SEAFRANCE : LES FOSSOYEURS, LES " POUSSE AU CRIME "... ET LES VICTIMES !!

Publié le par Tourtaux


SEAFRANCE

 

Les fossoyeurs, les « pousse au crime »
… et les VICTIMES !!

 

LES FOSSOYEURS :

 

« A qui profitera le crime ? » a alerté, depuis longtemps, la CGT.

 

Le gouvernement et la direction de la SNCF visent, depuis le début des difficultés de l’entreprise, une sortie de l’engagement public. Ils utilisent l’alibi de la crise pour se désengager et masquer leurs lourdes responsabilités.
La SNCF et son groupe n’avaient qu’un objectif : se défaire de l’armement maritime considéré hors de son coeur de métier. Le Gouvernement a refusé l’examen de l’utilisation du fond stratégique d’investissement, pourtant mis en avant par le Président de la République pour venir en aide aux entreprises stratégiques en difficulté au regard de la crise.
La Direction de Seafrance, pendant des années, s’est refusée à prendre ses responsabilités et à mettre fin à des exactions connues dans l’entreprise. La SNCF a laissé faire, préférant utiliser cette solution pour, tranquillement, conduire le navire au naufrage. Elle est responsable de ce laisser-faire comme des orientations.

 

LES «POUSSE AU CRIME»

 

En lieu et place des débats de réflexion pour construire les mobilisations appropriées, des « pousse au crime » ont exercé des pressions et des manipulations sur les salariés pour les amener dans le mur. Cette démarche irresponsable faite d’opportunisme et d’intérêts personnels n’est pas identifiable à un syndicalisme (quel qu’il soit) au devoir de défendre les intérêts des salariés. Cette pratique est à cent lieues du syndicalisme, elle repose sur des personnalités individuelles.
Dans un tel contexte, la SNCF saisit l’aubaine et ne voit pas d’un mauvais oeil que le Tribunal de Commerce soit en passe de prononcer la liquidation. Les uns et les autres ont hypothéqué, sérieusement, les possibilités de trouver un partenaire professionnel dans le cadre d’une maîtrise publique maintenue et garantie. Ils ont fracassé l’avenir industriel, l’outil de travail et l’emploi Seafrance.
Le résultat est là, les fossoyeurs et les « pousse au crime » ont crée les conditions de supprimer 725 emplois (+240 par rapport au premier plan) et de perdre la maîtrise publique.

 

LES RESPONSABILITES SONT LOURDES !
POUR LA CGT, CETTE SITUATION EST INTOLERABLE !
TOUS LES ACTEURS CI-DESSUS N’ONT QUE FAIRE DES SALARIES, DE LEUR AVENIR ET DE L’EMPLOI !
LES VICTIMES

 

Ce sont, bien évidemment, les salariés et l’emploi sur le Calaisis et la région Nord /Pas-de-Calais. La CGT entend rester à leur côté, les appeler à ne pas baisser les bras, à se rassembler et construire ensemble les solutions d’actions pour affronter la situation telle qu’elle est.
Fédération
Syndicats
Maritimes
Fédération
UGICT CGT
Des Officiers
De la Marine Marchande

Les salariés ne sont en rien responsables :
Ni, de la situation de Seafrance, Ni de la crise économique,
Ni des conséquences des manipulations des fossoyeurs et des « Pousse au
crime » !
La CGT ne se résigne pas à ce résultat !
La CGT appelle solennellement la SNCF à réviser, immédiatement, son orientation de désengagement et à honorer les financements de sa responsabilité. La CGT intervient sans relâche au plus haut niveau.
La CGT exige de la Direction de la SNCF que la clarté soit faite sur les propositions de reclassement des salariés, victimes du plan social, et qu’elle concrétise les engagements annoncés depuis des mois.
La CGT appelle la direction de SEAFRANCE à mettre en oeuvre le plan de redressement afin d’éviter que le Tribunal ne prononce la liquidation.
La CGT appelle les salariés à s’unir et agir avec elle pour gagner ces objectifs, préserver SEAFRANCE et sa maîtrise publique.
La CGT rappelle l’enjeu qu’il y a à construire un accord de coopération entre armateurs publics sur l’ensemble du transmanche. C’est dans ce cadre que SEAFRANCE doit trouver un nouvel avenir.
Nous devons élever la mobilisation sur cet enjeu avec les salariés, les populations … et responsabiliser la puissance publique nationale, dont la SNCF, et les collectivités du littoral.
 

 

ENSEMBLE, ne laissons pas faire !
Renversons cette situation !

SEAFRANCE et le Transmanche public doivent vivre !

 

La Manche ne doit pas devenir un monopole de pavillons de complaisance, rêve des armateurs et du libéralisme !
Montreuil, le 30 septembre 2010

Publié dans Lutte des classes

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