QUAND L'UGICT-CGT SE PREOCCUPE DES DRH...

Publié le par Tourtaux

 

 

Lundi 25 novembre 2013


Quand l'UGICT se préoccupe des DRH...

 

Il y a presque trois ans, Nous écrivions un article ("Les DRH félicitent l'UGICT") sur le prix, pour le moins étonnant, reçu par "notre" syndicat des cadres de la part d'une association de DRH...

 

Renvoi d'ascenseur cette fois-ci, avec une Rencontre-débat sur la "fonction DRH" organisée par l'UGICT, avec une table-ronde pour "revaloriser la fonction DRH" et "rénover le dialogue social"... Vous le croyez pas ? Regardez  le carton d'invitation ci-dessous...

Les DRH, nous on connait - au quotidien. Celles et ceux qui nous pourrissent la vie, tous les jours, avec la paperasse, la bureaucratie, les formulaires, les évaluations, les bilans etc. Celles et ceux qui gèrent les restructurations et les licenciements. Celles et ceux qui font appliquer les règlements intérieurs et les sanctions disciplinaires. Celles et ceux qui empilent notes de service sur règlements, fiches de postes sur normes de comportements ou de sécurité absurdes.

 

Les DRH, elles et ils ont choisi leur camp. Celui des patrons, des exploiteurs. Quelles que soient leurs (éventuelles) belles idées, ce sont des  pourris, des bourgeois qui sont là pour faire appliquer la loi de fer du capital et des actionnaires.

Les DRH, nous ne voulons qu'une chose pour elles et eux : leur disparition. Pure et simple, les renvoyer au boulot, au vrai boulot, et pour commencer par une rééducation à la production, histoire de leur rappeler qui est utile et qui est  parasite dans cette société.

 

L'UGICT en rajoute une couche, et montre de quel côté elle regarde. Nous n'avons qu'un mot, le mépris, et qu'un objectif sa dissolution.

Si les cadres veulent rejoindre la CGT, il faut que ce soit sur des bases claires, sur les positions des plus exploités, ouvriers, employés, petits techniciens. Celles et ceux qui ont compris ce qu'est la lutte des classe n'ont pas de problème avec nous, dans les syndicats. Quant aux autres, qu'ils rengainent leur mépris et leur morgue et qu'ils aillent à la CFDT ou à la CGC ! Nous n'avons rien à faire avec eux, et encore moins avec les DRH !!! Quelle honte pour notre syndicat...

 

Syndicalisme de classe nous défendons, syndicalisme de classe ils défendent... Mais il ne s'agit pas de la même classe !

 

Carton-invitation-avec-coupon-V2.jpg

Publié dans Lutte des classes

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T
Salut camarade Xuan, lorsque j'use de l'expression "excès d'ouvriérisme", ce n'est pas par hasard, c'est tout simplement parce que des connards de l'espèce des DRH me l'ont balancé devant mes<br /> camarades de travail, tous comme moi des gars du TAS. Sans doute s'imaginaient-ils dresser mes camarades contre moi.<br /> Autrefois, ces salopards avaient l'appellation "chef du personnel". Ces hauts cadres faisaient, comme dans toutes les boites, la chasse aux militants de la CGT.<br /> A propos de sanctions quasiment toujours pécuniéres, l'ordure de l'époque, m'a infligé tellement de blâmes en une année, avec inscription au dossier et retrait de primes, que fin décembre 1972, je<br /> n'ai rien perçu de ma prime de fin d'année, équivalent à un salaire, sans les modestes primes de nuit et de dimanche et fêtes et pourtant, le règlement interdisait la suppression totale de cette<br /> prime acquise de haute lutte par nos ainés. J'ai publié, page 112, la copie de ce bulletin de paie dans mon second ouvrage : "Le Chemin de l'Honneur d'un Travailleur du Rail.<br /> Lorsque je vois des je vois des abrutis, planqués derrière un pseudo traiter les cheminots de nantis, l'ancien gars des manoeuvres monte au créneau.
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X
Ce n'est pas de l'ouvriérisme, il y a des cadres qui se tiennent à carreau dans certains services annexes, labos de contrôle, recherche & développement, etc.<br /> <br /> Mais le chef du personnel (relations "humaines" tu parles) n'a pas d'autre fonction que d'épauler le singe, appliquer le règlement intérieur, c'est-à-dire mettre en oeuvre la dictature patronale<br /> dans l'usine.<br /> C'est lui qui signe les mises à pied, qui resserre les boulons du règlement intérieur, qui relève les noms des piquets de grève, applique les plans de licenciement, calcule de nouvelles grilles de<br /> classification pour diminuer les salaires, et passe son temps à potasser légifrance et le code du travail pour y chercher des dispositions et des articles qui coincent les ouvriers et leur<br /> syndicat.<br /> <br /> Faut-il demander "davantage de moyens" pour les DRH ?
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T
Très bien dit camarades!<br /> J'approuve le contenu de cette analyse que je vais de suite publier.<br /> Ne surtout pas voir dans mes interventions un quelconque excès d'ouvrièrisme.<br /> Ma position est toujours très ferme et sans concessions contre les ennemis de la classe ouvrière dont les salopards DRH font partie en leur qualité de chien de garde du patronat.<br /> J'assume mes racines ouvrières et j'en suis fier.
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