PERPIGNAN :PENDANT QUE SARKOZY PRESENTAIT SES VOEUX AUX PERSONNELS DE SANTE, L'INTERSYNDICALE CGT, UNSA, FSU ET SOLIDAIRES MANIFESTAIT CONTRE SA VENUE

Publié le par Tourtaux

Manifestation intersyndicale lors de la visite de Sarkozy à Perpignan

PERPIGNAN — Plusieurs centaines de personnes -350 selon la police, 500 selon les organisateurs, ont manifesté dans le centre de Perpignan à l'occasion d'une visite du président de la République Nicolas Sarkozy qui présentait mardi ses voeux aux personnels de santé.

Pendant que le chef de l'Etat prononçait un discours au palais des congrès, les manifestants réunis à l'appel de la CGT, de l'UNSA, de la FSU et de Solidaires, sont restés confinés par les forces de l'ordre à 800 mètres du bâtiment, sur la place Arago.

Les manifestants auxquels s'étaient joints FO-Santé ainsi que des militants politiques de partis de gauche, ont dénoncé la politique économique et sociale du gouvernement pendant une heure avant de se disperser sans incidents vers 13h30.

Ils ont également protesté contre l'importance du périmètre de sécurité. "Non content de bloquer un quart de Perpignan, le président ne veut ni voir ni entendre la moindre critique. Il ne nous laisse que deux choix: venez m'applaudir ou cassez-vous", a notamment déclaré le secrétaire départemental de la CGT, Pierre-Louis Place.

Dans le cadre du dispositif de sécurité mis en place pour la visite présidentielle, le stationnement de tous les véhicules a été interdit dès lundi matin dans un rayon de 500 mètres autour du palais des congrès et l'accès des piétons à ce périmètre a été réservé aux invités, mardi matin une heure avant l'arrivée de Nicolas Sarkozy.

Avant de se rendre au palais des congrès, le chef de l'Etat a inauguré le nouvel hôpital de Perpignan, l'hôpital Saint-Jean, qui a été entièrement reconstruit et est entré en service à l'automne 2009 avec environ 2.400 salariés.

Lors de la manifestation, M. Place a estimé "que le démarrage de l'hôpital est très difficile faute de moyens et d'effectifs" et a indiqué que la CGT avait appelé les personnels de santé du département à la grève mardi.

Le secrétaire de la CGT Santé, Pascal Mathieu a rendu compte de la rencontre d'une délégation de syndicats de santé avec un conseiller de l'Elysée en déclarant à l'AFP: "il n'y a aucun infléchissement, on nous répond qu'on ne peut pas faire plus, c'est toujours la casse du service public de santé qui est à l'ordre du jour".

Jean-Louis Alvarez, vice-président PCF du conseil général des Pyrénées-Orientales et président du conseil d'administration de l'hôpital de Thuir, près de Perpignan, a indiqué qu'il avait décliné l'invitation du préfet pour être au côté des manifestants

Publié dans Lutte des classes

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T
<br /> C'est un dérangé du ciboulot qui jouit du mal qu'il fait à ces sujets.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Moi je me demande si il sait qu'il est détesté. On protège le roi et on lui montre que des sujets qui l'idolâtrent...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Pour lui, rien de bien terrible: il est haï, il le sait, mais il nous le met jusqu'au trognon.<br /> ...Enfin: pas à moi! Il y a longtemps que je gerbe rien que d'évoquer son image, comme le sanglier rouge<br /> Pedrito "lachutefinale"<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Ce doit être terrible pour un président de savoir qu'il est le bienvenu nulle part dans le pays qu'il préside.<br /> <br /> <br />
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