NOUVELLES DE CHAMPAGNE-ARDENNES

Publié le par Tourtaux

Vendredi 21 décembre 2012

 
La CGT de l'Aube en guerre contre le harcèlement de ses délégués

Ils sont salariés chez 3Média, au centre social Debussy, chez Savelys (groupe GDF-Suez), dans les mairies de La Chapelle-Saint-Luc ou d'Ervy-le-Châtel ou encore à la Société nogentaise de blanchisserie et tous ont deux points communs : ils sont adhérents à la CGT et ils s'estiment victimes d'un harcèlement de la part de leur direction pour cette seule et unique raison.

Ceux-ci n'ont plus accès à la photocopieuse ou sont placés sur écoute systématique. Ceux-là s'estiment traqués, poussés à la faute. D'autres sont tout simplement consignés dans un bureau isolé, sans qu'on leur confie de réel travail. Ou encore, certains sont soumis à des ordres contradictoires et irréalisables.

La plupart des dossiers sont aujourd'hui entre les mains soit de l'inspection du travail, soit des tribunaux. La CGT soutiendra ses délégués dans ces démarches, mais elle compte de surcroît faire de la publicité autour de ces affaires.

28 licenciements chez Royal Moto France

Placé en sauvegarde début octobre, Royal Moto France vient de boucler un plan social concernant 28 personnes. Les licenciements ont été effectifs le 12 décembre dernier. Royal Moto avait déjà procédé à neuf licenciements économiques l'été dernier. L'entreprise de Saint-Thibault compte aujourd'hui un peu moins de 50 salariés.

Le distributeur d'équipements pour moto et vélo est aujourd'hui engagé dans une course contre la montre. L'enjeu de la sauvegarde, et du plan social qui vient d'être réalisé, est aujourd'hui de tenir jusqu'à l'arrivée du nouveau Quadro prévue, aux dernières nouvelles, en septembre 2013. Seule bonne nouvelle, le 4D a été présentée au dernier salon de la moto de Milan.

35 emplois menacés à la Sermaco

Après vingt-six années d'existence dans le monde de l'emballage et du conditionnement, Sermaco à reims sera très officiellement liquidée par le tribunal de commerce d'Evry le 7 janvier prochain. Un nouveau coup dur pour l'emploi dans le bassin rémois puisque cette société employait encore 35 salariés.

La terrible nouvelle a été annoncée à l'ensemble des salariés, mardi en fin d'après-midi. «Du chômage partiel, on y avait déjà eu recours. Mais on ne s'attendait pas à une telle extrémité».

La direction du site a annoncé qu'elle avait eu des contacts avec un repreneur et qu'elle reviendrait vers les salariés afin de les informer de la conclusion ou non d'un accord de reprise. Mais pour quelles conséquences sur les 35 salariés ? Aucune précision ne leur a été apportée pour le moment.

 

PBA en redressement judiciaire

Le 15 novembre dernier, le tribunal de commerce de Sedan a mis en redressement judiciaire la Petite Brasserie ardennaise. Implantée route de Saint-Laurent, la PME carolomacérienne créée le 15 septembre 1997 et qui fabrique trois types de bières (ambrée, blonde et stout) sous les noms d'Oubliette (le produit phare de la société), blanche et Arduinna a connu ces derniers mois quelques tourments.

Un plan de redressement devra être présenté le 17 janvier devant la juridiction consulaire. Un investisseur extérieur qui connaît bien la réputation de la PBA et se dit prêt à s'engager financièrement.

PBA produit entre 800 et 1 000 hectolitres de bière par an.


Jean Daubigny nouveau préfet de Paris


Le Troyen Jean Daubigny, 64 ans, ancien préfet de la région Champagne-Ardenne et actuel directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Manuel Valls a été nommé ce mercredi en conseil des ministres préfet de la région Ile-de-France, préfet de Paris. Il succède à Daniel Canépa.

Figure de la préfectorale, Jean Daubigny a notamment été préfet de la région et du département de La Réunion, préfet de la région Champagne-Ardenne, préfet de la Marne, préfet de la région Midi-Pyrénées, préfet de la Haute-Garonne, préfet de la région Bretagne, préfet de la zone de défense ouest, préfet de l'Ille-et-Vilaine, préfet de la région des Pays de la Loire, préfet de Loire-Atlantique avant de rejoindre la place Beauvau. On considère en général ce poste comme le plus prestigieux de la préfectorale.


Centrale de Nogent 2La centrale nucléaire de Nogent a déclaré un événement significatif de sûreté de niveau 1, à l'Autorité de sûreté nucléaire, suite à un incident survenu le 13 décembre.

Un dysfonctionnement avait été détecté sur le système de surveillance des rejets gazeux au niveau de la cheminée du bâtiment des auxiliaires nucléaires de l'unité 2 actuellement à l'arrêt.

Un diagnostic avait révélé un problème de filtres. Ceux-ci ont été remplacés. Mais l'opération, qui a duré une dizaine d'heures, a dépassé le délai de six heures imposé pour réaliser les réparations.

Agence de l'eau Seine Normandie : les élus refusent de payer la note

Les élus des onze communes du SIVOM Chauny-Tergnier-La Fère réunis mardi soir en mairie de Tergnier ont trouvé la note plutôt salée et surtout la demande infondée. Comme leurs collègues des autres communes sous contrat avec l'Agence de l'eau Seine Normandie, ils ont reçu de cette dernière une demande de régularisation de la redevance de pollution domestique. Et comme l'ont souligné tour à tour les maires de Chauny et de Tergnier, les montants réclamés sont particulièrement élevés : 206 356 euros pour le premier et 286 381 pour le second.

Le président du SIVOM a interpellé le président de l'Union des maires de l'Aisne sur ces sommes que l'Agence de l'eau réclame de manière rétroactive. Le maire de Chauny conteste l'interprétation des textes sur lesquels la demande est fondée et informe qu'il met en œuvre les procédures nécessaires pour parvenir à «l'annulation de la créance».

Il a proposé à l'assemblée d'adopter une résolution commune qui donnera plus de force au refus d'accepter le versement rétroactif d'un «moins perçus» qui porte sur une période de cinq années.


Transports : menaces sur la ligne Paris-Troyes-Chaumont


Nouveau coup dur pour la ligne SNCF Paris-Belfort qui dessert l'Aube et la Haute-Marne. Alors que des menaces pèsent déjà sur l'électrification du tronçon Paris-Troyes, les élus viennent d'apprendre que l'intérêt national de la ligne serait remis en question. L'avant projet de loi sur le Transport stipule en effet que les lignes d'intérêt national doivent desservir au moins deux villes de plus de 100 000 habitants dans deux régions non contiguës, ce qui n'est pas le cas sur cet axe.

Conséquence de ce désengagement de l'Etat : plusieurs suppressions de trains. Le vice-président du conseil régional en charge des Transports, vient d'alerter l'assemblée régionale sur cette question lors du débat d'orientations budgétaires. La majorité régionale menace de revenir sur ses engagements sur le financement de la LGV-Est.


www.lechatnoir51.fr

Publié dans Lutte des classes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article