NOUVELLES DE CHAMPAGNE - ARDENNES ET DE PICARDIE

Publié le par Tourtaux

 

Vendredi 8 novembre 2013  

Dans le cadre d’un mouvement national initié par l’intersyndicale de France Télévisions, les personnels de France 3 Champagne-Ardenne ont décidé de ne pas assurer hier la diffusion des programmes régionaux de la chaîne, à commencer par la quotidienne Champagne-Ardenne matin, jusqu’au journal du soir.

Selon les syndicats, 70 % des journalistes et 50 % des techniciens et administratifs (hors encadrement) ont suivi la grève sur un total de 107 équivalents temps plein (environ 100 salariés) sur l’ensemble de la région. Un chiffre déjà en baisse d’une année sur l’autre car en 2012, l’entreprise comptait 116 équivalents temps plein.

Les professionnels de l’audiovisuel protestaient contre un plan de départ volontaire à France Télévisions. «Le plan social prévoit selon la direction 361 suppressions de postes, mais l’analyse des documents démontre qu’il s’agit en réalité de près d’un millier d’emplois qui vont disparaître. Ce plan introduit beaucoup de polyvalence et notamment imposera que les journalistes assurent le montage de leurs sujets, ce qui, pour nous, est inadmissible. Ce projet menace la qualité des journaux et des émissions en confiant aux journalistes des tâches techniques».

Le mouvement, voté pour 24 heures, pourrait être reconduit dans les prochaines semaines si la situation n’évolue pas.

  
Chômage partiel à la SCIAE

Que se passe-t-il à la SCIAE ? Depuis un mois, les rumeurs vont bon train sur cette société spécialisée dans la production et la fabrication de meubles à monter soi-même basée à Dienville.

«On entend ici ou là que l’entreprise va fermer. Ce n’est pas vrai. Nous chômons un jour par semaine depuis le début du mois d’octobre. Nous allons en revanche chômer toute cette semaine».

«Nous n’avons aucune vision du futur. Personne ne sait rien. Les bilans financiers ne nous sont pas fournis. Nous n’avons aucune vu sur les comptes ni sur les effectifs. C’est à cause de cela que les rumeurs s’amplifient. Les gens se demandent à quelle sauce ils vont être mangés. Les gens ont peur car ils ne savent rien mais ils connaissent la gestion allemande. Ils craignent un nouveau Sodimédical».


Des salariés de MBK ont débrayé

Jeudi matin, entre 40 et 70 salariés de MBK Daint-Quentin ont débrayé durant un quart d'heure pour dénoncer l'attitude des syndicats majoritaires au comité d'entreprise (CGT-CFDT), accusés de "bloquer" la mise en place des nouveaux projets de développement du site.

Entre 40 et 70 salariés sur les 580 employés que compte le site.

Le comité d'entreprise a voté le droit d'alerte (cette procédure permet au comité d'entreprise d'interpeller la direction qui doit lui répondre lors de la prochaine séance, sous peine d'un rapport).

Au coeur du problème, la réorientation stratégique du site. Avec la fermeture programmée de la production de hors-bords (qui devrait être délocalisée à partir du deuxième semestre 2014 en Thaïlande), l'entreprise devrait développer deux nouvelles activités : la création d'une activité d'injection de pièce plastique, ainsi que fabrication et customisation de motos haut de gamme.

  
La menace gaz de schiste toujours présente dans l'Aisne

Le gouvernement français a beau avoir tiré un trait sur la possibilité d'exploiter le gaz de schiste dans l'hexagone, la loi lui impose de considérer les autorisations précédemment accordées.

Conformément à la législation, certains permis vont devoir faire l'objet de "mutation". C'est le cas de ceux qu'a rachetés le groupe Hess Oil.

Le ministre de l'Ecologie a reçu une délégation des collectifs opposés aux permis de l'Aisne et de Seine-et-Marne et d'élus.

"Nous avons une semaine de sursis. Il faut regarder dans les textes de loi pour voir si un article du code minier nous permet de contester la nécessité de cette mutation. Notre région s'est engagée dans une politique de transition écologique, autoriser la recherche d'hydrocarbures non conventionnels serait en opposition totale avec cette démarche."


www.lechatnoir51.fr

Publié dans Lutte des classes

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