NOUVELLES DE CHAMPAGNE - ARDENNE

Publié le par Tourtaux

 

Cauval 20130327Une salle pleine à craquer, des conseillers municipaux quasiment tous présents autour de la table. La réunion du conseil municipal de Bar-sur-Aube d'hier soir n'avait rien d'ordinaire. Un seul point était à l'ordre du jour : la situation des sociétés baralbines du groupe Cauval.

«Les élus sont réunis ici pour confirmer ou infirmer le fait que la Ville se positionne pour racheter les actifs de la société Atmopsheres Interiors et une partie des actifs de Confort et Systemes à Sévérac-le-Château en Aveyron pour 100 000 €. Une somme que remboursera ensuite Cauval sous forme de loyers», a introduit le maire. Le rachat, notamment des machines, pourrait permettre de sauvegarder plus de cent emplois.

«Personne ne s'opposera à un projet qui peut sauver des emplois mais cela ne doit pas être fait à la légère. Il vous appartient de prendre toutes les garanties vis-à-vis de Gilles Silberman pour un projet blindé qui préserve les intérêts de la ville et des salariés», a indiqué un conseiller municipal d'opposition.

Assurant vouloir rester attentifs à la viabilité du projet industriel présenté par le vice-P-DG Gilles Silberman, les conseillers ont tout de même voté à l'unanimité l'envoi d'une lettre d'intention de rachat des actifs des deux sociétés au président du Tribunal de commerce de Meaux.

Une lettre que le maire de Bar-sur-Aube n'a pas signée seul. La communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube est, elle aussi, entrée dans la danse. Appuyée par le préfet de l'Aube, la CCRB va prendre à sa charge le coût de la moitié du rachat, soit 50 000 €.

De leur côté, les représentants des salariés étaient réunis hier pour négocier les modalités du plan social d’Atmosphères Interiors. Sur les 191 salariés, 110 pourraient conserver leurs emplois. Les cinquante premiers dans le cadre de la création, sur le site de Bar, d’un établissement secondaire de la société Diva, située à Roanne et intégrée au groupe Cauval Industries. Cinquante autres salariés pourraient être reclassés pour poursuivre l’activité de Confort et Systèmes de Séverac-le-Château. Ils pourraient dans ce cadre, récupérer des matériaux de l’usine Aveyronnaise.

Ces emplois sont conditionnés à l’achat des machines par la Ville de Bar-sur-Aube et la CCRB devant le tribunal de commerce pour 100000 euros : «À ces 100 emplois s’ajoutent 10 autres reclassement que nous avons négocié» souligne la CGT.

Au final, il y aurait donc 66 licenciements secs et 25 départs volontaires. «Gilles Silberman s’est engagé à ce que les 110 emplois soient maintenus pour au moins trois ans». Une promesse à remettre en perspective avec les interrogations de certains élus sur la santé de la société Diva.

 

La boîte d’Intérim fraudait le fisc


La gérante d’une boîte d’intérim à Reims a omis de déclarer l’intégralité de sa TVA. Le fisc lui réclame aujourd’hui 234 000 euros de TVA fraudée.

La Sarl Gosi Interim, qui a essentiellemnt travaillé sur le chantier du tram, a été placée en liquidation judiciaire suite à la découverte de la fraude.

 

EMO : la condamnation des prud’hommes confirmée


La cour d’appel de Reims a confirmé mercredi la condamnation d’EMO au paiement d’indemnités à une vingtaine de ses anciens salariés.

En juillet 2011, le conseil des prud’hommes de Troyes avait condamné l’entreprise textile de la rue Courtalon à verser entre 10 et 18 mois de salaires à ces anciens licenciés, soit un total estimé à 265 000 €. L’affaire avait fait grand bruit. EMO, qui avait été placée en redressement judiciaire en 2010, était alors une entreprise convalescente. Son président, avait alors craint que cette décision n’emporte son entreprise. Il avait, en vain, demandé la levée de l’exécution provisoire de la décision. Les sommes avaient finalement été payées.

Cette fois, c’est sur le fond que la cour d’appel a confirmé le jugement de première instance. Le plan de sauvegarde de l’emploi mis en place durant le redressement judiciaire de 2010 a été à nouveau jugé insuffisant au regard des moyens du groupe.

La semaine dernière, la cour d’appel de Reims avait donné tort dans la procédure de contestation de l’ultime plan de sauvegarde de l’emploi d’Olympia.

 

www.lechatnoir51.fr

Publié dans Lutte des classes

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