REIMS : LES WAYNE DALTON LIQUIDES COMME DES MALPROPRES PAR UNE JUSTICE EN DESSOUS DE TOUT - D'AUTRES NOUVELLES DES ARDENNES, DE LA MARNE ET DE L'AISNE

Publié le par Tourtaux

Mardi 1 octobre 2013 

odcf-wayne-dalton-reims-20131001.jpegC’est terminé pour l’entreprise ODCF de Reims.

Le tribunal de commerce de Reims avait prononcé la liquidation judiciaire début juillet. Le 26 juillet, la cour d’appel de Reims avait décidé de suspendre cette liquidation.

La cour d’appel a rendu sa décision : elle juge l'appel irrecevable et les renvoie au premier jugement du tribunal de commerce qui avait prononcé la liquidation.

En colère, les Wayne Dalton sont retournés devant leur usine. Une nouvelle impasse se dessine devant eux. En effet le plan de sauvegarde de l'emploi, qui aurait dû être validé en juillet, ne l'a toujours pas été. Dans ces conditions, ils ignorent quand et comment se termineront leurs contrats.

Hier lundi, la maire de Reims s’est entretenu avec le cabinet du Ministre du Redressement productif sur le dossier ODCF Wayne Dalton. Sensibilisé par la situation des salariés, une rencontre devrait être prochainement organisée avec le cabinet de Monsieur Montebourg et les salariés. Un député (UMP) de la Marne a également saisi le cabinet du ministre Arnaud Montebourg.

 

http://www.lechatnoir51.fr/article-odcf-wayne-dalton-liquidation-de-l-entreprise-120355713.html

 

Quinze emplois menacés chez Hory-Chauvelin

Créée en 1926 à Belleville-sur-Meuse (dans la banlieue verdunoise), Hory-Chauvelin est une entreprise spécialisée dans la restauration de monuments historiques. Dirigée à Avoine (à proximité de Tours), elle emploie 300 salariés répartis sur plusieurs sites : sa maison mère à Belleville-sur-Meuse (Meurthe-et-Moselle), ainsi que trois antennes basées à Ennery (Moselle), Sault-lès-Rethel et Paris.

«Le 5 septembre dernier, l'administrateur nous a annoncé la fermeture des quatre sites au cours d'une réunion». L'entreprise est en cessation de paiement.

«Nous n'avons plus un seul intérimaire sur nos chantiers. Les boîtes qui les missionnaient n'étaient plus payées… De la même manière, nos cartes gasoil sont bloquées depuis ce lundi 16 heures. Nous n'aurons bientôt plus de carburant pour nous rendre sur les chantiers».

Dans le pire des scénarios, les salariés des quatre sites perdraient leur emploi. Quinze familles seraient menacées à Sault-lès-Rethel, sans parler des chantiers en cours dont celui de Sciences Po à Reims sur lequel travaillent encore cinq salariés.

  
La librairie Chapitre mise en vente

La fermeture du hall de presse avait été confirmée courant avril 2013. «Le groupe Actissia ne garde qu'un magasin sur les deux. La papeterie rejoindra la librairie en face et le rayon presse disparaît totalement». L'enseigne Chapitre, qui a racheté la maison rémoise Guerlin, en était à son troisième plan social.

Les vingt-cinq salariés de la libraire Chapitre, place d’Erlon, sont sous le choc. Car la direction du groupe a décidé de mettre en vente ses 57 librairies dont celle de Reims et de Châlons-en-Champagne. Les cessions doivent être achevées «avant l’été» au risque de voir les magasins mis en liquidation judiciaire.

 

Six mois après le lancement de l'association  Recon'Nexans/Essex amiante à Chau,y, le tas de dossiers constitués par quelques anciens salariés commence à être conséquent.

74 dossiers ont déjà été remis à l'association. «Nous avons contrôlé ces dossiers. Il en résulte que 60 ont obtenu une attestation d'exposition à l'amiante délivrée par la médecine du travail et le service médical du groupe Nexans. D'autre part, il apparaît que 32 personnes ont des problèmes de santé liés à l'amiante. Quatre ex-salariés ont même été reconnus par la caisse d'assurance maladie, deux autres ont leur dossier en attente». Une dizaine de dossiers supplémentaires ont été déposés ; d'autres devraient suivre.

La date de l'audience fixée par la cour d'appel d'Amiens n'est pas envotr connue.

Le conseil des prud'hommes de Laon se prononcera le 24 octobre sur la procédure «pour licenciement sans cause réelle et sérieuse» lancée par une dizaine de «retardataires». 101 Ex-Nexans et 53 anciens d'Essex ont déjà gagné cette première bataille juridique ; une autre les attend devant la cour d'appel.

  
600 000 euros de TVA passent à la trappe

Après avoir été carrossier et vendeur chez Opel, il avait créé sa société de vente de voitures neuves et d'occasion. On lui reproche de ne pas avoir payé la TVA sur ses activités pour un montant de plus 600 000 euros.

«La jurisprudence dit qu'il appartient au responsable de l'entreprise de vérifier la validité des éléments fournis à l'administration fiscale».

Au vu des faits incriminés, le procureur a requis une peine de 6 mois avec sursis et trois ans d'interdiction professionnelle. Le tribunal de Charlevile-Mézières l'a jugé coupable et condamné à 4 mois de prison avec sursis.

  
Chômage partiel à KME

La semaine dernière, un incendie s'était déclaré à la fonderie KME de Fromelennes.

Au vu des travaux de réhabilitation, l'arrêt de la fonderie est estimé à 2 semaines. Des mesures ont immédiatement été prises pour approvisionner des billettes d'Osnabrück et permettre au personnel de bénéficier du chômage partiel. L'incident s'est produit alors que l'entreprise était en sursis. Le groupe KME lui avait demandé d'augmenter sa productivité sous peine d'une fermeture.

«Nous devons tous nous mobiliser pour limiter au maximum les conséquences de cet incident sur notre performance. Cela passe par une adaptation au plus juste des effectifs, le maintien de productivités correctes sur l'ensemble de l'usine, une bonne flexibilité pour préserver le service à nos clients».


Arkema : la prime en attente


Réunis cet après-midi en assemblée générale, les 71 salariés d'Arkema Chauny ont pris connaissance de la proposition du groupe concernant la prime de maintien d'activités.

Les délégués syndicaux ont effectué une contre-proposition acceptée par les salariés ; ils en ont aussitôt fait part à la direction du site.

Celle-ci s'est engagée à leur apporter une réponse dans la journée de mercredi.

Cette prime de maintien d'activités serait mensuelle jusqu'à l'arrêt de la production programmé le 31 mars 2014.

Les personnels amenés à rester àprès cette date en bénéficieraient toujours.


133 communes bientôt forées autour de Soissons


La zone change mais les opposants restent. Les collectifs axonais qui militent contre la recherche d'hydrocarbures dans le sous-sol autour de Château-Thierry sont sur le pont contre un éventuel permis d'exploration du gaz de schiste  demandé pour la zone de Soissons. Ils animent en ce moment des réunions d'information pour mobiliser les habitants, principalement du Sud de l'Aisne.

Un deuxième permis d'exploration du gaz de schiste a en effet été demandé au ministère de l'environnement par la société française Galli Coz. Il vise à explorer le sous-sol de 133 communes autour de Soissons (de Anizy-le-Château, Urcel et Pinon au Nord, à Beugneux et Grand-Rozoy - voir carte). Son but : trouver de l'huile de schiste (contrairement à la société Hess oil à la recherche de gaz de schiste autour de Château-Thierry).

A l'origine du projet, trois pétroliers pour un périmètre de recherche encore plus grand. Todéador, Concorde et Galli Coz, souhaitaient un permis de 1 444 m2, le permis dit «d'Ourcq». Finalement, Galli Coz est reparti seul, visant les 984 m2 du permis dit «de Soissons».

La demande de permis, déposée le 31 mai 2008, est actuellement dans la phase de consultation. Elle pourrait être accordée pour une durée de cinq ans (durée légale en France).

Mais, la seule méthode d'extraction du pétrole de schiste existante actuellement, la «fracturation hydraulique» (qui consiste à forer verticalement puis à injecter de l'eau, du sable et des produits chimiques à très haute pression, pour faire remonter les hydrocarbures) est interdite en France depuis la loi du 13 juillet 2011.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Publié dans Lutte des classes

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