paiement de la pension alimentaire est continue se repercutant à chaque fois qu'il y a un défaut de paiement ou alors tout simplement de la présence d'un cumul des sommes impayées...

A cause de cette menace de l'emprisonnement systématique à défaut de paiement de pensions même dans les cas de force majeure caractérisé par le chômage de l'époux ou de son faible revenu, les hommes en Tunisie ont tendance à ne plus rechercher le mariage. Ce qui a entraîné durant le règne de BEN ALI, la généralisation du célibat aussi bien pour les hommes comme pour les femmes jusqu'à un âge très avancé. On assiste depuis quelques décennies à l'existence de millions de femmes tunisiennes et d'hommes tunisiens en situation de célibataires ou de divorcés. Ce qui constitue une perte sèche pour les forces vives de la Nation tunisienne car la femme est l'homme sont deux principaux composantes de la société tunisienne.

Toute cette situation soicale a entrainé l'expatriation des femmes tunisiennes et des hommes tunisiens à l'étranger à la recherche d'une vie conjuguale ou d'une vie meilleure... A défaut de mariage, l'union libre commence à être généralisée en Tunisie sans exclure aussi le phénomène de la débauche et de la prostitution encouragées par l'afflux des touristes ( Lybie, Italie, Algérie, etc).

Il est probalble que le P.A.C.S. serait introduit en Tunisie dans un avenir proche où on verrait le mariage se faire en Tunisie entre deux femmes et entre deux hommes comme cela se passe en Europe....

Les mouvements tunisiens féministes doivent savoir qu'il y a une limite à toutes leurs revendications car chaque médaille comporte un revers de la médaille.

L'ensemble de ces exemples attestent que les revendications des féministes sont inadaptées à la situation sociale actuelle de la Tunisie et qu'une grande prudence est exigée lors de la rédaction de la future Constitution tunisienne

Conclusion

1- Les auteurs-rédacteurs du projet du décret-loi relatif à la future Constituante sont bel bien les membres de la Commission des Experts de l'ISROR particulièrement Farhat HORCHANI, Slim Laghmani, Yadh BEN ACHOUR, son frère Rafaa BEN ACHOUR qui excerce actuellement la fonction de Ministre délégué auprès du Premier Ministre Béji Caïd-Essebsi, Hafidha CHEKIR, et d'autres membres.

2- Sana BEN ACHOUR qui est la soeur de Yadh BEN ACHOUR et de Rafaa BEN ACHOUR, bien qu'elle n'est pas membre de la Commission, a imposé ses idées sur le féminisme, sur la parité, dans le projet du décret-loi relatif à la Constituante en raison de ses relations avec l'équipe de la Commission des experts de l'ISROR.

3- L'approbation du projet du décret-loi sur la future Constituante par les membres du Conseil de l'ISROR a été acquise en ayant recours à un procédé électoral utilisant des manoeuvres frauduleuses et déloyales s'appuyant sur une majorité des personnalités nationales votant à la faveur de ce décret-loi et soutenant Yadh BEN ACHOUR faisant contrepoids aux réprésentants des partis politiques les plus représentatifs en Tunisie. Les membres du Conseil de l'ISROR ont été obligés d'accepter l'approbation du projet du décret-loi de la Constituante en raison du vote massif des personnalités nationales qui sont favorables à Yadh BEN ACHOUR.

4- Les rédacteurs de ce projet du décret-loi relatif à la Constituante ont rédigé dans ce décret-loi des dispositions qui favorisent le Parti ETTAJDID étant donné qu'ils sont majoritairement partisans et membres de ce parti politique.

5- En outre, les rédacteurs du décret-loi sur la Constituante savent très bien qu'en prévoyant une parité de 50 % pour les candidates femmes dans la future Constituante, cette parité va profiter à l'AFTD de Sana BEN ACHOUR qui est membre du Comité central du parti politique ETTAJDID et aussi Présidente de l'Association des femmes tunisiennes démocrates.

6- Les femmes qui seraient candidates à la Constituante seraient issues majoritairement de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR, à savoir des féministes orientées politiquement vers la défense d'une laïcité restrictve selon la conception latine, hostiles à l'islam, etc...

Ce sont ces féministes qui vont être aidées par le parti Ettajdid et par d'autres partis qui leur sont coalisés comme le PDP, Al-Wifak,etc...

7- Le scrutin de listes à la proportionelle favorise ces coalitions des partis politiques au détriment des candidatures libres.

Malheureusement, les autres femmes tunisiennes non affiliées aux mouvements féministes ne pourront pas accéder à la candidature de la Constituante car le scrutin se fait par liste exigeant une parité et un roulement. Toute liste qui ne répond pas à cette condition serait refusée comme l'ont prévu les rédacteurs du décret-loi relatif à la Constituante. Ces conditions ne peuvent pas être remplies par des candidatures de femmes tunisiennes non affiliées dans les mouvements féministes car elles ne seront pas appuyées par les partis politiques qui présentent le plus d'Associations féministes comme ETTAJDID...

8- Tout ce calcul a été prévu par les rédacteurs du décret-loi de la future Constituante qui savent que la parité des 50% des femmes va faire apparaïtre, lors des prochaines élections, des femmes féministes de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR et non de simple femmes tunisiennes non féministes...

9- C'est ce monopole de la représentation des femmes tunisiennes par l'ATFD de Sana BEN ACHOUR qui est injustifié car l'ATFD ne représente pas l'ensemble des femmes tunisiennes mais seulement un courant politique tunisien féministe ayant ses caractéristiques politiques quid'ailleurs ne sont pas partagées par l'ensemble des femmes tunisiennes

10- Cette attitude partiale de la part des experts de la Commission de l'ISROR qui sont les rédacteurs du projet du décret-loi de la Constituante est à dénoncer parce qu'elle oriente les électeurs du peuple tunisien les obligeant à voter pour des listes comportant 50% de féministes issues de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR faisant que cette élection serait guidée par un ensemble de conditions faisant apparaître un résultat que l'ensemble des tunisiens ne souhaitent pas avoir. Pourquoi, les simples femmes tunisiennes qui ne soient pas féministes seraient empêchées de se présenter comme candidates et même si elles arriveront à se présenter comme candidates, le scrutin de listes à la proportionnelle ne les favorisent pas car il favorise les femmes affiliées au féminisme répondant au critère du mouvement ETTAJDID et aux autres partis politiques qui leur sont coalisés qui ont de bonnes relations avec l'ATFD de Sanaa BEN ACHOUR.

11- La révolution tunisienne du 14 janvier 2011 à l'encontre du régime de BEN ALI a été provoquée par un certain nombre de facteurs parmi lesquels il convient de citer essentiellement :

- un taux de chömage croissant qui frappait l'ensemble du territoire tunisien où des régions tunisiennes ont été entièrement délaissées comme le gouvernorat de Sidi-Bouzid, Kasserine, Gafsa , Tozeur, etc...Déjà en 2008, des villes minières se sont soulevées contre la précarité et le chômage comme Redeyef, Oum-Larayès, M'dhilla, Metaloui, etc...

- une oppression policière constante terrorisant la population tunisienne et s'abattant sur les libertés religieuses, la liberté d'expression, les opposants politiques, causant ainsi la torture et l'emprisonnement de milliers de citoyens tunisiens,

- la perte du pouvoir d'achat causé par la hausse des prix ainsi que le gel des salaires provoquant un sur-endettement financier dans la population tunisienne,

- la privatisation sauvage et la vente de tous les secteurs de l'économie tunisienne au profit des multinationales,

- une corruption et un mauvais partage des richesses nationales causés par la fuite des capitaux et le détournement des fonds au profit d'une caste familiale s'accaparant de grands secteurs de l'économie tunisienne...

L'ensemble de ces éléments essentiellement socio-économiques ont poussé les régions défavorisées comme Sidi-Bouzid, Kasserine à prendre l'initiative dans les évènements de la révolution.

12- Le peuple tunisien sait très bien qu'il n'est pas conseillé d'avoir un régime politique axé sur l'islamisme comme aussi il sait très qu'il n'est pas conseillé d'avoir un régime politique inspiré par un féminisme excessif. Un pays comme la Tunisie doit avoir un régime politique plutôt modéré reflétant la réalité tunisienne, son histoire, sa culture et ses traditions. Si on veut prétendre lutter contre l'islamisme en lui opposant le féminisme, ce calcul politique ne convient pas à la société tunisienne qui est depuis des millénaires arabo-musulmane.

13- Aujourd'hui, malheureusement les questions qui ont résulté des travaux de la Commission sur la Réforme politique présidée par Yadh BEN ACHOUR ont débouché sur des controverses opposant les islamistes aux féministes....

Le peuple tunisien a fait sa révolution non pas pour revendiquer l'islamisme, ni pour avoir le féminisme sous couvert de la défense des droits de la femme. En effet, l'islamisme ne signifie pas la défense de l'islam car bien que les tunisiens sont en majorité des musulmans, ils ne sont pas tous des islamistes... De même, le féminisme ne signifie pas la défense des droits de la femme car toutes les femmes tunisiennes ne sont pas des féministes...En Tunisie, la femme comme l'homme est diverse dans ses choix politiques. Il y a des femmes féministes comme il y a des femmes non féministes, il y a des femmes laïques, comme des femmes non laïques, islamistes comme non islamistes, pratiquantes comme non pratiquantes, non voilées comme voilées, socialistes comme non socialistes, libérales comme non libérales, etc....

C'est cette diversité politique qui caractérise l'ensemble du peuple tunisien qu'on veut aujourd'hui mettre en cause politiquement.

14- Tout cela prouve qu’en dépit de la révolution du 14 janvier, la femme tunisienne continue aujourd’hui à être récupérée par le pouvoir comme ce fût le cas sous le régime de BEN ALI….N’est-ce pas, tous les chemins mènent à Rome…!

Malhereusement, il n'existe pas d'autres partis politiques pour les femmes tunisiennes en dehors de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR. L'absence de diversités féministes fait que la majorité des sièges réservés aux femmes dans l'élection de la future Constituante vont être issus de l'ATFD de Sana BEN ACHOUR.

15- C'est ce monopole de la représentation des femmes tunisiennes par l'ATFD de Sana BEN ACHOUR qui est injustifié car l'ATFD ne représente pas l'ensemble des femmes tunisiennes mais seulement un courant politique tunisien féministe ayant ses caractéristiques politiques quid'ailleurs ne sont pas partagées par l'ensemble des femmes tunisiennes

16- Malheureusement, la révolution du peuple tunisien a été récupérée à travers des procédures frauduleuses, comme la création de la Commission de l'ISROR de Yadh BEN ACHOUR, procédures frauduleuses qui vont donner naissance à un nouveau pouvoir qui serait hostile aux revendications du peuple tunisien, à son économie, à sa souveraineté, à ses croyances religieuses, à son identité arabo-musulmane...

17- Le peuple tunisien sait très bien qu'il n'est pas conseillé d'avoir un régime politique axé sur l'islamisme comme aussi il sait très qu'il n'est pas conseillé d'avoir un régime politique inspiré par un féminisme excessif. Un pays comme la Tunisie doit avoir un régime politique plutôt modéré reflétant la réalité tunisienne, son histoire, sa culture et ses traditions. Si on veut prétendre lutter contre l'islamisme en lui opposant le féminisme, ce calcul politique ne convient pas à la société tunisienne qui est depuis des millénaires arabo-musulmane.

18- Malheureusement, la révolution du peuple tunisien a été récupérée à travers des procédures frauduleuses, comme la création de la Commission de l'ISROR de Yadh BEN ACHOUR, procédures frauduleuses qui vont donner naissance à un nouveau pouvoir qui serait hostile aux revendications du peuple tunisien, à son économie, à sa souveraineté, à ses croyances religieuses, à son identité arabo-musulmane...

fait par Mounir BEN AICHA
le 12 avril 2011

Publié dans Lutte des classes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article