NOUVELLES DE CHAMPAGNE ARDENNE ET DE PICARDIE

Publié le par Tourtaux

 

Les Sodi interpellent François Hollande...c'était en 2012

  • Il y a un an, les Sodi avaient interpellé le Président de la République à la foire de Châlons. (© l'Hebdo du Vendredi)
Au cours de l’inauguration de la foire de Châlons 2012 par François Hollande, une partie des salariés de Sodimédical, la filiale du groupe Lohman & Rauscher à Plancy-l’Abbaye, avaient interpellé le Président de la République. A ce moment du feuilleton Sodimédical, le chef de l’Etat et encore plus Christine Taubira, la ministre de la Justice, soutenaient assez ouvertement l’action des salariés et s’indignaient presque du comportement des dirigeants du groupe allemand, d’ailleurs condamnés quelques semaines plus tard en marge de la la liquidation judiciaire, elle-même prononcée en septembre 2012. Depuis, Sodimédical n’existe plus, son activité avait déjà été délocalisée en Chine, et les salariés sont passés par les cases Pôle emploi ou tribunal des prud’hommes.
 
http://www.lhebdoduvendredi.com/article/13405/les_sodi_interpellent_francois_hollande

Les 54 salariés de l'abattoir Sobevir (société du bétail et des viandes du Rethélois) devront encore patienter avant de savoir à quelle sauce ils seront mangés.

Le tribunal de commerce de Sedan ne se prononcera pas avant mardi sur la proposition de reprise qui lui a été présentée hier après-midi. La seule offre formulée depuis son placement en redressement judiciaire à la mi-juillet.

La société financière Himmesoete rachèterait l'ensemble du site (matériel compris) pour la somme symbolique de trois euros mais y investirait jusqu'à 1,7 million d'euros. 12 postes sur les 54 existants seraient supprimés. Mais il y aurait la création d'un poste de directeur commercial.

Ils ont travaillé dans un garage ayant pignon sur rue à Hirson. Ils sont au chômage depuis plus plusieurs mois, mais sans un sou. Pôle emploi ne les indemnise pas.

Et pour cause : le patron, pourtant interdit de gestion, ne les a pas déclaré. Ils ont toujours des salaires en dent de scie, n'ont pas cotisé comme ils le pensaient et ne peuvent percevoir d'indemnités de chômage. Le plus âgé a retrouvé un petit boulot, pour compléter son RSA. L'autre rien.

Le parquet requiert six mois de prison avec sursis. Une affaire simple, oui. La situation des deux mécanos pour lesquels leur avocat réclame 3 500 euros de réparation financière et morale l'est moins.

Le tribunal s'est donné jusqu'au 3 octobre pour se prononcer.

Depuis le versement de leur salaire de juin à la mi-juillet, les (ex)-salariés des boulangeries Laroche à Saint-Quentin n'ont rien perçu.

Pour rappel, les boulangeries Laroche ont été placées en liquidation judiciaire le 7 juillet dernier. Cinq des treize salariés ont accepté un contrat de sécurisation professionnel (CSP), qui comprend un parcours d'accompagnement pour le retour à l'emploi ou une reconversion. Leur licenciement est effectif depuis le 2 août. Les huit autres sont en préavis de licenciement jusqu'au 16 septembre.

Les 13 se sont présentés hier chez le mandataire judiciaire pour obtenir leurs salaires de juillet. Du fait de la situation de l'entreprise, l'assurance de garantie des salaires (AGS) doit assurer le paiement des salaires et indemnités. Mais encore faut-il que les papiers, signés par le juge-commissaire, lui soient fournis et il y a eu beaucoup de retard.

Pour les 8 en préavis de licenciement, il restera à payer le mois d'août et la http://www.lechatnoir51.fr/

Publié dans Lutte des classes

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