NOUVELLES DE CHAMPAGNE - ARDENNE

Publié le par Tourtaux

Mercredi 25 septembre 2013

Depuis le mois de février et la fermeture définitive de la société, très rares sont ceux qui ont réussi à retrouver la voie de l'emploi. «À peu près 20 % sur les 162 employés licenciés ont retrouvé un travail. La plupart du temps, il s'agit de CDD. Les CDI sont très marginaux».

Dans quelques semaines, les licenciés passeront par le bureau de conciliation des Prud'hommes suite à leur démarche de licenciements abusifs. «Nous sommes engagés dans des démarches qui peuvent s'étaler sur deux, voire même trois ans. Les avocats adverses vont forcément traîner des pieds».

  
Bosal Le Rapide en redressement judiciaire

Il a suffi d’une vingtaine de minutes au tribunal de commerce de Reims pour prendre sa décision.

Le dossier de redressement judiciaire déposé vendredi après-midi par la direction de Bosal Le Rapide (groupe Bosal) de Beine-Nauroy, fabricant de galeries de toit pour utilitaires, a été accepté lundi matin. Deux administrateurs judiciaires devaient être nommés dans la foulée, pour la durée de la période d’observation.

Selon la direction, «Les dirigeants de Bosal Le Rapide, supportés par la direction du groupe Bosal, mettent en œuvre tous les moyens pour chercher un repreneur, permettant la continuation de livraisons aux clients et de sauver le maximum des 60 emplois sur le site de Beine-Nauroy».

  
Les Meubles Robert repartent du bon pied

Bonne nouvelle pour les établissements Robert de Chaource. La société va pouvoir continuer et développer son activité.

Le tribunal de commerce de Troyes a, en effet, validé, hier matin, le plan sur dix ans présenté par ses dirigeants. Le fabricant, l’un des derniers artisans fabricants de meubles français, sort ainsi du redressement judiciaire.

L’entreprise repart avec six salariés. Elle continue à façonner ses propres meubles et par ailleurs à fabriquer en sous-traitance pour les professionnels.


La gestion immobilière selon Pôle emploi


Payer un loyer pour des locaux inoccupés. Impensable ? C'est pourtant ce que Pôle emploi s'est engagé à effectuer à Bar-sur-Aube.

Actuellement, l'agence locale Pôle emploi loue à la communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube (CCRB) des bureaux au sein du bâtiment Servipôle. Un bâtiment qui n'est plus aux normes nationales de l'établissement public. Après avoir imaginé des travaux de mise en conformité, Pôle emploi a finalement préféré déménager. Initialement, les agents devaient intégrer à la fin du mois leurs nouveaux locaux au sein d'un bâtiment neuf à proximité de la gare. Comme c'est l'usage, le locataire a donc adressé son préavis à son propriétaire. Dans ce cas précis, ce sont même deux préavis qui ont été rendus car Pôle emploi avait souscrit deux baux avec la CCRB. Le premier, contracté, à l'époque, au titre de l'Assedic, arrivait à échéance le 30 avril 2013. Le second, contracté au titre de l'ANPE, arrivait à terme le 30 novembre 2013. Malgré la fusion des deux entités en 2008, les deux baux n'ont, eux, jamais été unifiés. Le problème est que Pôle emploi a rendu le préavis du bail «Assedic» avec 18 jours de retard. Ce dernier a donc été reconduit tacitement par la CCRB pour une durée de trois ans. Voilà comment Pôle emploi va donc se retrouver à payer pour des locaux que ces agents n'occuperont pas.

Au lieu de 36 mois, Pôle emploi ne va donc payer «que» l'équivalent de 25 mois de loyer, soit 25 000 euros selon la CCRB.


www.lechatnoir51.fr

Publié dans Lutte des classes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article