OBAMA, LA CARPETTE DE L'IMPERIALISME US A PEUR DE LA DCA SYRIENNE !!! GLOIRE ET HONNEUR AUX GLORIEUX SOLDATS DE L'ARMEE DE CONSCRIPTION SYRIENNE !!

Publié le par Tourtaux

samedi, 11 octobre 2014 15:59

Obama a peur de la DCA syrienne!!!
Obama a peur de la DCA syrienne!!!  
IRIB- Le journaliste américain de l'AP reconnaît la crainte que suscite
la défense anti-aérienne de la Syrie, dans les rangs des ennemis d'Assad, à commencer par l'administration Obama, une crainte, qui empêche le camp de la guerre  d'établir une zone no fly, au-dessus de la Syrie, dans ce qu'il qualifie de sa guerre contre Daesh. "En dépit des promesses faites par Obama, au sujet d'une intervention militaire réduite contre la Syrie, la Turquie et d'autres alliés de Washington ne cessent d'exiger l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, dans le ciel syrien. En effet, l'instauration d'une telle zone, par les USA, signifie l'une des options suivantes contre les deux. Obama a résisté depuis longtemps : 1- coopérer avec Assad, 2- détruire les batteries de missiles anti-aériennes syriennes, acte qui sera considéré comme un acte de guerre contre la Syrie. Mais pourquoi la Turquie demande-t-elle son instauration? Membre de l'OTAN, la Turquie dit vouloir couper court, via cette zone, avec l'afflux des réfugiés syriens vers la Turquie. En d'autres termes, la Turquie  veut protéger les rebelles anti-Assad et les aider à renverser Assad. Mais les USA sont bien inquiets des conséquences qu'une telle démarche pourrait générer. Washington veut se concentrer sur les paramilitaires de Daesh, qui occupent de grandes contrées, en Syrie et en Irak, bien que cette politique soit critiquée par certains des alliés les plus proches de Washington".
L'AP évoque, ensuite, les coûts d'établir une zone no fly, au-dessus de la Syrie : un couloir sécurisé contre les attaques terrestres de Daesh et les frappe aériennes de la Syrie a suscité des mises en garde. Le général Dempsey, Chef de l'état major, estime que le fait d'établir une telle zone impliquerait des centaines d'avions, avec un coût mensuel de 1 milliard de dollars, et puis, il n'est pas sûr que cette zone puisse mettre un terme à la guerre civile, en Syrie. Ce qui veut dire que la guerre s'éternisera, pour les Etats Unis. Le Pentagone a tiré la leçon qui s'impose de l'instauration de la zone d'exclusion aérienne, dans le Sud et le Nord de l'Irak, en 91. Ces zones ont été maintenues, jusqu'en 2003. Mais, au delà de toutes ces raisons, il y en a une avec laquelle Obama ne plaisante pas : une zone no fly signifie une confrontation directe avec le régime syrien, doté de l'une des DCA les plus puissantes du Moyen-Orient. Les batteries de la DCA syriennes ont été dotées, ces derniers temps, de meilleurs dispositifs russes. La Syrie est munie de missiles sol-air, de milliers de dispositifs anti-aérien portatifs, propres à abattre des avions volant à basse altitude. L'an dernier, Moscou a fait état de la vente des missiles S-300 à la Syrie, ce qui a provoqué la colère de Washington. Ce sont des missiles intercepteurs. Selon Obama, les impacts négatifs, en termes politiques, d'une zone d'exclusion aérienne, en Syrie, sont plus lourds que ses impacts positifs. Une zone d'exclusion demande, aussi, que des équipes médicales s'installent, près de la Syrie, à la fois, en Turquie et en Irak, ce que refuse Obama. Puis, les Etats Unis n'ont aucune mission, de la part de l'ONU , que ce soit contre les rebelles ou contre le régime syrien. Obama pourrait, aussi, se diriger, dans le sens d'une réconciliation avec Assad, mais là, aussi, Obama se montre réticent. C'est pourquoi Washington cherche à s'attirer davantage de soutien militaire turc. Mary Harf vient de faire état d'un accord de principe d'Ankara à la formation et à la fourniture d'armes aux rebelles "modérés".
  
  
 


Publié dans Syrie

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