POLYCLINIQUE SOKORRI DE SAINT - PALAIS (64) : LA CGT TIRE LA SONNETTE D'ALARME ET REVENDIQUE UNE VERITABLE OFFRE DE SOINS DE SERVICE PUBLIC

Publié le par Tourtaux

 

Pays Basque

Sokorri : la CGT tire la sonnette d’alarme

10/12/2011

Béatrice MOLLE

Vendredi après-midi, la CGT organisait une conférence de presse devant la polyclinique Sokorri de Saint-Palais. “Sur le territoire d’Amikuze, la CGT revendique une véritable offre de soins de service public. Un projet de transformation de la clinique en hôpital public est en perspective et nous continuons d’apporter nos propositions. Mais dans le même temps, la situation financière à la clinique Sokorri à Saint-Palais s’aggrave et pourrait remettre en cause la pérennité de cette structure”, lance la CGT. Christophe Prudhomme, médecin urgentiste et membre de la direction CGT de la Santé, précise qu’“il y a des perspectives intéressantes. Un projet médical d’établissement public cohérent avec l’hôpital de Bayonne”.

Etablissement public

Le projet est travaillé avec l’agence régionale de la santé et l’hôpital de Bayonne et le 15 décembre une réunion est prévue entre ces deux institutions et la direction de la clinique Sokorri. Mais pour mener à bien ce projet, la CGT estime que l’association loi 1901, dénommée Amikuze et qui gère la clinique depuis de nombreuses années, doit se dissoudre. “Amikuze, qui est composée d’élus et de médecins libéraux, a son assemblée générale le 19 décembre. Il faut que cette association prenne la décision de dissolution. Car tant que cette structure privée existe, le projet d’établissement public sera bloqué. Le directeur est discrédité. Il faut repartir sur de bonnes bases et ne pas créer une situation où le déficit sera trop important. Nous sommes le dos au mur”, ajoute Christophe Prudhomme. Car en septembre, la CGT a demandé une expertise par un cabinet indépendant qui aurait mis en cause des dysfonctionnements. Il est notamment fait état d’un déficit de 600 000 euros. De plus, indique C. Prudhomme, “si la structure juridique publique est validée, nous pouvons aller vers un projet de reconstruction de la clinique. A ce niveau-là, les élus ont fait leur boulot, sept hectares sont réservés. Mais les élus doivent prendre leurs responsabilités et faire en sorte que l’aménagement du territoire soit une réalité. Si le projet de transformation en établissement public est mené à bien, dans le domaine de la cancérologie par exemple, la chirurgie lourde aurait lieu à Bayonne, mais la chimiothérapie ou autres thérapies de suite pourraient se réaliser à Saint-Palais. Ce qui éviterait les déplacements aux malades”.

Point de vue de la direction

Nous avons joint par téléphone le directeur de la clinique, M. Vargas, qui nous a déclaré que “d’un point de vue économique, il faut un changement de statut pour maintenir la structure de proximité”. Questionné sur la situation financière de la clinique, le directeur estime que, “comme dans tous les établissements, les charges augmentent. Nous travaillons sur le projet, mais il n’est pas encore ficelé”.

 

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20111210/308835/fr/Sokorri--CGT-tire-sonnette-d%E2%80%99alarme 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Lutte des classes

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