NOUVELLES DE PICARDIE

Publié le par Tourtaux

Le Groupement d'employeurs pour l'insertion par la qualification (Geiq) a vu le jour en 1995. Il rassemble de nombreuses entreprises de l'Aisne, notamment de Thiérache. L'association est présidée par le P-DG de la société LU. Le vice-président est le directeur de Materne et sa trésorière représente Nestlé. Bayer, les Fromagers de Thiérache et encore l'entreprise Pierrart sont également membres.

Depuis dix-sept ans, l'association a attiré près de 60 entreprises, et permis le recrutement et la formation de 2 660 jeunes, dont 72 au cours des deux premiers trimestres de l'année écoulée, pour un taux de réussite aux examens de 98 %.

2012 a vu naître deux structures dépendant du Geiq. D'une part une association appelée GE (groupement d'employeurs). Cette nouvelle association permet de combler la demande d'entreprises cherchant des employés à temps partiel, sans pénaliser les salariés. Dans le principe, l'employé est recruté en contrat à durée indéterminée et à temps plein par l'association. Le GE a permis cette année de recruter cinq salariés à temps plein.

L'autre «satellite» du Geiq porte le doux nom d'ETTI, pour Entreprise de travail temporaire pour l'insertion. Cette société à actions simplifiées (SAS) devait permettre l'embauche de jeunes en rupture avec le monde du travail par le biais de missions temporaires en intérim. Mais cette SAS n'a pas encore pu recruter, faute d'un fonds de garantie. La société ETTI a été requalifiée en association loi 1901.

Afin d'optimiser ces deux dispositifs, le Geiq a donc décidé la création d'une nouvelle «superstructure» qui chapeautera les recrutements pour l'ensemble des partenaires du Geiq. «Cette structure sera chargée de gérer les emplois, de les répartir et de les facturer aux entreprises. Son nom sera EPE, pour Entreprises porteuses d'emplois».

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Après une reprise de la production l'an dernier, ces douze derniers mois ont été marqués pour une nouvelle baisse de la charge de travail. Les conséquences de la crise structurelle dans la sidérurgie, et une baisse de la consommation de l'acier.

Les commandes ont représenté en production 185 000 tonnes pour 240 000 tonnes il y a deux ans. Ainsi, alors que le secteur automobile représentait 85 % du tonnage produit au 2e trimestre 2011, il termine à 67 % au 3e trimestre 2012.

Malgré cette année difficile, le directeur n'envisage pas de restructuration et de toucher aux effectifs. L'entreprise compte 304 salariés et 7 intérimaires. «Pour nous adapter, nous ne remplaçons pas systématiquement les départs en retraite. De même que le chômage partiel mis en place en 2012, soit 20 % de l'activité, sera prolongé selon la charge de travail. Une baisse des coûts fixes est à prévoir en 2013 mais les salaires ne seront pas touchés. On choisira d'autres pistes».


Essex : un renvoi en février

 


Cinquante-trois personnes s'étaient en effet tournées vers cette juridiction pour réclamer réparation de leur préjudice «perte d'emploi», après la fermeture de l'usine chaunoise en 2008.

Le délibéré est tombé jeudi matin, il n'y a pas eu de bonne nouvelle à l'approche des fêtes. Les conseillers prud'hommes ne sont pas parvenus à trancher le litige. Ils ont renvoyé le dossier devant un juge départiteur, en audience de départage. L'affaire sera donc jugée par un magistrat professionnel le 13 février prochain à 9 heures au conseil des prud'hommes de Laon.


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Publié dans Lutte des classes

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