REPOS DOMINICAL : LA CGT ET LA CFDT ECRIVENT AU PREFET

Publié le par Tourtaux

Repos dominical. La CFDT et la CGT écrivent au préfet
20-12-2009

Les syndicats écrivent au Préfet du 22 pour lui demander de faire respecter l'ordre.

Encore une fois, après le magasin Ikea, c'est Décathlon, une autre grande enseigne appartenant d'ailleurs au très catholique groupe Mulliez, qui affiche ouvertement son intention d'ouvrir le dimanche.

Dans cette affaire on a jamais entendu les enseignes à taille humaine : et pour cause, elles sont largement hostiles à l'ouverture du 7° jour, étant déjà au service de leurs clients 6 jours sur 7.

On dit souvent en plaisantant que l'Etat est toujours fort avec les faibles et faible avec les forts. Il a là l'occasion de prouver le contraire.

Le Télégramme, 18 décembre 2009

Dans un courrier adressé au préfet du Finistère, les unions départementales CFDT et CGT du Finistère ont constaté que les dérogations au repos dominical sont, une nouvelle fois, source de polémiques et de tensions sociales. «Nos organisations syndicales considèrent que le respect du repos dominical constitue à la fois une règle protectrice des salariés et une condition du maintien d'une concurrence loyale (...). En cette fin d'année, des municipalités du Finistère ont accordé des dérogations concernant les heures d'ouverture des commerces (qui ne sont pas de leur ressort) en faisant fi des horaires réellement effectués, des conditions de travail des salariés et des accords collectifs. Ces dérogations dans le secteur du commerce viennent aussi percuter les salariés d'autres secteurs économiques. (...) Nous vous demandons également de faire respecter l'arrêté préfectoral du 5octobre 1977 (concernant les commerces du camping, caravaning et articles de sport) issu de négociations entre partenaires sociaux.

Constatant que Décathlon, par publicité, annonce son intention d'ouvrir dimanche ses magasins du Finistère, nous vous demandons de faire respecter les dispositions prévues à l'article2 de l'arrêté précité et à celui de 1975. Quant à l'arrêté de 1998 relatif à la fermeture hebdomadaire des points de vente de pain, nous constatons qu'il y a, là aussi, une belle pagaille, auquel les arrêtés de fin d'année des municipalités ajoutent plus de confusion. Tout ceci porte préjudice aux salariés que nous représentons. Nous vous demandons d'y remédier en rappelant les règles de loi et accords collectifs (dont vous êtes le garant) aux municipalités et aux secteurs professionnels concernés ?. (...).
Source : http://www.travail-dimanche.com/

Publié dans Lutte des classes

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